Travailleurs d’hier
Travailleurs de demain
Que de retraite brisé
Pourtant vous avez travaillé
Durant 65 ans
Au final pas de subvention
Pour assurer votre retraite
65 ans de dur labeur
Et au finish, un rêve inassouvi.
Vous avez travaillé dans une société
Investie d’un capitalisme inhumain
Le patronat n’ayant qu’une seule ambition
Se faire du profit au maximum
Sombre est notre devenir
Pauvre prolétaire
Travailleurs d’hier
Travailleurs de demain
En lisant la misère de votre vieillesse
J’imagine ma courbe
Quand j’aurai aussi 65 ans
La sueur de nos fronts
Ne vous profite vraiment pas
Une poigné de vautours.
Une horde de charognards
Nous dépouillent jusqu’à
nos profondeurs intimes
La populace meurt
Et ces délinquants financiers
Ces bandits au col blanc
Vivent sans scrupule
Et exclusivement de nos biens communs
Et parfois de nos cotisations
De la caisse de prévoyance sociale
Qu’ils prennent soin de ne pas
Les reverser en lieu indiqué
Ainsi après 65 ans de mise
Nous sommes des invalides
Pourtant
Nous avons nos pieds
Nous avons nos mains
Nous avons nos yeux
Nous avons nos forces physiques
Nos avons nos intelligences
Nous avons nos sagesses
Que nous avons usé pour
La prospérité de notre pays.
Revendiquéz!
On vous pulvérise du gaz lacrymogene
On vous arrose des eaux infestes
Revendiquez !
On fait de vous
Des chairs à canon
Revendiquez !
On vous enlève la dignité de vieillard.
Ah cette société !
Qu’on disait savoir respecter les vies
N’avons nous pas célébré cette maxime
‘‘En Afrique, quand meurt un vieillard
C’est une bibliothèque qui brûle’’ ?
Tout porte à croire de nos jours
Que Amadou hampathéba s’était dupé
L’Afrique se meurt dans sa sagesse
Cette Afrique sage
Dont nous célébrions
Est aujourd’hui aux mains des mercenaires
Nous avons délaissé le communautarisme
Au nom d’un sérail à visage Inhumain
L’argent, cette fiante
A corrompu notre intégrité
La course effiénée pour sa possession
Aveugle les hommes
Et,
Tue leur cœur
Ainsi, les orgies magiques
Qui conduisaient les rêves
De la pensée identitaire africaine
S’étiolent et pleurent la marque
De leur signe qui a fait rêver autre
Peuple.
Les verves de la fulgurante
Lampe incandescente qui
Couronnaient les cimes
De la sagesse Africaine
Perdent leur prestige d’antan
Et les cocoricos du coq ne disent
Plus la même chos
Ah Afrique !
Ton bonjour veut dire désormais
Eloigne-toi de moi
Ce n’est pas cette expression familiale
Et courtoise qui conciliant les cœurs
Et une invite au partage.
Devant toutes nos maisonnées de l’heure
une seule chose est bien gravée
Et en caractère gras pour ne pas passer inaperçue.
‘‘Attention ! chien méchant
Pas de visite’’
L’harmonie des relations sont ainsi brisée
Ceci est l’œuvre de nos élites contemporain
Ils sont allés en occident étudier
Pour nous ramenés cette cupidité
Ils savent faire des bons discours
Sur l’éducation
Sans jamais doter une école
D’une bibliothèque
Ils savent faire des lois sur le vol
Mais détournent sans regret
Les deniers publics
Ils savent vanter le partage
La charité
L’hospitalité
Etc …
Mais, venez les découvrir an acte.
Ceux d’hier ont été idiots d’être des
Nationalistes
D’être des rêveurs pour une Afrique exemple
Ils ont été maudits par Dieu
Disent ceux d’aujourd’hui
Car, ils n’eurent pas l’idée
De détourner toutes nos richesses
Pour des comptes particuliers
En Europe
Au Canada
Aux Etats-Unis
Et, je ne sais quels paradis fiscaux
Un peu de honte
Bongo
Eyadema
patassé
Biya
Ben Ali
Compaoré
Les dignes adeptes de la France Afrique
20, milliards
30, milliards
50, milliard
Pour le compte d’un seul homme
Alors que, seulement le 1/1000 de cet argent
Paie nos indemnités de retraite
Ces élites nous parlent de Dieu
Mais où est ce Dieu dans cette
Marre de misère qu’ils entretiennent ?
Ce qui est sûr
Ils diront et réciteront
Mille Ave Maria
Mais auront de véritable compte
A rendre au Seigneur
Pour s’offrir une place
Dans son auguste paradis
Parole d’hypocrite
Parole du malin
Ils auront une récompense
Egale à leur mensonge
Egale à leur mépris
Du peuple de Dieu
Ils peuvent scander
Dix mille fois
Des Ave Maria
Mais le cri de ces vieillards
Qu’ils ont cisaillé les testicules
Leur prendra à défaut devant Dieu
Ils diront à l’éternel
Nous sommes pris en otage par
Les hideux hiboux déchantés
Qui ne croient pas à l’Afrique
Tel que s’imaginaient les pères
