la grande leçon de Veronique Hadengue pour celles qui voudront épouser des bohèmes que , nous sommes artistes,journalistes,poètes

20 novembre 2014

la grande leçon de Veronique Hadengue pour celles qui voudront épouser des bohèmes que , nous sommes artistes,journalistes,poètes

Tu sais patience,
Les choses n’ont pas toujours été telles que j’ai voulu
A ta demande en mariage
Je suis toujours resté indécis et confus
Peut-être tu penses que je ne t’aime pas.
Éloigne-toi de cette idée incongrue.
C’est seulement une question de patience
On dirait un concours de patience
Et non une histoire de circonstance
Bien que je rêve courir le monde
Bien que je rêve explorer les salons littéraires
Et que l’heure semble être indiquée
Et, que je ne voudrais sous aucun prétexte
Manquer un rendez-vous
Telle une épine,
Je te traine dans mon cœur
Em me posant des questions à savoir
S’il est judicieux de t’amener dans mes rêves
J’essaie de tuer mon ego
En pensant en ces jours noirs
Dont seul ton sourire a pu
Me donner une autre raison de vivre
En réalité je ne voudrais pas te laisser à
La traine
Seulement, je suis un bohème
T’accommoderas-tu à ma vie ?
Écrire, c’est une chose
Être éditer, c’est une chose.
Vendre c’est également autre réalité
Et tout ceci s’apparente à des défis.
Est-ce que tu saisis mes hésitations ?
Tes aromates
Tes flingues
Ta pitance
Ton logis
Autant de conditions qu’il faille remplir
Pour te dire un solennel oui,
Marions-nous.
Un mariage n’est pas
Synonyme de béguin
Pour toi, le mariage presse
Or, il y a un proverbe du terroir qui dit
‘‘Quand on va y dormir,
On ne presse pas le pas.
L’adolescence traduit ta jeunesse
Car en ces pensées, tu ne saisis que du vent.
Ce qui est inné en toi c’est cette phrase
‘‘Le poisson ne fuit jamais la rivière’’
Mais, ne l’oublie jamais
En amour, il n’y a pas de littéraire
En amour, il n’y a pas de philosophie.
C’est du concret
Et c’est ce dont, je redoute
Ma précarité financière m’éloigne
Du maire
Ma chérie, je suis dévoré par cette idée
Je ne veux pas t’offrir la misère.
Je voudrai t’offrir l’éden
Mais je suis diminué de sou
J’essaie de fuir ce quotidien
Ah, pauvreté !
Quand tu nous tiens
Je voudrais t’offrir une vie autre
Que celle que toujours nous avons jusqu’ici
Mené.
Or, ma bourse financière
Ne le permet pas.
Je reste confiné aux rêves d’ailleurs
Alors qu’il faut s’aryhtmé à notre vécu
La réalité est cruelle.
Moi qui pensait te promener
Dans des verdures inoubliables
Moi qui pensais t’inviter
Dans des restaurants haut-standing
La vérité est insoutenable
Moi qui pensais te faire une nuit de noce
Dans un hôtel quatre étoiles
Que de rêveries !
Où en suis-je ?
Que de déceptions
Curieux, il y a longtemps que
Cette vérité m’a désarmée
Mais,
Tu es là à me dire,
Le poisson ne fuit jamais la rivière
Quel amour
Quelle grandeur d’âme
Pour un pauvre
Pour quelqu’un qui t’offrir si peu.
Ah patience,
Tu as gagné le concours de patience.
Je me lie à la réalité
Et je t’emporte dans mes rêves d’exil.
Peut-être ailleurs
Les cieux me seront moins ingrats.
Jusqu’ici, tu as fait preuve
De beaucoup d’amour.
J’ai voulu esquiver ta trajectoire
Je n’ai pas voulu te trainer dans
Mes aventures comme un colis de trop
Car, je redoute l’échec
Je ne voudrais pas te couvrir
Des hontes de mes échecs futurs
Mais, tu fais preuve de
Beaucoup de courage et d’audace
Qu’importe la couleur d’eau
Qu’importe ses méandres
Le poisson suit sa courbe
Finalement ton âge d’adolescente
Est plein de sagesse
Moi qui, étais imbu de mon raisonnement !
Je reste séduit par tes pensées.
Tu t’es toujours montrée
Très aisée
Très réaliste
Je suis resté longtemps confus et indécis
Que de temps perdu !
Que de regret !
Mais, il méritait tout de même de cogiter
S’arrêter pour réfléchir
Et voir les contours du problème
Est un saut salutaire
Un pas irréfutable et indéniable
Le mariage est un acte de bravoure
Un acte qui mérite du prestige, du respect
C’est un concours de patience
Car toute une vie,
Il faut le réactiver
Le rallumer
Elarguer les branches mortes
Et greffer sur le tronc
De nouvelles énergies
Se marier, c’est accepter
De continuel compromis
C’est pour autant que je suis
Resté longtemps effrayé
En raison de la lourdeur des difficultés
Et toi patience,
Tu parais effrontée
Mais es-tu prête à affronter
La hardiesse des tâches
Seras-tu toujours et pendant
Longtemps prête à redire
Malgré la couleur de l’eau
Et les tournants de la rivière,
le poisson ne fuit jamais l’eau ?
Pense s’y encore,
Le mariage est un concours de patience
Que ton jeune âge ne te trompe pas.
Même si tu semble d’emblée
Avisée.

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Commentaires

kaptueflorian
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Tous ceux qui ont lu passionnément le livre de Véronique Hadengue" mon amour au bout du monde" salut le courage de cette dernière qui embarquée par un reporter court le monde à sa suite et vit toutes les misères que sa nouvelle vie l'arrose. Une chose est sûr , ce n'est pas le grand luxe mais elle aime son homme, en dépit de toutes les contrariétés. Existent-ils encore des véronique Hadenque qui peuvent souffrir d'amour pour nous dans notre vie de bohème?