Bamoudjo ,pour la gestion efficiente et optimale de nos capacités

20 janvier 2015

Bamoudjo ,pour la gestion efficiente et optimale de nos capacités

Lorsque Monsieur KAMKUMO Joseph prend les rênes du COCEDEBAM en 1990, les Bamoudjo comptent déjà parmi les peuples naufragés de L’hégémonie expansionniste Bandjoun. L’élection de Monsieur KAMKUMO Joseph à la tête du Comité central du développement du peuple Bamoudjo donne un nouveau coup d’éclat et un élan neuf. Elle assure une transition et met fin au balbutiement du peule qui pensait qu’il fallait pour ce combat mettre du vin neuf dans des vieilles outres ou, alors casser les vieilles outres et verser le vieux en parlant de l’UGB (Union Générale des Bamoudjo). L’enfantement du COCEBEBAM ne s’est pas fait sans des couacs, il s’est opéré difficilement. Il fallait avoir des raisons nobles pour battre en brèche le réseau de Monsieur BOPDA Chrétien le leader charismatique de L’UGB. La toute première tête de proue du mouvement contestataire de l’annexion de Bamoudjo par Bandjoun. Monsieur KAMKUMO Joseph face à son concurrent à usé d’un peu de mépris en concert avec une frange de notables et les discordances entre les deux leaders se sont pas faits attendre. Toujours est-il la raison du COCEDEBAM a finalement triomphé et il a pris la suite de Monsieur BOPDA Chrétien et s’est jeté dans la gueule de l’UGEB (Union Générale des Elites Bandjoun) en espérant ressortir des entrailles de l’adversaire avec Bamoudjo classé en chefferie de 2ème degré.
Ce confit fratricide entre Bandjoun et Bamoudjo est jalonné au cours de l’histoire par le règne des rois marqué tantôt d’une amitié débordante. Ce fut le cas entre BOPDA FOAMOUDJO patrice et KAMGA Joseph (1925-1975). Et d’une rivalité sans pareille, ce fut le cas entre TEMUEDJOU ET FOTSO II (1900-1925) l’époque ou les historiens situent à peu près le règne de ces deux chefs. Néanmoins l’héritage que cette amitié controversée de rois Bandjoun et Bamoudjo a légué aux deux peuples reste ce conflit latent, insidieux, sournois dont les relents, sapent les élans de sympathie des membres des deux communautés dans les différentes villes du Cameroun. Qui était BOPDA Chrétien ?
BOPDA Chrétien avant les années 1990 fut le phare, le guide et la tête de proue de l’UGB. Il fut coopté à ce poste par sa Majesté BOPDAFOAMOUDJO Patrice en remplacement de SOUOP CHEWA licencié du poste de secrétaire du chef pour des raisons dont certaines langues détentrices de l’histoire refusent d’étaler dans les colonnes de la presse.
L’on se souviendra encore pour longtemps de Monsieur BOPDA Chrétien, distingué de sa Barbiche de bouc, il a rayonné dans l’arène politique du KOUNG-KHI pendant plus d’une vingtaine d’années comme le farouche contestataire de l’hégémonie BANDJOUN et est reconnu dans les salons ministériels comme la figure emblématique et incorruptible de la cause indépendantiste des Moudjo vis-à-vis des Bandjoun. Paré Puissance surnaturelle parce que protégé des lieux sacré et des divinités du peuple Bamoudjo, il a survécu à plusieurs atteintes à sa personne.
Cette puissance et sa capacité, prompte à réagir aux assauts Bandjoun et sa vivacité dans les milieux Bamoudjo, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest pour les expliquer le niveau de lutte atteint et des efforts particuliers et collectifs qui restent à fournir font de Monsieur KAMKUMO Joseph en dépit de leurs dissensions, une paire d’hommes à la même valeur intrinsèque. KAMKUMO Joseph ne pouvait être autre que son successeur naturel. Même si tout ne s’est pas déroulé à l’époque dans le strict respect de la règle de l’art en ce qui concerne un successeur naturel, au delà des querelles et des inimitiés de l’un par rapport à l’autre, tous ceux qui ont connu BOPDA Chrétien et ont vécu le quotidien de KAMKUMO Joseph peuvent témoigner qu’à l’égard de la gestion de la situation conflictuelle avec les Bandjoun, les deux hommes ont le même tempérament, le même abnégation, l’acceptation des risques même au pire de laisser la vie, l’élan du don de soi l’acceptation des railleries ou des moqueries de leur Co-villageois. Ceci se résume en une seule chose, l’amour pour leur village et leur peuple. Ils ont montré un amour indéfectible pour le village et leur témérité à accompagné chacun dans ses actes de bravoure face parfois aux assauts guerriers des Bandjoun.
