pauvre enfant de la rue

26 février 2015

pauvre enfant de la rue

Fils de cul de jatte
Vos pères n’ont eu de testicules entre
Leurs pattes
Que pour inonder la chatte de nos
Mères
De leur semence ingrate

Ah ! Qu’est-que je plains ces pères
Ils croyaient engendrer le dessein de
Dieu
Ce faisant ils ont scellé vos destins à
La fatalité
De leurs yeux
Ils savaient la vérité
Que l’époque de l’état providentiel était
Dépassé
Mais que l’état synonyme
De loi
De prison
N’est pas encore surpassé
Vous ne devez donc votre survie que
L’aumône
Des âmes charitables
Et vos pères, toujours vide de cartable
Comme si ils n’étaient pas responsables
De leur progéniture
Jeté en pâture

D’ailleurs qui leur avait conseillé de baiser
Vos mères à la régulière
Ils auraient pu envoyer leur bite par la
Bouche
Ainsi vous auriez eu une existence
Particulière
Vous n’auriez même pas existé
Les rue d’Akwa
Le marché sandaga
Le stade d’Akwa
Ne seront pas des niches

Ah ! non, des miches,
En vérité,
Il y aurai eu dans nos villes moins de
Chèvres en liberté

Ah ! Magalie,
Devant cet immondice
Voila des indices

Pour changer la manière de faire la
Baise
Si je ne deviens pas impuissant
En voyant cette bêtise
Qui va toujours croissant
Désormais dans notre lit tu me suceras
Seulement la canne

Aie ! j’ai peur
Je ne suis qu’un pauvron
Déjà une véritable torpeur
Pour ensemencer d’autres

Pauvre enfant de la rue
Pauvre de moi-même.

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