Dieu créa la femme et la femme égara le monde

4 novembre 2014

Dieu créa la femme et la femme égara le monde

Ah femme, paradis factice !
Depuis la nuit des temps
La femme a parte l’homme
Elle nous fait rêver
Elle nous séduit
Elle peut nous faire chanter
crier à perdre la tête
Sentir de fortes émotions
Pleurer
Rire
Danser
Et même mourir
Comme ce fut le cas pour Adam
Notre ancêtre
Qui suis-je donc
Pour échapper à cette règle
Immuable et périlleuse
A moins que je ne bande pas.
Depuis la faillite d’Adam
Nous savons tous que
Le sexe ne révolutionne pas le monde
Mais comment
D’illustres hommes
Brillant de sagesse extraordinaire
N’ont pas pu échapper à ce cruel destin ?
Lumumba
Pour ne citer que ce monument
Du panafricanisme n’est pas
Aller de l’autre rive du Congo
Pour fuir à son massacre
Pour cause d’une Eve
Ah femme !
Tu sais nous exalter
Et nous rendre faible.
Ainsi, le bon Dieu l’a voulu
Diront certains esprits.
Et toi Dieu
Le maître absolu
Qu’est-ce-que tu dis ?
Jésus Christ,
Ton fils bien aimé
N’a pas pu résister aux charmes
D’une prostituée
Au point de, louer
Son parfum de mille mines d’or.
D’aucuns des Esprits malveillants
Disent que Marie Madeleine
Fut sa maitresse
Voilà que femme
Peut jeter du discrédit sur
La sainteté de ton fils
Si le ciel a pu ingurgiter
Des odeurs exquises de son parfum
Combien de fois nous,
Simples être de chair
Ah femme !
Être de nos hantises
Comment ton parfum
Peut-il être si cher
Ta beauté m’ébranle
Mais, j’ai peur du regard
Du divin.
Je voudrais réinventer ce
Paradis d’Edem
Où avant toi,
J’y séjourné seul.
Ma solitude était bien meilleure
J’avais Dieu en personne
Comme grand ami
Mais du jour de ton évènement
Notre complicité souveraine
S’est amenuisée.
Je voudrais bien reprendre
Mes côtes de toi
Ton paradis m’est
Inaccessible parce que
Désastreux.
Adam
Dieu m’appela
Comme de coutume
A nos randonnée
Et,
Je découvris ma nudité
Ce jour là, j’avais failli en raison de toi
Ta pomme fut si chère
Ce fut le premier HIC
De ma relation d’avec Dieu
Tu vins créer cette distance
Et,
Si le bon Dieu est une femme ?
Car jamais, Je n’ai connu son sexe
Ce devrait être simpliste
De ma part de t’accabler
Peut- être lu-t-il le
Caractère factice
De ma relation avec toi
Et lu sa misère dans mon Narcissisme
Eh bien, il se fâcha
Ayant découvert mon être profond.
Car pour satisfaire mes plaisirs bestiaux
Je ne cesse de faire tomber sur toi
Une pluie de cadeaux et de
Tendres mots.
Ainsi, j’ai une excuse
D’aligner une multitude
De belles rondeurs et
De profiter de leur fente divine.
Parfois je prétexte
L’abondante activité de mon phallus
Qui, n’est que autre prétexte
Pour papillonner plus d’une femme.
Femme, en dépit !
Reconnaissons le .
c’est de toi
Le premier pas
Ah femme !
Finalement, je ne sais
A quel saint me vouer
Mais
Je sais au plus profond de mon âme
Que tous paradis
Est inaccessible
Et fallacieux
Tu nous dérobe
De nos soucis
De nos peines
Et, parfois de nos envies suicidaires
Mais,
Pour plus nous perdre
Dans la frivolité
Et l’adultère
Ainsi,
Maudit soit le jour
Où le créateur a eu l’intuition
De me créer une campagne.
En toi, le monde a été perdu
Et l’humanité souffre de cette
Dégénérescence.
Nous avons beau louer tes charmes
Mais nous savons qu’en eux
Réside le point focal de notre chute.
Ainsi, ton paradis
Loin d’être seulement factice
Est inaccessible
En cela, que faire ?
Dois-je me résigner ou,
Continuer sous ton charme ?
Hein femme !
