la sexualité chez les adolescents dans nos foyers, parlons-en

30 mars 2015

la sexualité chez les adolescents dans nos foyers, parlons-en

D’abord il faut savoir de prime à bord que les foyers sont des maisons fermées ou nous cantonnons les enfants issus des rues de la République. L’objectif premier est de les couper de la rue, de leur donner un logis, de les mettre dans des conditions idoines pour ceux ou celles qui voudront reprendre avec les études, une formation ou alors se reposer, prendre du souffle, être mis en meilleurs conditions pour une médiation famille pour ceux ou celles que nous avons convaincu de renouer un dialogue familiale enfin de rejoindre le foyer conjugal qui reste le milieu idéal pour l’épanouissement de tout enfant.
Ces maisons fonctionnent avec un règlement intérieur et les relations avec les éducateurs que nous sommes ne sont pas uniquement verticales, elles se veulent aussi horizontales car il faut avoir la confiance des jeunes, il faut une relation de mutuelle confiance pour que s’opère l’osmose entre tous ceux qui sont impliqués dans le suivi, l’orientation, l’éducation des jeunes. Vous gagneriez mieux à devenir leur amis sans vous compromettre dans leur basses manœuvres (vol, fugues, mensonges, bagarres, viol etc. …). Ceci va de soi pour parfaire leur réintégration sociale en restant propre, intègre et respecté.
Osons en parler comment ces Adolescents vivent leur puberté.
Beaucoup de jeunes nous arrivent pubère, d’aucuns sont souvent sexuellement actifs et d’autres vivent encore les balbutiements d’une sexualité qui tarde à déclencher en eux des actes pervers.
Si les prostituées sont un exutoire pour ces jeunes qui pour se décharger paient le prix d’une passe et souvent se la tapent gratuitement en récompense des services qu’ils rendent à ces putes, beaucoup de ces adolescents n’ont autre choix qu’une douche trop longue.
Le meilleur stimulant reste le savon dont-ils se servent pour se masturber. Au-delà de ce plaisir égoïste, nos enfants sont pervers et surtout envers celles qui durcissent devant leur avance ou drague. Ils s’organisent parfois en bande et pratiquent dès que l’occasion s’y prête, ce qu’ils appellent dans leur jargon « le rallye ».
Qu’est ce que le « rallye » ? Eh bien ! Il s’agit de faire en une soirée ou une journée communément l’amour à une fille d’une manière forcée. Cette dernière s’en ressort humiliée, défigurée et parfois traumatisée.
Après ce genre de forfait, nos protégés prennent la clé des champs et, le travail pédagogique si équipe de la rue les retrouvent est toujours a recommencer.
D’une manière collective s’ils reviennent tous dans nos centres une sanction collective est trouvée. Mais comment réparer les dégâts que la victime sexuelle a subit ? Cette dernière sera marquée définitivement et éternellement de ce viol collectif d’une bande de truands.
Certains parmi nos enfants qui ont déjà fait le milieu carcéral jouissent d’une autre expérience. Ils ont une autre astuce pour étancher leur envie de baise.
Ils affirment avoir connu cela en prison ; ils louent des caleçons ou des slips des prostituées ou je n’en connais d’autres. En prison, un caleçon se loue à 500FCFA, au quartier il se peu que c’est un peu moins cher.
Le truc c’est d’aspirer les sécrétions déposées sur ces tissus. Cela vous donne l’illusion de posséder un sexe opposé ou d’être dans les chaleurs ou l’intimité féminine. L’odeur de ces sécrétions couperait nette les envies peu orthodoxes que l’on retrouve chez d’autres gamins moins expérimentés, violents et agaçants.

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