Ces histoires en parallèle

7 novembre 2014

Ces histoires en parallèle

C’est drôle les sensations qui m’absorbent ce matin. Sans le sous, je suis déjà plongé dans idées troubles. Comment prendre mon petit déjeuner ? Comment entreprendre mes courses ? Autour des parents, les enfants s’assemblent, tâtent les poches et sortent les derniers sous de la soirée. Je ne pourrai plus jamais faire de même mon âge me l’interdit. Je suis adulte. Aujourd’hui. Mais hélas, pis encore, je dois me contenter du repas de midi. Peut être que ce jour, il n’y’aura rien. J’entends les amis et je regarderai la télévision pour combler les vides de ma journée. Mais, jusqu’à quand ? Qu’est ce que j’attends ? Le recrutement. J’ai envoyé les dossiers dans diverses entreprises et j’attends du boulot. Le boulot, qu’est ce que c’est ?
Je partirai ici d’un constat. Dans nombreux cas sont considérés sans boulot, l’essentiel des Hommes qui ne sont pas en service dans l’administration, dans les services parapublic, dans les structures privées de grande envergure ou au sein des structures conventionnelles et ecclésiastiques. Demandez doc à une mère : est-ce que votre fils exerce un boulot ? si elle ne reconnaît en son fils aucune appartenance à une de telles structure précitées ci dessus, elle vous dira que son gosse est au chômage. Pourtant, en longueur de journée, aucun de ces enfants ne reste cloîtré ou recroquevillé sous leurs matelas et oreillers. Allez-y donc savoir ce qu’ils font de leur journée, s’ils ne boulottent pas. Levons l’équivoque. Où réside le problème réellement dans la contrariété des conceptions du sens « être sans boulot » dans l’entendement mentalité sont restés assez rétrogrades en dépit de l’évolution exponentielle des réalités sociales, économique et politique de nos sociétés Même les jeunes installés aisément à leur propre compte, s’identifient comme des chômeurs. Hypocrisie !!! Non, c’est souvent là la nostalgie de n’avoir pas multinationales. C’est aussi en raison de la précarité d’une couverture sociale et sanitaire. Alors, il existe donc un réel entendement du mot boulot. S’il faut s’en tenir à l’idée qu’ont mes amis, de ceux que par curiosité j’ai interrogé, en nous conformant à la réalité sociale et économique, voire de la politique administrative de nos structures nationales parapublique, ou dans la gestion, des ressources humaines, l’heure est à la débouche, aux retraites anticipées, au rétrécissement de la masse salariale. Il faut affirmer qu’au Cameroun en particulier et partout ailleurs en Afrique en fonction de la majorité des diplômes et de la gent des jeunes en âge d’embouche compte tenu du stricte minimum que recrutent les sociétés, la quasi-totalité des Hommes sont sans boulot. Mais de quoi vivent-ils ? Quels sont menus de leur quotidien ?
Permettez que sans volonté d’égocentrisme ou d’obstruction, je me penche sur mon cas. Avant de choisir dans la mêlée, autre exemples pour étayer ou illustrer le menu de la quotidienneté d’un « sans boulot ».il va s’en dire que des les premières années, l’homme est complètement soumis à la dépendance nutritionnelle et financière des parents au cas où, même avec la majorité d’âge, les parents acceptent en dépit de nos nombreuses familles d’Afrique de continuer à vous épauler. Cette possibilité de dépendance totale à l’égard des parents n’est possible que si ces derniers sont réellement nantis. Au cas échéant, vous êtes obligé de faire appel à des amis généreux et c’est trop souvent le cas de nos amis des quartiers populeux dans ce cas. Ce qui importe, c’est de pouvoir dire la vérité sur tes réalités et même à ta petite amie si tu es amoureux et si au centre de votre amour tu y place une sincérité et si tu n’es pas un accro du sexe, tu te dois de lui dire la vérité. Bien plus, cela te permettra de savoir en réalité même la qualité de l’amour qu’elle éprouve pour toi, le choix des amis est un critère primordial. Ceci ne voudrait pas dire que l’on choisira seulement des amis riches ou d’une envergure quelconque. Il vous vous y accroche sur ceux qui vous semblent disponibles, généreux en esprit. Ici se pose un problème également de tact. Comment faire pour intéresser ces gens par rapport à vous et surtout que souvent, vous vous rencontrez pour une première fois. Avez-vous un projet de société. ?
