pour une discrimination positive

27 février 2015

pour une discrimination positive

UN CAS DE DISCRIMINATION NÉGATIVE
Ils sont nombreux ceux ou celles qui soufrent de cette discrimination.
Et les gouvernements Africains ne font rien pour remédier à cette honte humaine. L’on peut compter des bouts de doigts le nombre des gouvernants estropiés, « Aveugles, handicapés, sourds-muets etc. … » Qui ont patronné les ministères en Afrique. Pourtant ce sont des hommes pétris de talent ou de génie à qui nous refusons volontairement d’accorder une chance, de leur accorder notre sourire, notre amitié et non un regard compatissant mais de la reconnaissance à l’issue d’un essai qui sont méritants et peuvent triompher des situations les plus désespérées. Nous refusons d’accepter qu’ils peuvent rivaliser d’adresse avec « les hommes normaux » que nous sommes. D’aucuns ont connus sur le chemin d’école des handicapés brillants de sagesse et d’intelligence dommage, qu’après un parcours scolaire éloquent ils sont réduits à des hommes de moindre importance et ce pour ceux ou celles qui ont eu de la chance.
La discrimination négative, nous l’avons approprié comme un baromètre, une priorité des exigences de la performance et de la concurrence loyale quant il faut postuler. Nous ne devront pas chercher des voies et moyens à l’intérioriser comme un principe ou un critère de sélection. Je reste sidéré par le sort d’une victime de cette fameuse discrimination. en 2014, j’étais responsable d’une laverie. L’un de mes agents était un sourd- muet, Un ardent et vaillant guerrier mais toujours mis au banc de touche en raison de son handicap, il ne jouissait pas des faveurs parmi la clientèle. Tous les clients à l’exception de certains que j’arrivais à convaincre pouvait le donner du travail. Alors un jour, j’ai posé cette question aux clients. « Pourquoi ne l’aidez-vous pas à surmonter son handicap et à le faire vivre dignement comme tous les autres Hommes ? Préfériez-vous qu’il devienne une charge familiale ou se mette en bordure des routes pour quémander nourriture, habits et tous… ? Dès ce jour, la chance pour ce sourd-muet pour avoir accès aux véhicules des clients augmenta d’un cran.
Ils sont nombreux et même des épileptiques qu’à la découverte de leur carnet de santé sont exclus du poste à pourvoir. Ils sont meurtris dans leur chair et dans leur conscience et parfois sombrent dans une détresse profonde au point d’en sortir les pieds devant ou à tout jamais défaillants totalement.
A chaque fois, il faudrait établir notre degré de responsabilité dans la déchéance de ces Hommes.
C’est écœurant de suivre leur détresse un soir, j’étais invité au centre de santé mentale Saint Benoit Menni. Je fus attablé aux côté d’un épileptique de quatorze ans, élève en classe de quatrième dans un des collèges de la ville de Douala. Plongés dans des causeries, il m’a ouvert son cœur. « Un soir, j’étais en fête avec les amis quelques instants après, j’ai perdu connaissance et ce ne fut que le lendemain que j’ai su être à l’hôpital et l’on m’a raconté les événements précédents tout en me conseillant des gestes utiles et des précautions à prendre désormais ».
Je suivais attentionné le discours de ce gamin et après il y a eu comme une coupure et il me posa l’instant d’après cette question.
Est-ce que je pourrais être demain un grand footballeur à l’instar de Samuel Eto’o ? C’était mon rêve. Ne sachant quoi répondre, j’interpelle un soignant psychologue de l’hôpital. Ils sont nombreux dans cette ténébreuse situation et ont besoin des accompagnateurs sérieux et sérieuses pour les aider à sortir de ce bourbier.

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