J’étais à Dakar, j’ai vu l’exception sénégalaise

17 décembre 2015

J’étais à Dakar, j’ai vu l’exception sénégalaise

Tout part d’une aventure folle sur la plate forme Mondoblog pendant plus d’un an, nous y avons posté nos billets les plus fous et les plus beaux.
Nous avons conquis un public et les internautes parcourent nos blogs chaque jour sur la plate forme.
Ainsi écrire est devenue le dénominateur communs des Mondoblogueurs, un devoir sacré et excitant chez plus d’un. Je me souviens Eclesiaste Deudjui me disait qu’il s’est donné comme règle de poster au moins un billet chaque semaine. Au début, j’étais dans la même lancée, l’inspiration coulait et surtout nous voudrions tous être dans le dernier carré qui aurait la chance de se retrouver à Dakar du 28 Novembre au 6 Décembre 2015. Les protagonistes à cette course, rêve d’emprunter l’avion pour la première fois pour ce qui était le cas pour plus d’un, rivalisaient d’adresse et nous savions tous que Ziad Malouf et son équipe devaient avoir du pain sur la planche au moment de la dernier sélection.
Individuellement chaque Mondoblogueur attendait cet instant décisif et magique du fait qu’il devrait nous donner la chance de visiter une partie d’Afrique, notre terre dont nous maitrisons les réalités si peu. Chaque Africain ne peut se prévaloir le luxe de faire du tourisme. Mondoblog nous donnait notre premier site touristique.
Dakar, j’y étais et j’ai vu son exception, Dakar semble avoir échappé à la règle chinoise. Du coup elle reste, une ville moins polluée et polluante. J’avais cru que le syndrome du chômage qui affecte tous les Africains principalement ceux du Cameroun avait aussi atteint des cimes incommensurables à Dakar. Le syndrome des mototaxi épargne pour l’instant la ville Dakaroise. Le phénomène des motos taxi reste inconnu à Dakar et du coup nous sommes loin des gaz qui échappent de ces engins et les routes sont moins obstruées.
Autre charme de Dakar, les taximen respectent la dignité humaine en respectant la loi. Ceux qui connaissent le Cameroun savent qu’un taxi peut prendre 7 personnes. Le chargeur à ses côtés installe deux personnes et la banquette arrière prend quatre individus.
A Dakar il y a pas de surcharge et l’on n’a fait comprendre que la police ne badine pas en cas de fraude d’où, le respect des chauffeurs taxi à l’égard de la loi.
La police Dakaroise accepterait trop peu de pourboire ce qui n’est pas le cas chez moi au Cameroun. A chaque stationnement, le dossier que l’on remet à la police ou à la gendarmerie est accompagné de l’argent frais.
De l’argent que les compagnies de téléphone mobile refusent de gagner, une autre particularité.
Je n’ai pas senti l’agressivité de ces compagnies elles n’ont pas transformées les mœurs. Dakar échappe au phénomène de call-box ou alors, les filles de Dakar sont peu entreprenantes ou tout simplement elles se suffisent ou sont paresseuses.
Ceci n’est pas le cas dans mon pays natal le Cameroun, elles sont tellement agressives que même dans les coins les plus reculés du pays on les retrouve ou les rencontre finalement au grand bonheur de la population car, non seulement elles se débrouillent en gagnant honnêtement leur vie, loin de la prostitution et de toute dépravation mais elles rendent un énorme service en détaillant les crédits de communication à la taille de chaque bourse.

Le côté pittoresque de Dakar reste ces chevaux qui sillonnent les boulevards au milieu des véhicules, reste que Dakar est resté un peu antique.

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