Vous avez sélectionné vos Hommes. Alors, qui sont-ils ? Qu’est ce que vous pouvez avoir de commun ? C’est en répondant à ces questions que vous ferez un tri judicieux de vos futurs amis et partenaires. C’est donc impératif qu’un jeune ait un projet de société car, il faille s’il veut réussir, qu’il ait un idéal qu’il peut se donner les moyens et se surpasser pour mener à bon port son projet. Il est à noter une chose. vous vous êtes fait des amis. D’accord. Mais ce n’est pas à vos amis de réaliser votre projet. Ils vous viendront sûrement en aide si au bout du rouleau, vous parvenez à les séduire et à les intéresser dans le financement de votre projet. Votre projet doit être taillé en fonctions de vos capacités physiques et intellectuelles et en raison de vos dons.
Toutefois, n’oubliez pas que la volonté, la toute première volonté qui devrait vous conduire sur le chemin de la réussite c’est vous. C’est pourquoi vous montrer à la hauteur de tous les obstacles et conserver toujours votre joker car il y a sur le chemin de la vie des escrocs et des sadomasochistes qui ne cherche qu’à instrumentaliser leur semblable. Mes chers amis, le chemin de la gloire est tortueux et assez difficile. Cela vous demande assez d’abnégation. De la patience surtout du courage et l’éternelle volonté du recommencement de la drague des hommes d’affaires, des ONG, et des structures gouvernementales. Il n’y a pas lieu de s’offusquer car c’est la vérité et la logique de notre époque. Il faut assez de punch et de tenue pour conduire un projet. Il y a des projets qui peuvent prendre assez de temps. Avec de tels projets, vous irez jusqu’à l’embêtement de vos amis et peut être au vu de votre pragmatisme et patience, ils baisseront les bras et t’accepteront soit comme partenaire, ou ils vous feront une proposition alléchante pour atténuer votre mal de vivre. Cependant n’oubliez jamais que vous êtes la clé de voûte pour la réussite de votre projet. Si vous voulez réussir, n’attendez pas la bonne humeur des hommes d’affaires. Courez au devant des obstacles avec frénésie et abnégation et parfois avec orgueil en conservant la flamme de l’espoir.
Savez-vous en combien de temps vous pouvez séduire un partenaire financier ou intellectuel ? Ayez vous-même le goût du risque. Démunis parfois d’argent, nous sommes obligés d’amorcer le processus de marche de notre projet en nous donnant des moyens naturels ou en exploitant jusqu’au fond l’ensemble des moyens naturels et physiques que la providence a placé en nous. Soit en nous déplaçant entièrement à pieds parfois sur les trajets assez rudes et longs avec toutes les intempéries de la nature en faisant parfois de petits escales chez les mais et chez les frères. Soit, nous utilisons les véhicules des tiers. C’est mon cas depuis vingt ans. C’est ça, notre vérité, celle des enfants démunis qui rêvent… les moyens nous font défaut, ne soyons pas gourmands de nourriture ou de friandises. Nous avons l’habitude de juste consommer le minimum et parfois, nous avons juste besoin d’eau pour rafraîchir notre cœur. Il va s’en dire également que sur le chemin des recherches du partenariat, il ne faut jamais afficher toute sa misère. En d’autres circonstances, d’aucuns n’attendent que ces moments de faiblesses pour vous faire des chantages et des caprices et se passer pour des dieux. Dites vous à chaque moment que sans tel Monsieur, le projet peut bien évoluer et continuer votre chemin s’il veut se constituer en opportuniste, comme le détenteur de la clé du succès de votre projet. Dites-vous toujours : « Un jour, le soleil brillera » et comprenez qu’il faut souffrir pour avoir et mériter le respect des compatriotes et entrer dans la logique chrétienne du Christ. Il arrive toujours que le soleil brille pour celui qui sait se donner les moyens. Nous avons essayé de répondre ici au comment vivre sans boulot à Douala et dans l’honnêteté. Il y a des chemins faciles mais dangereux : les meurtres, les agressions, la feymania, etc.