Plus tu me donne
L’envie de triompher
Mes exploits sexuels
Et de les essayer
Sur ce corps finement sculpté
Par le père céleste
Je me perds dans ce jeu malsain
En essayant chaque fois
De goutter un brin
de ton paradis
Mais,
Je sais que,
j’ai perdu
Le vrai paradis
Je l’ai perdu,
Je l’ai perdu depuis le jour
Où tu as eu le malin plaisir
De me faire découvrir
Des sensations fortes
Des émotions hors du commun
En croquant dans ta vulve
Ce Miel sans dénominateur commun
En me perdant
Dans les vibrations extraordinaires
Et exaltantes de la magie
Féerique de ton corps.
Et, dans la décharge d’une
Semence rebelle qui devrait
Engendrer l’humanité future
J’ai perdu le vrai paradis
Et, j’ai payé la pacotille au prix
Des émeraudes
le malin
A gagné mon âme
Adam
Dieu m’a appelé
Et j’ai caché mon sexe
Car j’avais goutté au luxe
Caché du bon Dieu
Sans qu’il m’ordonne
Adam
Dieu m’a appelé
Et j’ai dissimilé mon sexe
Car j’avais transgressé
La loi de l’abstinence.
Le malin par la voie de la femme
Avait eu raison de ma sagesse
Et de mes interdits.
Aujourd’hui
Je comprends qu’on ne révolutionne pas le monde
Avec le sexe de la femme.
Mais où est mon paradis ?
Je l’ai perdu.
Et toi femme,
Le paradis que tu m’offres
Est une déchirure
Or ,au plus profond
De me déchéance
Je ne cesse de te célébrer.
Les braises sur lesquelles
Tu m’étales
N’ont autre effet
Que la chaleur bienveillante
Que me procure le tact
De Tes rondeurs et de tes seins pointus
N’exilant dans cette allégresse
Que la volupté de ton corps
A le secret de m’extasier.
Le ciel aurait voulu
Que je me perde dans ce nuage
Dont je ne saisis rien de son mécanisme
Or femme
Avec les contorsions des courbes
De ton corps
Qu’est-ce-qu’il y a de plus charmant
Je coule de salive à l’idée
De te rencontrer
Je convulse à l’idée de ton départ
Je suis devenu orpailleur
Parce que je veux t’apprivoiser.
En t’offrant la sommité des richesses
Dieu peut se tordre le cou
Il l’a voulu.
Je sais que je n’aurais plus jamais
Son paradis
Mais je préfère ton enfer
A regretter l’éden
Mais peut-on refaire le décor ?
Il me semble trop tard
Même si trop d’eau n’avait pas
Coulé sous le pont
Pour réinventer hier,
Il faudrait que tu disparaisses
De mon existence.
Or, le même Die m’interdit
Le meurtre
Voilà tu es liée en moi
Tel l’ivraie dans la semence
Tu es l’épiné dorsale
Sur laquelle je dois arpenter
Mon chemin
Quelle damnation divine
En effet,
Je ne pouvais que me plaindre
De Dieu
En te greffant à mon existence
Avait-il mesuré
Les tendances de ton venin mortuaire
S’il est omniscient
comment cette idée
A pu l’échapper ?
Express, peut- être a-t-il croisé notre
Chemin
Pour témoigner ma fidélité
A son égard et ses lois
A cette épreuve, j’ai échoué
Ah femme !
Que de brave homme
Ont succombé au charme de ton cul
Au point de s’égarer
En oubliant l’essentiel.
Ce ciel , fabuleux appât
Si enchanteur mais plein de virus
Fut tellement irrésistible.
Au point de brouiller nos étroites
Relations d’avec Dieu
Je voudrais réinventer ce temps
Ou au clair de lune
Je prenais une tasse de café avec Dieu
Seigneur !
Quel nouvel chemin
Dois-je ré explorer
Pour m’exonérer de mes démences ?
Je voudrais repartir du point zéro
J’ai beau vouer un culte
Au sexe de la femme,
J’ai beau louanger sa chaleur
Qui ne me procure pas moins de
Bienfaits
son voluptueux corps
Je comprends qu’elle continue
A être l’essence de ma chute.
Pire, son paradis est
inaccessible
Car, elle ne t’accorde ce privilège
Qu’au gré de son vouloir
Tu peux parfois cramer
Elle s’en fou
Or, du moment de l’éden
Je régnai en maître absolu.
Que de regrets
Mais Seigneur.
