2004-2015,jugeons voir si Paul Biya a des circonstances atténuantes.

1 avril 2015

2004-2015,jugeons voir si Paul Biya a des circonstances atténuantes.

Le 31 Décembre 2007 dans son message de nouvel an, le chef de l’Etat disait : « Nous ne pouvons plus attendre que les dossiers passent d’ateliers en séminaires, de séminaires en comités sans résultats visibles. Aujourd’hui l’heure est à l’action. Secouons l’inertie, levons les obstacles, fixons-nous les objectifs, arrêtons les calendriers et (…) respectons-les ».
Pour s’en convaincre que résolument le gouvernement Paul BIYA était en action, le Ministre des travaux publics en 2011, son Excellence MESSENGUE AVOM Bernard affirmait que depuis l’année 2000, le Cameroun a le plus grand réseau routier en Afrique Centrale, soit 25% de routes bitumées de l’ensemble du réseau. Six piliers essentiels sous tendaient la politique des grandes ambitions du GOUVERNEMENT BIYA.
– Le désenclavement
– Les reformes institutionnelles
– La création emplois
– Le partenariat public-privé
– La nouvelle stratégie route rurale
– L’intégration nationale et régionale
Depuis lors nous avons vu l’offre énergétique s’améliorer, des nouvelles infrastructures ont vu le jour. La construction du port en eau profonde de Kribi est un projet qui a entrainé la création des emplois et ce port en eau profonde permettra de mettre en place une véritable chaine industrielle au Cameroun. Par ailleurs de nouveaux chantiers de réhabilitation et de construction des routes aussi bien urbaines que nationales. Ceux qui sont à Douala peuvent témoigner de la construction d’une autoroute à double voies entre Douala et Yaoundé ; le bitumage de la route Ayos-Bertoua se poursuit.
Dans cette même lancée, le programme de l’amélioration de l’habitat social par la construction de 10 000 logements et de 50 000 parcelles aménagées est sorti de ses balbutiements. Le gouvernement préconisait pour le secteur agricole à moyen et à long terme des ressources financiers substantielle mais aussi de développer à grande échelle des filières agropastorales et d’adapter des mesures permettant d’évoluer progressivement vers une agriculture intensive. Ceci était également pour parer la route à la vie chère dont à l’issu du conseil ministériel du 07 Mars 2008, un ensemble de mesures ont été mises en application sur la baisse des produits de grande consommation et l’approvisionnement optimal du marché en denrées de premiers nécessité.
L’incitation à la création des PME et l’initiative des micro projets qui sont des canaux actifs de génération de revenus pour les pauvres et l’initiative aux grandes entreprises à conclure des contrats de sous-traitance avec les PME-PMI, pour un accès au capital est louable.
Pour lutter efficacement contre l’exclusion sociale des groupes défavorisés les politiques ont été prises par les autorités avec la participation des acteurs sociaux intéressés et des principaux donateurs des mesures ont été également prises afin de rendre accessible et disponible aux populations des médicaments essentiels génériques et de qualité à des prix acceptables.
Sans être un spécialistes des questions politiques et des stratégies politiciennes et sans faire l’apologie du renouveau qui par ces six axes définissait sa nouvelle stratégie politique à l’aube de son septennat en 2004 où il demandait par ailleurs à ces compatriotes de lui renouveler un contrat de confiance j’estime qu’après plus de 10 ans, les choses ont changés sur la ligne.
Chacun peut juger de sa propre opinion et mesurer la capacité du renouveau à tenir ses engagements et s’il y a lieu de l’accorder un sursis. Un adage dit : « Mieux tard que jamais » le renouveau national tel un vieux vin, avec de l’âge s’est revigoré et va à la conquête et d’un pas sûr, du slogan qui a fait l’emblème de son investiture en 1982, rigueur, moralisation des finances publiques, progrès social, bref l’inertie est terminée
L e 03 novembre 2004, lors de sa prestation de serment Paul Biya disait : « Notre pays a besoin des routes, de ponts, de barrages, d’installations portuaires, de moyens de communication ferroviaires et aériens, sans oublier un accès généralisé à internet « … »Nous allons nous y atteler ». Ne pouvons-nous pas dire que l’heure de l’état voyou est terminée ?

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