Tout l’élan de sympathie que je dégage pour Monsieur KAMUKUMO Joseph, n’empêche pas de jouer en tant que homme de médias, mon rôle d’avant-garde et de questionnement.
Si je célèbre Monsieur KAMKUMO Joseph, ce n’est point un handicap de l’interroger sur la question de SOCOCAM (société coopérative de Bamoudjo) ou il a montré ses limites en tant que gestionnaire du patrimoine commun. Il faut d’ores et déjà admettre que son projet de création de cette unité était louable et était une alternative pour mettre en valeur et d’une manière optimale notre campagne mais ce projet s’est avéré être un fiasco financier et ils sont nombreux les actionnaires à l’instar de KENGNE DIESSE Joseph, NONO benoit, Qui veulent des éclaircis sur opacité des fonds du SOCOCAM.
Cette société à son ouverture avait un capital qui se comptait en millions, qui fut englouti en si peu de temps. Les raisons de cet échec doivent être élucidées par les gestionnaires dont KAMKUMO Joseph était la tête de proue.
Les raisons jusqu’ici avancées sont des prétextes faciles et nous pensons que nous devons cesser de justifier nos échecs en prétextant toujours le conflit qui nous oppose contre notre géant BANDJOUN. C’est une proie facile et ne passe plus comme gage d’échec. Nous devons sublimer ce différent et voler parfois au secours de ce grand voisin et non se réjouir des multiples incendies comme celle du 10 Janvier 2015. D’aucun parmi les auteurs ont souvent même cité les Bamoudjo comme la main invisible des incendies qui ravagent très souvent la chefferie Bandjoun. (à lire dans le livre de Pierre TCHOUTEZO les royaumes bamilékés des origines à la mondialisation.)
Nous pensons en toute honnêteté que parmi les Bandjoun, ils existent des pro -moudjo et que notre échec doit avoir autre justification.
Le projet SOCOCAM n’est pas le seul échec, Bamoudjo infos de DJOYUM Bertrand liste autres projets qui ont connu des échecs similaires n’émanant plus de la responsabilité de Monsieur KAMKUMO Joseph
– Le projet d’eau potable
– Le projet gère par PREEFO Elisabeth
La gestion de la maison abritait la propharmacie jadis. Comment se gère l’argent perçu par les tiers comme loyer de ce local qui abrite depuis plus de dix ans un maître ? Dans quel compte cet argent qui, devrait normalement servir la cause commune à Bamoudjo est reversé ? Toutes ces distractions de fonds publics, n’émanent pas de KAMKUMO Joseph puisque les tiers sont connus. WABO Isidore l’actuel président du COCEDEBAM cumulativement avec son poste de président des élites Bamoudjo de Douala m’a l’air bien naïf.
J’admire son courage mais à mon avis on lui à donné une coquille vide, un tombeau à ciel ouvert. Un véritable cercueil, le COCEDEBAM qu’il hérite est dénué de toute valeur intrinsèque, de toute valeur morale et financière, de toute volonté humaine. Il risque endossé tous les échecs cumulés de ses prédécesseurs.
Il faut reconnaitre qu’en 1990, lorsque Monsieur KAMKUMO Joseph est élu président malgré les difficultés du village, le peuple Bamoudjo est prêt à se sacrifier totalement. Tel n’est plus malheureusement le cas ; à titre d’exemple, les Bamoudjo attendent qu’on les dit comment ont été géré l’argent cotisé pour la sortie officielle du chef au La’akam en 2011 puisque cette cérémonie n’a pas eu lieu.
Comment le président du CEBADO sachant que cette cérémonie était bâclée n’a pas tenu le peuple au courant ? Ces différents Couac ont progressivement sapés le moral des Bamoudjo. Ils attendent une excuse publique des leaders du CEBADO à cette époque là.