De ma repentance
J’excuse la femme
Le malin l’a soumise
Parce que de naissance
Elle est un être faible
S’il te plait
Accorde-nous ta grâce
J’ai goutté à son sucre
Et ce sera une crapule
De dire que je peux vivre sans elle
Quelle jolie folie
De se perdre dans le nectar
De son intérieur
Le christ a goutté aux fleurs
De marie Madeleine
Heureusement, il n’a pas mordu
Le fruit.
C’est de cette excuse
Que je continue à croire
Qu’il est un être exceptionnel
Et que je ne peux pas douter
Qu’il soit,
Le chemin, la vérité et la vie
Et qu’à ce point
La pureté de son cœur
Fait lui, le nouvel lien
Entre nous et le saint très haut
Son père
Demain à ses genoux,
J’irai me confesser
Et prendre part aux
Eaux baptismales de son salut.
Femme,
J’ai parfois voulu crier
assassinons les femmes !
Mais votre cul est unique
Et magique
De quoi contrarier tous les hommes
Car quiconque accède
A ce prestige
En sort avec une volupté exceptionnelle
Au point de dire
Quoi de plus merveilleux
Le créateur a pu créer
Que la femme.
Bien que le paradis que
Tu me propose est si
Éphémère et fallacieux
Et qu’anxieux, chaque soir
Je scrute le ciel pour lire
Dans ses transports
S’il accepte ma repentance
Car, je le dis très haut
Dieu
J’ai pêché
Et que je comprends
Que je suis à la reconquête
D’un merveilleux Éden où
Jadis j’y régnais en maître absolu
Et que Dieu était mon ami
Et Que nous jouons ensemble
Et que du jour au lendemain
A l’arrivée de Eve
Nos distances se sont éloignées
Le malin s’étant emprise de Eve
Ma compagnie
Et que Eve à sa suite m’injecta
Le venin de mon propre déluge,
Je reconnais qu’aucune créature
Ne fut merveilleuse que Eve.
J’ai parfois envie de crier
Assassinons toutes les Eve
Mais, je me suis accoutumé à
Sa présence
Et aux plaisirs qu’elle me gave
Ah Dieu,
Quoi de plus magique
De ta création
Que la femme
Ah femme !
Ton timbre guttural m’évanouir
La majesté de ton corps
Et ton rire
Quoique parfois goguenard
Me rend dingue
J’exposerai milles gloses
A l’éternel
Pour le louanger
De t’avoir sculpté dans les plus grandes sagesses de son art
J’accepte volontiers son goulag
Pour ne pas me départir
De ta sensualité
Que d’allégresse tu me couvres
Même si je sais que ton paradis
Est factice
Qu’il est loin de cet Éden
Qui jadis fut ma propriété
Ah femme !
Parfois je suis perdu
Par ces mots qu’on ne dit pas
Par ces silences qu’on n’interprète pas
Par ces oui qui ne sont pas
Un signe d’accord parfait
Par ces non qu’on ne veut pas se livrer
En levrette
En califourchon
Ou en d’autres contorsions
Fruit de mon imaginaire
Voilà pourquoi ton paradis
N’est pas une plénitude
Il y a longtemps
Au temps d’éden
J’étais loin de tes plaisirs cachotiers
Et j’étais heureux
Par ton biais les feux du malin
M’ont possédés
Mais je reste sous le charme
De cet Éden sans pareil
Ton langage langoureux
Me laisse perplexe
Mais le mutisme de l’éternel
En dit long
Par les feux brulants du diable
Je vis à l’état de jungle
Or les feux sonores de Dieu
Me prédisposaient à une culture
De paix intérieure
Adam
Dieu m’a appelé
Et je dissimulai mon sexe
Je l’avais trahi
Depuis cet instant
Que je démons terrorisent
Mon quotidien et
Mon fort intérieur
Adam
Dieu m’ a appelé
Et je tardai à courir à son appel
Parce que toi femme
Tu m’avais conduit
Vers des plaisirs immoraux
Des pulsions infernales
Et j’ai découvert la chaste
Sécrète de l’éternel
Depuis ce jour
Que de tourments sont devenus
Ma vie
Je vis des cauchemars à l’idée
De rencontrer le regard de Dieu
Je redoute le jour où il reviendra
Dans sa majesté
En, attendant
J’irai voir son fils
Pour me confesser
J’espère qu’il saura me comprendre
Car, pour avoir eu
Marie Madeleine à ses pieds
Il sait quelque chose
Des aromates d’une femme
Seulement, il reste un ascète
Ce dont j’ai perdu depuis longtemps
A regretter le premier homme
Que je fus
Plus jamais je ne reviendrai vers Dieu
Dans un état de piète
Je ne reviendrai plus jamais dans un
État de grâce
Au crépuscule de ma vie
Je sombre dans l’éternité
En espérant serrer le Seigneur
Un jour dans mes bras comme
Aux premières heures de la création
Seulement, je ne voudrais pas
Le faire sans Eve
Mils heurts m’éloignent d’elle
Mais elle est un être exceptionnel
Le plus beau de toute la création
Nous allons nous efforcer
De nous éloigner du malin
Ainsi, je tire ma révérence
En espérant sortir du sommeil
Éternel un jour
Ma chute
Éternelle damnation
Le salaire de ma trahison
Et toi femme,
Comment, j’ai pu t’aimer à mourir
Comment j’ai pu boire le charme d’une aspic
Ah femme !