Du panafricanisme
Nous sommes au piège de ces goguenards
Qui n’ont pas cru à une belle Afrique
Au point d’extrader tous nos
Emeraudes, l’or noir, diamant
Etc vers autres terres.
Ainsi, ils ont fauché notre vieillesse
Si sur terre,
Ce micro paradis, ils n’ont pas eu
La magnificence de l’esprit
De le partager avec nous.
Combien de fois ton paradis
Ce lieu idyllique où nous pensons
Y vivre pour compenser notre
Désarroi
Ah Dieu !
Si vous êtes indulgent
Ces hommes tous dévergondés
Se moqueront d’Abraham
Cet Aïeux
Le roc bâtisseur du rêve humain
L’icône de la piète
La pièrre angulaire du paradis.
Ces hommes là
Ne respecte pas les vieillards
Seigneur,
Lit notre triste sort
Et
Imagine-la déculotté prochaine d’Abraham
L’Afrique tue ses vieillards
Des truands se sont accaparés
De toutes les fortunes
Et la justice laisse libre cour
A ces esclavagistes
Il était temps
Qu’au Cameroun
L’opération épervier
Rattrape ces pillards
Sauvons la vieillesse
Notre futur devenir
Reprenons ensemble ce slogan
One people, one love
Pour que l’Afrique cesse de vaciller
Pour des lendemains qui scintillent
A des jours et fins heureux
Le tragique et la douleur
Ne doivent pas être continuel
Le nerf de notre quotidien
Ne pouvons-nous pas rire à l’infini ?
Que ces démons
Ces patriarches de l’afropessimiste
Cessent de sceller notre sort à l’honneur
Nul n’a jamais aussi été si riche
Que l’Afrique
Quel contraste !
Sous d’autres cieux
Nous sommes l’exemple vivant
De la banqueroute
De la disette
D’autres ont titré
L’Afrique noir est mal partie
Nécrologie
Et, je ne sais plus quel
Autre titre fanfaron
Pour célébrer ce misérabilisme
D’un continent
Ou par ailleurs
Ils viennent chercher
Du bois
Du pétrole
De l’or
Du diamant
Du manganèse
De la bauxite
Et,…….
Quel paradoxe !
C’est une honte pour nos élites
De toutes les rivages
De ne pas lire là
La moquerie
E la duperie
De ceux qu’ils tiennent pour maître
Ils dessinent un contient de tous les diables
Et ça continu à les nourrir
Sans toutefois nourrir les siens
Quelle absurdité !
A qui la faute ?
Comment pouvons-nous expliquer
Qu’avec toutes ces largesses de Dieu
Les vieillards baignent dans une retraite
Sans le moindre sou pour s’acheter
Le minimum.
Lisons ensemble le triomphe d’une
société qui récompense
65 ans de dur labeur
Par une abondante misère
Pour ses travailleurs
Patrons,
Où sont les prélèvements
De nos cotisations pour la prévention sociale
D’ailleurs de quel prélèvement
Dis-je ?
Les salaires sont taillés
A la hauteur des besoins du patron
De quoi payer le transport
Et se nourrir pour creuser la mine
S’il y a des prélèvements
Ils ne sont pas reversés à l’état
Et quand bien même
Ils sont reversés
Chose rare
L’administration vous brandi
Parfois des quêtes de nous recevoir
Pour caisse sèches
Nous sommes coincés entre
Deux tenailles
De quoi donner des prétextes
A ces messieurs Afrique
Ces spécialistes du gouffre
Ah quoi !
Des cimetières africains
Comme si leur goulag n’avait pas
Existé
Comme si leur camp de concentration
N’avait pas existé
Comme si leur génocide
N’avait pas existé
Comme si les forcenés
Les renégats
N’avaient pas existé, chez eux
Comme si la république
Ne s’est pas établi sur le dos
De la tyrannie
Ces spécialistes au lieu d’aider l’Afrique
Cultivent l’Afrophobie
Ceci jusqu’à quand
Quand les élites africaines
Auraient l’audace du prestige
L’audace de l’honneur
Sur la misère de la populace
Ils construisent sans dépit
Des colassales forturnes
Au prix parfois
D’affamer tout un peuple
Au prix parfois
De créer des tranchées
Quelle insatieté pour
Cette élite africaine
ces pauvres sans pension retraite
Après 65 ans de loyaux services.
Quelle honte
Ah chers patrons !
Super fossoyeurs
Patentés escrocs
Croque mort de l’économie
C’est vous qui donnez
A ces chroniqueurs
Des clichés sonores
Pour faire des scoups alarmiste
Sur notre beau continent
Je suis noir, je mange du manioc
Je suis afro-optimiste
Mais je lève ma voix
Pour dire assez
Stop
Et non pour fuir mon histoire
L’horreur et la misère
Ne sont pas spécifiques à un peuple
Il y a rien d’exceptionnel qui
Se passe chez nous
Seulement, je lève la voix
Pour dire non
Pour dire stop
Pour dire assez chers patrons
Cessez de paumer et de
Mettre en ridicule ces vieillards
Qui, ont tout donné
Pour l’essor de leur pays
Ils méritent pas une