Monsieur WABO Isidore en janvier dernier, lorsque je l’ai rencontré après la sortie de ma brochure, je l’ai trouvé enthousiaste et déterminé à courir des nouveaux défis. Aura-t-il les capacités de redonner totalement confiance à la base. Il veut faire de nos réunions de véritables levées de fonds pour les projets de développement et de support économique pour encourager la sortie des jeunes Bamoudjo de la pauvreté par le financement microprojets etc. …
Nous savons qu’une association comme Mugo Samali dont NONO Justin assure la présidence depuis sept ans a les capacités d’une telle initiative pourquoi pas la famille TOMHE et bien d’autres… ?
C’est peut -être vers cette vision que le nouvel homme fort du CEDEBAM tente d’imprimer qu’il faut se tourner. Seulement il ya un grand travail à faire à la base et les vrais travailleurs sont peu.
La critique est aisée mais l’art est difficile.
Monsieur WABO Isidore devrait compter sur tous, et les élites doivent encore se mobiliser. Pour ceux qui se sont senti abusés, nargués par les congénères ils doivent essayer de pardonner et la population devrait être reconnaissante et garder désormais son langage ordurier. Nous avons tous vue KENGNE DIESSE Joseph, léwé pierre, Taffo Issac et bien d’autres Monsieur NONO Benoît se dépenser financièrement pour tous sans réserve. Que leur avons-nous réservé quand ils ont perdu un peu de leur élan financier ou leur différente source de revenus ? Des injures Brefs cesons d’être un peuple caractérisé par l’hypocrisie et la barbarie.
Cependant, qu’importe nos nombreuses discordances, l’important est de créer une nouvelle synergie.
Que ceux qui peuvent se donner encore pour tous s’élèvent d’un cran de nos vieilles habitudes et continuent à tendre la main aux jeunes. Ainsi le nouvel chef de la communauté Bamoudjo à Douala sa Majesté TAMWA Jean doit continuer à pouvoir des emplois aux jeunes et se ménager de distraire les fonds des multiples projets dont il est désormais le principal gestionnaire.
Reconnaissons les valeurs parmi nous et célébrons-les, sa Majesté KENGNE Anatole en mettant sur pied une nouvelle dynamique ne devrait pas jeter l’opprobre sur les actions de ceux qu’hier ont occupé des postes clés au sein de la communauté.
Ils ont œuvrés longtemps pour ce village. Qu’importe que nous déplorons leur faute de gestion, aucune œuvre humaine n’est parfaite.
Au delà des humiliations, leur courage d’avoir été des têtes de proue de la locomotive Bamoudjo. C’est dans cette optique qu’il faut anoblir Monsieur KAMKUMO Joseph et les notables qui ont pensé à faire nommer différents chefs de Bloc dans notre vaste campagne. Ce projet est une stratégie pour parer à l’occupation illicite de notre campagne des autres FOTSO Victor ou certains gros calibres qui pourraient suivre son exemple.
Cette stratégie est d’un double enjeu politique ou visée. Elle est désormais un argument important à faire valoir à l’administration pour lui montrer haut bien combien sont déployés les Mondjo sur un vaste territoire et en terme d’habitants. Cette raison pourrait nous aider à demande sans hésitation au vu de nos nombreux quartiers l’élection de notre chefferie en 2ème degré.
Pourquoi la chefferie Bamoudjo décolle pas t-elle totalement ?
Il ya quelques notables qui font une révolte sourdine et s’accordent pour ne pas reconnaitre la légitimité de Sa Majesté KENGNE Anatole.
Pour la petite histoire, en 1967 sa Majesté BOPDA FOAMOUDJO Patrice est victime d’une maladie. Le prince KAMGA Marc se porte officiellement comme celui qui assurera toutes les dépenses pour les soins de santé de son père, chef Bamoudjo.
Curieusement après que le moi des Bamoudjo ait retrouvé la santé, KAMGA Marc demande être remboursé sur la totalité de ses dépenses. Pour ce fait, il s’approprie les champs de caféier du roi. Ceci sonne dans les oreilles des Bamoudjo comme une humiliation de leur chef, un scandale familial, un crime de lèse Majesté pour d’aucuns.
Le roi est désormais dépourvu de son plus grand trésor et malgré les indignations du peuple, KAMGA Marc brille par son arrogance et cette grosse tête le conduit quelques années plus tard en séance plénière des princes Bamoudjo à Rayer son nom dans le registre de la lignée du chef BOPDA.
En 1987 lorsqu’il se porte comme successeur à son frère LOUODOM David, cette succession divise le peuple et créée des tensions entre les princes.