Aussi vipereuse que tu sois
Je t’aime
Que puisse-je dire
Sinon, Dieu créa la femme
Et la femme égara le monde
Heureusement que nous croyons
Que c’est des extrêmes nausées
De l’humanité que nait
Le rayonnement de Dieu
Le monde est avalisant
Parce qu’il a goutté
Du fruit défendu
C’est pourquoi au rendez-vous
De la sainteté
Nous sommes des abonnés absents.
Ah ces fleurs !
Dieu a crée toutes les fleurs avec
Toute la magnificence et toute
L’expertise de son art.
Il était dans l’élan de léguer
A l’homme toute la plénitude du bonheur
Il est difficile que l’homme
Ne cristallise pas son regard
A l’éclosion de cette légère nappe
Qui les rend prisonnière quelque instant
Le temps de leur croissance
Avant de céder à l’humanité
Le rayonnement de la vie
L’éternel au plus fort de son art
Leur a crée chacune
D’une singularité étrangère
Qu’il parait difficile de ne pas
S’embrouiller lors du choix
De la quête de cet être sublime et
Exceptionnelle
Que l’on voudrait avoir éternellement
Pour soi
Parole de poète
Parole de rêveur
Délire du poète
Prétexte d’écriture
Diriez-vous
Mais il faut reconnaître que
Votre beauté naturelle
Désarme tous les hommes
Il serait malhonnête bien que poète
De dire que je ne tombe pas de nue
Devant votre charme
Chaque homme qui croise le chemin d’une fleur
Ne résiste pas de se payer le luxe
De l’avoir en exclusivité
Ah Dieu ?
Que de charme est fait ton paradis
Chaque fleur est un paradis
Mais un paradis factice
Pourtant, pour sa création
Tu n’as pas fait dans l’économie de
Ton talent d’artiste
L’architecture fut assez magnifique
Mais, il a manqué la plénitude
De la sagesse.
Et du coup tous deux
Nous avons manqué de sagesse
Femme,
Chaque jour
Je lis ma dernière heure
Ma dernière minute
Ma dernière seconde
Mes jours s’abrègent
Je vais bientôt plonger dans
Le sommeil éternel
Tes démons me terrorisent
Du jour ou j’ai mangé ta pomme
Je suis devenu adulte
L’âge adulte m’a trahi
Enfant, j’étais dans un monde Angélique
L’enfant ignore les différences
L’enfant ignore les envies de rivalités
Or, en mangeant ta pomme
J’ai découvert ma nudité
Et j’ai lu ta différence
En cela, j’ai fui l’appel de Dieu
Adam,
Le père m’ a appelé et
Je tardais à aller à son appel
Ainsi,
Ce paradis fut effacé de nos yeux
Comment retrouver le tendre enfant
Que je fus ?
Comme recouvrer l’enfance
Ce temps angelique
Ce temps idyllique
Cet âge d’or
Que de feux brisent mon âme !
Seigneur
Mille excuses
Ah paradis,
Pour si peu
Je suis passé à côté du bonheur
Continuel
Et éternel
Satanée fleur
Que la femme.

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Commentaires

kaptueflorian
Répondre

Si cette imaginaire des textes bibliques avait truqué le sexe de Dieu! la femme est transcendantale à l'homme. arrêtons les sottises... et le diable en rit encore .... ce sont les hommes qui depuis la nuit des temps font la guerre.