comment les exclaves de mon grand-père le celèbre wabo tayoutue se sont affranchis

24 décembre 2014

comment les exclaves de mon grand-père le celèbre wabo tayoutue se sont affranchis

Mon fils il faudrait que tu te marie et me donne mon petit fils.
Quoi ?
Mon fils est-ce que ça va vraiment bien la en bas ?
Qu’est-ce cela veut bien dire papa ?
Ah le pauvre, il n’a rien compris, tu as dix huit ans et jamais je ne t’ai surpris dans des camaraderies avec les filles de ton âge. A ton à âge on m’appelait chaud lapin parmi les esclaves de notre gentil maitre, les filles pour avoir mon exclusivité bataillaient dur, tous les coups étaient permis, une lutte acharnée, d’aucunes seraient même au point d’empoisonner leur adversaire.
Tu te cramponnes à tes questions politiques et philosophiques, pense tu que Dieu fut fou de faire de nous une race d’esclaves ?d’ailleurs pour ta bonne gouverne laisse moi t’instruire que notre maitre Wabo Tayoutue est un très bon maitre.
IL a banni le fouet et nous accorde beaucoup de répit, profite s’en pour enfiler des jolies filles et donne moi au plus vite mon petit fils. Je ne t’invite point telle une abeille à butiner toutes les fleurs, seulement je veux un enfant de toi.
Je veux des héritiers qui puissent après nous continuer notre lignée, la dynastie des Tapiam, le chaud lapin, l’esclave de Wabo Tayoutue.
Alors là , ne compte point sur moi, tu peux dire adieu à ce vieux rêve qui t’habite, je ne veux plus ensemencer de nouveaux esclaves pour ton maitre que tu estime bon et qui, nous laisse en captivité.
Voilà ce dont tu veux et tu implore Dieu de toutes tes forces à rendre pérenne notre caste d’esclave car il ne fut pas con ni fou de faire de sorte que congénitalement, nous soyons depuis le sein de nos mères être ses esclaves de génération en génération.
Le hasard voulu que je sois ton unique enfant et qu’avec l’âge en ces jours tu ne soi plus à mesure de procréer. Je ne consentirai avoir un fils que si je suis définitivement affranchi. Je n’entends point engendrer autre esclave.
Cette phrase sonna comme un couperet sur la gorge de Tapiam.
Comment Tapian devint l’esclave de Wabo Tayoutue ?
Il fut acheté pour dix cauris, la monnaie ancienne à un commerçant dont les parents créanciers n’avaient pas pu payer les créances et, donna la mère de Tapiam en compensation.
A l’âge de cinq il se mit au service de mon grand-père, à l’âge adulte, il contracta un mariage et de cette union, naitra petit cinquante, son fils rebelle. Celui qui deviendra l’icône de la rébellion des esclaves chez Wabo Tayoutue et d’où partiront les flammes de la liberté qui, affranchira dans un large consensus plusieurs esclaves.
Petit cinquante a eu le mérite de faire tourbillonner les réflexions de Tapiam, de susciter en lui des interrogations sur l’avenir de ceux qui viendront de ses gènes d’esclaves, resteront –ils esclaves comme leurs géniteurs chez des tiers après parfois plus de cinquante années de servitude ?
C’est de cette réflexion que Tapian face au refus de son fils à faire naitre un autre esclave, s’est questionné sur la valeur marchande de son achat par son maitre.
Que valaient dix cauris après qu’il eut travaillé plus de cinq décennies chez les wabo tayoutue ?pour dix cauris, sa lignée était –elle condamnée de demeurer des esclaves de génération en génération ?
S’en était trop, se dit-il, quand il prit conscience, c’est ainsi qu’une ouverte s’ouvrit entre le lui et son maitre, cette guerre deviendra très tôt la lutte des esclaves pour leur remise en liberté.
L’on découvrit des cet instant, que Tapiam avait des attitudes guerrières et que seul son déficit intellectuel avait ombragé ce talent.
L’on pu comprendre le pourquoi petit cinquante depuis le sein de sa mère était un garçon téméraire. Tapiam, le chaud lapin avait laissé les bas des femmes pour conquérir sa liberté,en compagnie de son fils, qui avait décidé de ne rendre pérenne sa lignée si elle demeurera esclave.
Sur inspiration de petits cinquante un bouts d’homme assez courageux, Tapiam coopta dans chaque concession de meneur d’hommes, ainsi d’une manière souterraine, et inopinée, fut né le mouvement anti-esclavagiste mené des mains d’esclaves.
Les humeurs des contestations à l’ordre des patrons virent jour, d’aucuns dans des élans houleux menèrent des razzias dans les plantations ou ils exerçaient en servitude.
Après quelques années les esclavagistes, excédés par les révoltes des esclaves, de conciliabules en conciliabule, décidèrent d’accorder la liberté aux esclaves.
Les hommes du ventre mou du mouvement anti-esclavagiste furent installés par leur maitre aux extrémités des plantations.
Enfin petit cinquante pris femme l’histoire raconte qu’au bout de deux ans sa femme donna naissance à un joli garçon.

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