Tout compte fait, il est porté au trône précipité par l’urgence de ne pas laisser la chefferie aux mains de FOTSO Victor et NGNIE KAMGA qui, installeront NJINJOU Maurice, le frère consanguin de KAMGA Marc d’obédience Famla II.
Certains notables s’attendaient cette fois ci qu’on aille chercher le fils de LOUODOM David dont-ils pensent que le trône l’appartient légitimement.
Peut-on donner la succession à une famille qui depuis une trentaine d’année pratique la politique de l’autruche en terme plus simple la politique de la chaise ride ?
Dans tous les cadres institutionnels du village et même des milieux dits informels. Deuil funérailles, assemblée sportive et culturelles ils sont absent.
Ces notables et les princes désistent font de l’agitation. Sans faire l’apologie de KENGNE Anatole dont certains voudront qu’il assume les égarements de son géniteur, ce dernier depuis son retour du Canada est dans les cercles du village. D’ailleurs nous pensons que cette fraction réticente à sa Majesté KENGNE Anatole fait profil bas puisqu’il ressort d’un procès verbal issu de la réunion des princes siégeant pour la désignation d’un héritier pour le compte du chef Bamoudjo que Monsieur KENGNE Anatole a eu le suffrage de tous.
On peu certes reprocher que le processus de cheminement au La’akam a été émaillé de plusieurs entorses du début jusqu’à la fin .D’abord de la personne qu’il l’à arrêté au lieu de la place publique. Ce dernier n’avait pas qualité dit-on. Et WABO TATUEWO aurait à sa sortie de la’akam inversé le sens des choses, WABO TATUEWA l’a conduit premièrement à la chefferie au lieu de chez WAFFO KAMNE et ensuite chez TA GUEKO.
Il ressort de certaines enquêtes que beaucoup de choses coutumières sont bloquées au village.
Pourquoi est-il difficile de trouver un consensus pour la succession de BOPDA FAOMOUDJO. De sources bien introduites, Sa Majesté BOPDA FAOMOUDJO a une grosse responsabilité sur le déclin du village. Celle la plus criarde c’est le partage de toute la chefferie à ses fils. Nulle part ailleurs ou observe les bizarreries de Moudjo. Une malédiction pour la chefferie certaines langues déliées affirment qu’il avait la mauvaise habitude de tronquer la succession de ses notables et que de chœur certains notables ont juré que sa succession ressemblerait à celle de ses confrères dont il passe le temps à falsifier le testament.
Voici ce que pensent certains notables Bamoudjo bien introduit dans les secrets de la chefferie. BOYOM Pierre et TAKU DJOMTUE affirment que les forces du Cosmos nous lâchent peu à peu parce que nous ne respectons pas les vérités qui sont sacrées.
Dans la gestion de nos affaires traditionnelles et coutumières. Ils sont du groupuscule de ceux qui pensent ainsi comme BOPDA Gabriel un des rares petits princes de la lignée de TAMUEDJOUN que, Sa Majesté KENGNE Anatole devrait démissionner et être consacré comme un grand WABO et être au rang de WAFFO KAMNE ou de TAGNOUOC.
D’ailleurs pour que les forces du Cosmos reviennent et pour que notre chefferie garde ses forces mystiques et l’emblème de sa puissance, il faudrait investir les vrais successeurs ceux qui doivent agir sans crainte d’y ressortir les pieds devant. Cette clique de notables affirme qu’il ya des lunes qu’aucun lieu sacré n’a reçu des sacrifices de l’huile, du sel, des jujubes et comment croyons-nous être encore dignes de recevoir d’eux une quelconque bénédiction ?
La force des trois lions qui gouvernent et protègent le village est absente car les successeurs investis Sont illégitimes.
Nous devrons investir un Taku Djomkoua, un Te Zie Tio et le chef du village qui ont en commun ce totem. La force de ces Totems doit converger vers celles épar²s des autres notables du village pour faire un seul et in divisible. De même il faudrait accompagner le nouvel TAGUEKO a véritablement intégrer le cercle des grands notables au sein duquel il jouit d’une place prépondérante.
Des successions comme celle de TAGUEKO et TAMO TAKAM doivent être à l’actif de tous et notamment de Sa Majesté KENGNE Anatole dont il n’est pas mendiant. Qu’il se réfère à l’histoire, il reconnaitra que son grand-père le feu Sa Majesté BOPDA FOAMOUDJO a sacrifié un peu de son pouvoir financier pour asseoir certains notables à son Epoque.
C’est aussi la vertu d’être un grand Homme.

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