ces élans de coeur de Dieu

7 novembre 2014

ces élans de coeur de Dieu

NOS INVITES LES FOURMIS,
Il existe dans notre Afrique une logique que sans etre initié à la tradition ou aux mœurs de mon peuple, vous ne pourrez rien comprendre ou saisir. Ah brave fourmi, sacré liaison.
Je n’avais jamais compris la joie que inondait Wabo Tayautué, non grand-père quelques heures apres le sacrifice auprès de l’arbre sacré. Qui représente notre chapelle familiale ou sur les restes de nos aïeux qui sont préservés dans une case faite d’une manière traditionnelle. Sa forme est ronde, la toiture faite de pailles, les murs en bambous sont ficelés en terre battue. Si de son coté architecturale cette case n’est pas d’une splendeur inouïe, cela n’enlève rien de son mérite au plan de vue culturel. J’ai souvent pensé que c’est pour garder éternellement son importance traditionnelle et ce depuis de millier d’années que seules les lianes, les bambous et la terre cuite servent de matériaux de construction. Cette singularité est le dénominateur commun à ce genre de case dans plus d’une concession à l’ouest du Cameroun. Une raison de plus pour dire que la vision des géniteurs de l’Afrique antique reste présent dans nos esprits. Nous qui, croyons que ce sont des siècles révolus. D’ailleurs en quoi les géographes et les urbanistes contemporains pensent que leur vue ou conception sont si originales, euxueurs et audacieux que celui des anciens ?
Pour construire les cases où reposent les crânes de nos aïeux, il faut du génie. Pour savoir comment passer les lianes, disposer les bambous et que dire de la toiture en pailles ! C’est toujours avec nostalgie de revivre les mémoires anciennes que je représente l’Afrique. Bien que je vi en ce siècle, j’appartiens au siècle jadis. Je trésaille toujours de joie lorsqu’il s’agit de revivre, ou de réinventer d’une manière ou d’une autre la mémoire collective du temps jadis. Cet illogisme africain d’un autre siècle comme disent les contemporains exalte en moi mon égo ou la particularité d’etre africain. En principe, nous sommes de pauvre créatures humaines vivants dans un micro monde. Nous vivons dans un monde inférieur à celui des cranes et des forces invisibles. Les divinités vivent dans un ultra monde, supérieur au notre et agissent sur terre par des forces occultes sur les pauvres personnes que nous sommes. Nous sommes des innocentes victimes d’un déterminisme préétabli en un cadre par rapport à notre joug culturel initial.
Ai-je péché parceque, je reconnais la logique en ce qui concerne les étapes de la hiérarchie à respecter dans la mythologie pour atteindre le saint père, on passe par le canal des invisibles de nos supérieurs et que les fourmis et d’autres animaux jouent un role déterminant dans le processus ? Les cranes constituent le facteur principale qui consolide la large famille africaine. Sans les rites que l’on fait autour d’eux, la famille se serait dejà effondrée et le nombre de cas d’insectes incontrolable. Ce qui mérite d’etre bien souligné, qu’on le veuille ou non, nous sommes de l’Afrique où les feuilles de l’arbre parlent où les cris d’animaux sont des signes à interpréter. Ceux qui sapent sans comprendre grande chose à nos traditions ont tort et allez y demander ce que signifie le langage des fleurs chez les occidentaux.
Si d’aucuns ne pénètrent en profondeur nos coutumes, rites etc… Nos traditions leur paraîtront illogiques et absurdes. Nous avons bonne conscience que les fourmis restent une liaison indispensable entre nous et nos aieux.
Comment, allez-vous demander ?
Mon grand-père me disait toujours quelques temps apres qu’il eu offert un sacrifice. Les messager des aieux sont venus; le futur est une réussite, il était au rendez-vous. Les aieux acceptent l’offrande ou les sacrifices que nous venons d’exécuter. De quel messager parlait-il des fourmis ? Bien sure comment présageait-il ? Ou comment présentait-il la réussite des sacrifices ? Les fourmis gagent de réussite lui donnaient des signes et des repères.
En effet, ce sont ces fourmis qui au pied de l’arbre sacré portaient le contenu du sacrifice pour la destination inconnue des chemins qui mènent à la rencontre des divinités et au lieu où reposent nos ancêtres.
Meme enfoui dans les profondeurs de la concession, des entrailles du sol. Les fourmis leur amenaient leur part de repas. Ainsi la communion entre celui qui offre les sacrifices et les divers s’opérait harmonieusement par le service des fourmis qui sont une entité indispensable pour la réalisation de l’osmose. C’est sur ce mythe que se construit du moins que c’était construit l’Afrique et l’harmonie entre certains bestioles et l’Homme. Ces mythes, font de l’Afrique une terre d’illogisme de l’irrationalité. C’est parce que vous n’avez pas foi en nos cultures qu’elles paraissent absurdes. Pourtant ces absurdités font la ligne de la démarcation entre la culture d’autres cieux et le notre. Elles sont la racine de notre fierté culturelle et traditionnelle. Ces principes de base de notre tradition démontrent que nos aïeux avaient une compréhension et une appréhension du monde invisible. Ce chemin de captation du monde mystique et mythique répond à la vision d’un peuple millénaire. C’est notre manière d’affirmer notre spécifité. Qu’importe que vous voyiez en cela la superstition, l’irrationnelle, l’absurdité. En compte le monde de l’invisible n’est-il pas incompréhensif et mythique pour des pauvres essences que nous sommes ?