Retraie paisible
L’enfer c’est chez nous
Diront ces messieurs Afrique
Spécialistes des drames africains
Mais je dis
Le paradis peut être en Afrique
Nous sommes loin de la malédiction
De cham
Seulement que les africains
Se prennent en charge
En redistribuant
Equitablement aux couches
Vulnérables la manne
Que l’éternel nous a
Gracieusement offert
Sinon nous continuons à chanter
Travailleurs d’hier
Travailleurs de demain
Que de retraite brisée
Et,
Les discours alarmites auront raison
Ils ont l’art des fameux discours
L’Afrique se meurt
Les africains se bouffent entre eux
ces discours nous agacent
Nous qui croyons que l’Afrique
Est la terre promise
Ah pauvre africains
Certains de tes fils ont rendu
Des braves hommes invalides
Et ce pourquoi
A cause de la gourmandise
Que ces élites dissolues
Oiseaux de mauvais augure
Totems maléfiques
Disent au revoir à leur mœurs d’Antan
A bas la corruption
Vive l’opération épervier
sur une lueur d’espoir desormais
Reposent les vieillards
Et ceux en devenir
L’Afrique rayonne d’un soleil nouveau
L’Afrique n’écourtera plus la vie
Des vieillards
Les vieillards ne seront plus indigents
L’afrique retrouvera ses marques
De noblesse
Et au pied du fromager
Au crépuscule,
Les vieillards nous abreuveront
De leur noble sagesse.
Nous pouvons dire dans un bref
Avenir,
Travailleurs d’hier
Travailleurs de demain
Nos retraites sont assurées
Courez à la banque
Nous pourrons
Dire dans un avenir pas lointain
Que l’Afrique déchirée
Sera bientôt une farce et
De nos purges
Les jalons d’une Afrique prospère
Surgiront comme la base baptimale
D’une Afrique rayonnante d’espoir
Des profondeurs de nos palabres
Naitront les cendres de l’excellence
Ce oin divin qui est notre marque
Cette note d’espoir guide nos pas
De plus en plus malgré de petit
Egarement, nos gouvernants
Prennent conscience et
Marquent des actes
De reconversion
Et des sanctions
Vive l’épervier
Vive l’assainissement de la fortune
Publique
Et, il reste à jeter un coup d’œil
Sur ces patrons véreux qui
Refusent de reverser les
Cotisations sociales de leurs employés
ces égoïstes
Perdent les prolétaires
Ils les font douter de l’existence de Dieu
Or, Dieu nous aime
En témoignent la diveristé
Des richesses qu’il nous a doté
Le problème de l’Afrique
N’est nullement la pauvreté.
L’Afrique est malade de ses hommes
Mais au-delà du scepticisme chronique
Nous avons foi à notre avenir.
L’Afrique renaitra de ses cendres
Spirituelle
Une caution divine
Pour le salut de son peuple
Aux nouveaux leaders de porter
Cette théologie.
Nous refusons de gouter
Aux miasmes du sceptimisme ambiant
Sur le décollage de l’Afrique
Que les caisses à ressonnance
Repetent en long terme
Pour nous faire perdre la raison
Non, l’Afrique ne mourra pas
Ciel témoin
Dans un proche avenir,
Les travailleurs d’hier
Les travailleurs d’aujourd’hui
Les travailleurs de demain
Ne seront plus plongés dans un mouroir
Je continue d’imaginer l’Afrique en liesse
Face aux efforts conjugués de vrais
Patriotes
Les patriotes qui depuis la nuit des temps
Rêvent d’une Afrique
Où il fait bon vivre
L’Afrique de Lummbra
L’Afrique de Um NYOBE
L’Afrique de ……….
L’Afrique de ……….
Dans cette Afrique,
Les prolétaires auront toujours
Du sourire aux lèvres
Les travailleurs d’hier
Les travailleurs d’aujourd’hui
Les travailleurs de demain
N’auront pas peur de l’épreuve de la retraite
Nous rêvons d’une Afrique où les
Oiseaux ne chantent pas presage
Du crépuscule.
Nous rêvons d’une Afrique
Qui ne soit pas pour le touriste
Un voyage au cœur d’une nébuleuse
Nous rêvons d’une Afrique où
L’eau qui jaillit des sources
Est une source de richesse inégalable.
Nous voulons laisser aux générations futures
Un havre de paix
Ou la guerre et la famine
Seront des souvenirs d’un autre siècle lointain
Je peux sabrer du champagne
Coupe du triomphe car
Je sais que nos misères
La misère du travailleur d’hier
La misère du travailleur d’aujourd’hui
Ont ensemencé les victoires de demain
L’afro-phobie cette hostilité
Qu’on cultive dans l’esprit de certain
Et l’afro-pessimisme
Sont en déroute
Vieillards
Vieillards
Bien qu’invalides
Vous avez semé le vent de la révolution
Vieillards
Vieillards
De votre misère
Est née la prise de la conscience.
Aux nouveaux leaders
De rectifier la donne.

 

 

 

 

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