seuls le travail et la maitrise des savoirs feront sortir l’Afrique de son sous-développement.

1 novembre 2014

seuls le travail et la maitrise des savoirs feront sortir l’Afrique de son sous-développement.

L’AFRIQUE N’ARRIVERA A SORTIR DU SOUS DÉVELOPPEMENT QUE PAR LE TRAVAIL ET SA MAITRISE DU SAVOIR
Comprendre les raisons de notre sous-développement et rattraper le gap, est-ce que c’est possible ?
Comment pensons-nous devenir des pays développés si nous ne nous donnons pas les moyens de doper davantage et continuellement notre économie et les intelligences ?
Nous allons à la chasse du développement avec d’autres continents qui sont des grands de l’heure, handicapé d’au moins quatre siècles, ce qui représente un retard considérable.
Commençons par l’esclavage, la traite des Africains qui a duré quatre siècles et qui a permis d’enrichir des parties de l’Occident en appauvrissant l’Afrique. Ensuite il y a eu la colonisation, une autre forme d’enrichissement des Européens en spoliant encore les africains, décriée, elle a cédé place néocolonialisme.
Les occidentaux ont installé à la tête du pseudo états africains des roitelets acquis à leur cause.
Il est donc question que sur la route de l’émergence que les africains semblent avoir opté qu’on balise des voies et moyens pour atteindre ces objectifs nobles des pays émergents.
Un des chemins qui mérite d’être exploré est peut-être la vision de Paul KOKAM KEMMOGNE, président fondateur du groupe Afriland First Bank qui pense que l’homme doit être le moteur de création de richesse. C’est un défi à relever pour les africains.
l’Afrique pour être debout doit être indépendant économique et une indépendance fondamentale, sans elle, l’Afrique ne pourra pas avoir une indépendance.
D’où le sens de création des richesses comme élément moteur, essentiel pour la science du management. C’est la création des richesses qui amène le développement de l’homme. C’est en créant une richesse que l’homme s’épanouit au sein d’une institution, d’une nation. En conséquence, le développement de l’homme n’est pertinent que quand il permet à l’individu de participer pleinement à la création de la richesse. Dans la mesure où l’homme est au centre de l’entreprise, l’homme est la ressource essentielle de l’entreprise. Il n’y aura pas de création de richesses sans les hommes capables d’innover, d’inventer, de faire des recherches pour amener à son optimum la création des richesses.
Ils s’imposent deux valeurs essentielles et principales pour arriver à de tels résultats.
 Le travail
Pour glorifier Dieu, il faut travailler, l’auteur de candide dit que le travail éloigne de nous trois grands maux, l’ennui, le vice et le besoin. Fontaine dit que le travail est un trésor. Ainsi le travail est une source de richesse. Aucune nation ne s’est développée sans travail. On est passé de 108 heures de travail au 19è siècle, à 40 heures de travail à la moitié du 21è siècle. Pourquoi de 108 heures à 40 heures ? Parce que les richesses se sont accumulées et on a dit qu’on peut prendre du temps pour se réjouir. Aujourd’hui souligne Paul FOKAM KEMMOGNE dans Horizon plus N°80 on peut s’interroger sur les grandes chances de l’Afrique, qu’elle commence pour travailler 40 heures. Et surtout 40 heures au travail et non 40 heures de travail. On peut s’interroger sur les capacités réelles de l’Afrique à se développer, à se défendre, à défendre ses intérêts avec un départ déjà faussé. Si le travail est une source de richesse, alors l’Afrique est totalement mal partie parce que avec 40 heures on ne pas s’en sortir. Nous avons besoin de travailler plus que tous les autres continents parce que nous accusons un retard abyssal.
 Le savoir
Aujourd’hui toutes les statistiques présentent le savoir comme principale source de richesse.
Le savoir qui était matériel est devenu immatériel, 80% des richesses du monde sont entre les deux oreilles. On peut acquérir ce savoir par l’éducation ,par la formation et par l’innovation.
Mais à l’observation, on s’aperçoit que le système éducatif se forme de deux manières :
– L’éducation par la récitation
– L’éducation par le questionnement.
Seulement chez nous notre éducation est une éducation coloniale, qui a évolué pour devenir néo coloniale et est une éducation de récitation. Une éducation qui nous empêche de nous poser des questions fondamentales qui, peuvent aboutir à un changement.
A cette éducation de récitation s’oppose l’éducation du questionnement. Il s’agit plus d’apprendre à l’enfant à poser des questions essentielles sur ce qui l’entoure. A n’accepter pour vrai que ce qui se décompose en autant de petites parcelles sans l’ombre d’aucun doute.
Quand nous allons l’adopter nous deviendront une réelle société de savoir.
Notre société doit produire non pas des généralistes mais des ingénieurs capables de former une masse critique en recherche technologiques, en sciences sociales et en management qui peut permettre une révolution interne et propulser la société au-devant de la technologie. C’est-à-dire lui permettre de créer des richesses.
On peut se demander si l’Afrique est prête pour cette bataille ? Il est indispensable pour l’Afrique de créer au minimum 100 000 ingénieurs par an. Or c’est à peine que nous produisons 5 000 ingénieurs l’an. Et ces 5 000 sont encore récupérés par l’Occident. Tout ce qui est bon est récupéré et nous devons comprendre qu’aujourd’hui la traite des esclaves est mutée en récupération des cerveaux, en esclavage des cerveaux et nous semblons encourager cela. Et ça nous enfonce, nous devons comprendre que ce sont les savants Allemands qui ont été pris pendant la grande guerre qui ont permis aux États-Unis d’arriver à mettre sur pied aussi rapidement, la bombe atomique. Einstein est un juif Allemand. Après la défaite Allemande Nazie, les États-Unis ont emporté 50% d’ingénieurs, la Russie 30%, la France et l’Angleterre se sont partagés le reste ce qui explique aujourd’hui leur puissance dans la distribution des richesses. Il est donc un impératif que nous formons des ingénieurs si nous voulons rattraper le gap. C’est impensable et voir insurmontable, la France produit à elle seule 30 000 ingénieurs l’an, l’Inde 700 000 et la Chine 1 000 000. Il faut prendre des décisions importantes aujourd’hui pour changer

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