Femmes célibataires, la proportion est inquiétante au Cameroun

5 juillet 2015

Femmes célibataires, la proportion est inquiétante au Cameroun

Agathe à 35 ans diplômée d’une grande école de gestion, après les supplications de ses parents, elle a accepté de faire une enfant qu’elle aurait voulu faire dans un foyer conjugal.
Repliée sur soi, elle n’ose plus s’éloigner loin de leur concession de peur d’être la risée de ses camarades, ces mauvaises langues qui ne tarissent de railleries à son égard.
‘‘En vieille diplômée, tu croyais avoir les hommes à tes genoux parce que tu es instruite ? Détrompe-toi la beauté ;  tes diplômes tu as, mais, les maris c’est pour nous’’.
Les maris sont rares telles les larmes d’un chien.
Si tu veux un homme, ils courent la route, mais si tu veux t’engager pour le mariage, ils se rétractent.
Ah ! Les hommes sont devenu chiants enrage une abusée.
Cette circonstance de rareté de mari a amené les parents à reconsidérer leur mentalité, ils acceptent de plus en plus que leur fille soit enceinte sans être mariée. Une situation qu’il y a trois décennies n’était tolérée par aucun parent. C’était un véritable scandale que votre fille accouche sous ton toit.
Curieusement aujourd’hui, c’est devenu un phénomène de mode et les parents ne s’offusquent plus. Une situation considérée autrefois comme une injure, un indice de la mauvaise éducation des parents. Une grossesse sur le toit parental montrait que les parents avaient failli à leur devoir d’éducation. De nos jours les hommes ont le vent en poupe, ce sont les femmes qui ‘‘dolo’’ avec les garçons de peur de finir vieille femme sans mari et sans enfant.

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