Le monde en lui-meme ne continue pas à etre en nos yeux toujours mystique et mythique ? Mon grand-père Webo Tayautué me disait souvent Flori, si vous voulez réussir dans la vie, il faut savoir aménager tout ce qui nous entoure. Nous devons rendre joyeux meme les animaux pour que dans leur concert, ils chantent et célèbrent les bienfaits que notre générosité leur accorde. Ainsi en marquant de part et d’autre l’équilibre et l’équité social tout plaide en notre faveur devant nos ancêtres et des divinités qui sont des entités des forces obscures qui se manifestent en tout lieu et en diverses créatures.
C’est çà notre Afrique mon petit-fils. Nous sommes tenus par un équilibre social qu’il faut respecter. Chaque créature concourt à notre bien etre et il ya des animaux spécifiques qui sont prédisposés à nous conduire et à nous réconcilier à un monde spirituel dont notre condition d‘Homme reste un handicap. Si la poule, la chèvre et la silure sont des animaux que nous abattons, sacrifions et offrons en diner à nos aïeux et certaines de nos divinités, les fourmis sont des intermédiaires; des conducteurs, des agents de liaison car où se cache une divinité, la fourmi le surprend et l’offre sans doute sa part de repos. Que la divinité sort figée en un arbre ou sous la terre aucun chemin ne s’obtruci aux fourmis à l’heure du rendez-vous divin. Ainsi, la fourmi joue sa partition dans le concert des rendez-vous et des surprises parties métaphysiques. Au terme, mon grand-père renchéri, ces histoires peuvent vous paraitre insensées soient des faits divers des in solides des chiens écrasés mais on l’a enseigné et aujourd’hui c’est à mon tour de retransmettre ces enseignements à la génération suivante afin que la mémoire de notre peuple ne se meurt. Je vous lègue le testament culturel de l’Afrique que j’emporterais dans ma tombe.
C’est toujours avec une grande liesse que mon grand-père remémorait les contours du mystère de notre culture. Je reste nostalgiquement de vivre ces instants magiques d’instance communion entre un grand-père et son petit-fils. Ces moments étaient reliques et c’est ça qui fait de moi un homme d’autre fois. Si vous aussi vous aviez en la chance de partager en communauté de tel enseignement et événement, vous seriez aussi hanté par la nostalgie de vivre et de comprendre les merveilles du siècle passé. Mon grand-père utilisait la littérature orale pour m’ingurgiter ces pans mythiques de notre culture.
Aujourd’hui si vous avez foi à la vision de notre Afrique telle que pensée par nos aïeux joignez-vous à moi et qu’en écriture nous mettons sur du papier les mémoires anciennes pour qu’elles perdurent à l’action du temps. Ainsi : la génération future ne perdra pas nos repères, la trajectoire de l’Afrique profonde.
Jeune africain. C’est le devoir de la restitution et de la sauvegarde de la mémoire ancienne qui nous interpelle.
Nous quoi sommes initiés, devons-nous taire d’audace de rivaliser d‘adresse avec d’autres cultures ? Le défi est culturel et dans cette lutte sans merci, la culture qui aura en le plus d’écoute, le mieux diffusée et médiatisée sera celle qui dominera le siècle futur.
Nous devons réinventer le notre et la proposé au globe. Ne nous enfermons pas dans les carcans primitifs et stéréotypes des cliches que nous propose d’autres civiles étions pour dire qu’elles sont évoluées et reçoivent l’onction divine. La notre est loin d’être la meilleure mais déparasitons-nous des vecteurs qui n’imbibent que toute idée développementaliste ou évolutive. Si nous ne sauvons pas les vestiges du siècle passé. Qu’est-ce qui prouverait à nos progénitures que nos aïeux ont vécu. Pensez à cette question et n’oubliez pas que le devoir nous interpelle et que nous allons répondre au défi du siècle futur. Grand-père racontes-nous une seconde histoire, celle qui berce nos sommeils et berceront le sommeil de nos enfants. Raconte donc, nous sommes accrochés à tes lèvres.
Parle, parle donc….
Il était une fois…, raconte aie !!! Rallumez le feu. Où est le tronc frais d’acajou qui doit supporter le froid de la nuit ?
Nous allons de ce pas le chercher. Juste un instant, donnes-nous la chance d’avoir un croquis ou une copie de toi car, l’Afrique se dessine et se résume en toi. Vous n’êtes sur terre qu’une petite poignée. Passé votre génération nous perdons les mémoires de l’Afrique si nous n’usons pas des tocs pour vous encensé afin que vous nous donniez les secrets de notre beau continent.

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Commentaires

kaptueflorian
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Avez-vous déjà établir la liaison métaphysique qui pourrait y avoir entre les rats et les fourmis ? Ce texte instruit sur les fourmis cacherait une œuvre inédite intitulé 'le diner des rats ' dont j'avais dédicacer à Madame Monkam janette, directrice générale de la résidence hôtelière la Falaise.avez montrez la cachette des arachides aux rats? si vous faites de même pour les fourmis, vous êtes perdu et pourquoi , par ce
que ces deux animaux qui s'aiment servent des courroies pour rencontrer l'éternel dans la mythologie Bamiléké et sont complémentaires.Ils nous rappelle la gratuité de la vie que Dieu nous a donné .. et du coup , il faut se poser des questions . la terre promise, le paradis d’éden nous l"avons perdu parce que Dieu nous l'a légué avec beaucoup de facilité. ces animaux qui se sèment pas mais récoltent à notre place pour l’éternel à notre place dénote que nous nous sommes éloignés de Dieu