papa

8 février 2015

papa

Mon feu père
Qui a su entretenir la flamme
Qui, jaillissait de mon esprit
Cet homme qui aimait si bien
Se moquer de moi

Qui affectait un air ironique
La ou je croyais exceller.
Me manque
Ton rire sarcastique
Ah Florian, tu n’es qu’un journaleux
Toi qui ne voyais en mes lettres
Qu’ennuis et absurdité
Tu croyais en tout, sauf au génie
De ton fils.

Réveille – toi de ta tombe
Et contemple mes livres
J’ai eu enfin un éditeur.
Il a cru à mes talents d’artiste
De poète et d’écrivain.
Dommage que tu sois parti sans voir
Mon triomphe.

Sans me voir triompher de mes craindre
De mes doutes.

Le rêve est devenu réalité
Dommage que tu sois parti
Sans me voir déclamer mes propres textes
Hélas !

Mais père, je garde de très bons
Souvenirs de toi.
Ta moquerie m’a donné la
Force et le courage de persévérer
D’être plus engagé.
De ma remettre en question
Bref de me surpasser pour te prouver
Un jour,
Que Florian n’est pas un fainéant.

Nos querelles m’ont permis de grandir
Nos rivalités m’ont permis de me surpasser,
De triompher de l’imbécilité
D’affirmer ma personnalité
Et d’asseoir ma notoriété de
Journaliste poète et écrivain.

Tu m’as soufflé un dynamisme sans pareil
Merci papa
Ton regard ombrageux
Parfois dédaigneux
M’ont porté un grand secours
Je ne le dirais jamais assez
Merci papa
Merci FOTUE Philippe

Étiquettes
Partagez

Commentaires