cette autre Afrique

24 avril 2015

cette autre Afrique

Mes illusions m’ont fait grandir,
Mes multiples échecs n’ont pas entamés mes espérances
J’ai mis entre guillemets mes doutes
Je suis la courbe du destin
Qui se veut aujourd’hui favorable.
D’une manière ou autre je m’épanouie
Je n’ai pas un grand canard
Mais j’exerce mes talents sur Mondoblog
Qui est une référence majeure.
Et je suis communicateur à IPD Afrique Centrale
Tous n’ont pas connu les mêmes faveurs du destin
J’y ai goutté si peu mais j’y
Trouve une grosse consolation.
D’autres ont suivi la route de l’exil croyant que cet ailleurs leur sera heureux.
Dommage d’aucuns sombrent dans les bas fonds des océans.
Une fin brutale, cauchemardesque
Pour ces vaillants Africains qui fuyant l’hécatombe chez eux, sont
Devenus de la chair pour des requins
Devant cet océan de misère
Devant ce cimetière de l’immigration
Que disent les politiques Africaines
Nous n’avons pas tous la chance d’avoir
Des matricules
Ceux qui l’ont eu, ces fonctionnaires
Se jouent de notre misère.
Que dire de ce médecin ?
De son manque de professionnalisme
Prescrire à mon amie une ordonnance
Qui n’était pas sienne
Suggérant que c’est juste une confusion de nom
Sur les formats.
Conséquences elle a failli mourir d’intoxication
Il faut refaire les examens à nouveau.
Qui assume les nouveaux frais
Ce fonctionnaire ne veut pas entendre parler
D’ailleurs il a tenue à nous rappeler.
Vous n’avez pas participé à mon admission
J’ai magouillé 500.000fcfa
Mais de toute zèle, il participe à notre
Mort sans aucun remord ni gène.
Qui oserait lever le petit doigt devant
Une honte du service public dans mon pays.
Alors, je comprends le pourquoi tous
Les jeunes africains risquent leur vie
Pour débarquer en occident.
Comment ne pas comprendre l’autre Afrique
Celle que peignent les africanistes blancs
Des discours que nous avons du mal à avaler
Car nous croyons être plutôt nés au paradis
Que cet enfer dont décrivent les messieurs Afrique
Nous voulons nier que nous sommes une terre
De catastrophes, de pandémies, de faim, de guerre
Mais la réalité nous rattrape.
Ebola aujourd’hui et le Boko Haram
Et il y a pas longtemps les Africanistes écrivaient
« 3,3 millions de morts au Congo- Kinshasa
800 000 suppliciés à la machette lors
Du génocide au Rwanda en 1994,
Après que 200 000 Hutus ont trouvé la
Mort dans la jungle de l’ex-zaïre
300 000 victimes d’un génocide rampant
Au Burundi depuis 1993 après 300 000
Victimes de faim et des violences en Somalie.
Ces chiffres croissant de zéro nous énerve
Mais est-ce que la réalité contemporaine
N’impose pas telle une reconsidération
De notre part ?
Le scandale Sud-Africain du 19 au 20 Avril 2015 peut conduire
Les jeunes Africains nés en diaspora à
Croire aux clichés qui sont imposés.
En revisitant le livre de mon ami Marcel- Ducros EfOUDEBE,
L’Afrique survivra aux Afro-pessimistes
J’ai lu ceci « chaque fois qu’ils » les enfants nés et élevés en France
Entendent parler d’Afrique c’est toujours
D’une manière ou d’une autre à propos
Des catastrophes. Ce sont les pandémies
La faim, les guerres, les coups d’état,
Parfois, le continent suppose les attirer et leur être cher est présenté par les parents
Comme un lieu de punition : si tu n’es pas sage je t’envoie en Afrique
Qu’est-que c’est dénigrant
Heureusement qu’il y a du répondant
il Y a l’Ukraine
Il y a eu la Bosnie et autres
Il y a le terrorisme international
Il y a le Yémen
Il y a la Syrie
Il y a l’Irak
Autre Afrique exportés en occident et ailleurs
Le mal est partout mais nous africains, il est temps de faire l’exception
Je continue à croire que nous ne sommes pas une terre du déluge
Que l’enfant du pauvre peut sortir des taudis de la république

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