pourqoui les africains traitent en condescendance les femmes en matière de sucession

26 décembre 2014

pourqoui les africains traitent en condescendance les femmes en matière de sucession

Afrique, pourquoi les femmes ont toujours été vu au rabais ?
Nous sommes au 21 siècle, le siècle de toutes les offensives féminines, elles ont ravi une journée de l’année et elle se célèbre le 8 mars pour commémorer l’émancipation effective de la femme en Afrique.
Sans raviver les flammes d’une quelconque querelle, sans être misogyne, sans pour autant vouloir aller contre le fait de voir la femme jouir des mêmes avantages que la gent masculine, le droit à l’instruction, à un salaire égal pour un boulot égal, le droit à la promotion aux postes clés de la nation, directeur d’entreprise, ministre, président de la république etc. … il ne fait pas bon pour un Africain de n’aligner que les filles comme enfants sans sa lignée.
Les mentalités ont certes évolué mais pour des raisons évidentes à nos mœurs et coutumes, céder son héritage coutumier à une femme reste un geste maladroit et un dépit.
Elles sont toujours traitées avec condescendance et doivent tôt ou tard céder cette succession à une tierce personne notamment à l’un de ses fils garçon.
La succession de mon arrière grand-père maternel a connu un pareil problème et celle chez qui, il avait cédé son héritage coutumier s’est arrimer à la donne traditionnelle.
Que s’était-il passé ? Mon arrière grand-père eut trois filles, quand il sentit la mort arriver en toute enjambée, il coupa une touffe de sa chevelure et confia ce trésor à un notable, l’un de ses pairs marabouts et membre du clan des neuf notables qui, ne sont en réalité que neuf courants de forces mystiques qui convergent vers d’autres forces épars au village pour protéger le roi et veiller sur la population.
Ce proche remis la touffe des cheveux attachée dans un mouchoir à l’élue du trône. Malheureusement, mon arrière grand-père maternel s’était refusé d’initier cette dernière à sa tâche de marabout qui du moins reste une fonction innée dans la famille, un appel du destin.
Ma famille raconte qu’au moment de rendre définitivement l’âme, il chassa toutes ses filles et vomi tous ses pouvoirs dans un endroit secret.
Mort, une de ses filles notamment celle qui détenait la touffe des cheveux devint son héritière mais elle n’assuma jamais en réalité les fonctions dignes à son rang de notabilité.
Elle céda le trône quarante ans après à l’un de ses fils et ce dernier pris acte et fut attaché au trône de son grand-père après un rite d’initié et surtout avec l’accord de ses parents paternels chez qui , notre famille maternelle avait fait une demande les suppliant de nous donner ce fils contre n’importe quel présent.
Après l’accord des deux parties, ses parents étaient allés dans leur case sacrée en compagnie de celui sur qui le dévolu avait été jeté les jujubes, nourrir les crânes, expliquer pourquoi ils devaient nous permettre d’aller avec l’un des leurs.
Presque toutes les familles dans lesquelles on y retrouve dans la lignée que des filles pour succéder au trône, suivent la même gymnasie.
Les canons d’héritage en Afrique, une société purement patriarcale sont balisées pour n’investir que les hommes au trône.
Accoucher que les filles c’est laisser son trône aux termites mais de plus en plus, il y ‘a des voix qui s’élèvent pour dire qu’une fille peut parfois valoir une dizaine d’hommes.

une chefferie à l'ouest-cameroun
une chefferie à l’ouest-Cameroun
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