Bamoudjo, maudite terre
Eh ! Toi, Bamoudjo ce petit village
Je suis encore couvert de ton pelage
Triste costume de veuvage
Pute de daim, je te hais
Eh ! Toi, ce petit village qui fit naître
Ma première passion d’écriture
Fit de moi un être
Que, les trafiquants d’écriture n’ont jamais cessé de traire.
Maudite terre
Je te hais
Pour ce livre d’histoire jamais paru
Pour tes hommes peu commodes
Qui m’ont baisé le cul
Et ces trafiquants d’écriture
Ces amis d’hier
Ils ont fait de ma passion
Une perversion
Jamais, ils n’ont cessé de vider
Les meilleurs liquides de mes testicules
Ah ! Maudit village
Sans toi, je n’aurai pactisé avec les hommes
Peu orthodoxes
Regarde, ils m’ont défoncé les fesses
Comment arrêter les suintes ?
Ah ! L’Amour
Parfois les feux sont si brûlants
Sacré fruit de ma passion
Pute de daim
Je vous hais
Terre maudite
Dans ta forêt, j’ai perdu
Mon seul vrai compagnon
C’est dur
Brave stylo
Je t’organiserai des dignes funérailles
Seul toi, connaissais me faire l’amour
Position missionnaire, naturelle oblige.
Terre maudite, avec tes hommes
Que de gymnastie
Que de masturbation savonnée
Et pour un piètre plaisir
L’instant d’après
La solitude
Terre maudite
De ton village
Je sors vêtu de son sinistre pelage
Costume de veuvage
Pute de daim
Je vous hais
Le mérite, vous m’avez rendu animal.
Ah ! Bamoudjo Même tes propres fils,Tes soi-disant Élites les laissent
Quelle honte !
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