En suivant ces chemins pour vous ou nous jeunes qui voulons bien réussir et proprement, nous ne pouvons pas intéresser facilement les bienfaiteurs, les ONG, les structures gouvernementales dans le partenariat ou d’aide lorsqu’on a une réputation de bandit de grand chemin. Bien plus, nous cultivons autour de nous une certaine culture de méfiance et de médisance. Cette culture ternira notre image de marque au cas où un organisme s’intéressait à notre projet. Une enquête sur notre personnalité nous montrerait dépourvu de bonnes prédispositions morales et spirituelles. Quel gâchis ! Alors voler est-ce faire un boulot ou peut être sous-entendu comme un boulot. Qu’est ce qui nous posse au vol ? Très souvent, ce n’est pas une question de famine mais, le désir d’épater, de paraître autre que soit même, de … etc.
Cependant, n’oublions pas que trop souvent, notre projet traduit d’une manière ou d’une autre, notre environnement natal, post-natal et même pré-natal et reflète même la qualité de nos amis et de notre éducation. C’est pourquoi un Homme ne peut avoir un projet en dehors de soi-même. Si non, il n’est qu’un bandit politique ou un affairiste. Avec un projet, vous traduirez votre personnalité si vous aimez visionner, le cinéma, la musique, les femmes, le commerce, l’armée. Etc. c’est pourquoi dans notre cas, nos livres tirent leur principale inspiration de nous même. La meilleure source d’inspiration pour un auteur c’est de projeter son soi en communicant ou en osmose avec d’autres consciences. Si votre livre n’a pas d’histoire personnelle, vous en tant qu’individu ou Homme singulièrement, n’existe pas. Chacun fera de ça son chef d’œuvre, c’est comme le butin d’un vol ou personne d’entre les voleurs, les receleurs ne peut admettre être authentiquement et réellement le propriétaire. Ils ne peuvent que s’en offusquer en certaines circonstances. Comment donc vivre à Douala sans emploi ? Est-il possible ? Et à quel prix ?
Chaque projet porte en chaque homme un quelconque boulot même si formellement cette activité parait ridicule et insaisissable pour les autres surtouts lorsqu’on est lié à une activité littéraire qui mettra du temps à faire vivre son homme et à apporter des valeurs matérielles ou financières au devant de ses compatriotes. L’importance dans ce cas, c’est d’avoir foi en sa personne et surtout d’accepter le ridicule. Nous avons connu des amis qui à force que nous leur demandions 100 francs cfa pour joindre tel future partenaire nous ont quelque fois tourné au ridicule. Parfois, le stricte constat du ridicule vient de la maison paternelle et surtout de ceux qui sont censés te protéger ne serait ce que moralement. Les misères peuvent engendrer des incompréhensions et l’analphabétisme des parents peut les empêcher de saisir de fond en comble vos difficultés et les raisons d’un projet.
Généralement, les parents ne saisissent pas toujours où on veut arriver par exemple avec un projet d’un centre culturel.il ne comprennent pas que auprès des questions financières, il y a aussi des questions humaines. D’autres ne sont pas prêts à vous donner une cahnce.ils sont prêts à vous nuire à tous les niveaux, parfois en empruntant des chemins obscurs. Les parents auront du mal à vous accepter avec votre projet s’il est lié à une activité littéraire qui mettra du temps à faire vivre indépendamment son homme. a un certain moment, les parents savoir : pourquoi Rel enfant sort très tôt le matin et rendre bredouille le soir…Alors que son ami qui se débrouille dans les activités commerciales rentre toujours avec de l’argent, des yaourts, des gâteaux et il est toujours prêt à épauler la maison et il couche avec toute les belles filles du quartier Alor que vous qui êtes purement littéraire, avez du mal à embarquer une fille sans sou. D’où vos parents peuvent dans certain cas à un certain âge, douter de l’efficacité de vos testicules ou de votre virilité s’ils mettent du temps à vous surprendre avec une fille.
La deuxième difficulté vient des frères de la maison. Ils te tiennent toujours pour dédain et curiosité et se moquent fort démêlées avec certains Hommes d’affaires et des bandits intellectuels. Là encore, c’est rien le pire reste à venir car des parents, des mais, des frères et là menaces terribles et horribles des parents, des amis, des frères et la naît la solitude. Vous n’avez plus que les bars, les salles de distraction pour vous recueillir et vous aider à redéfinir votre singulière situation par rapport à tout le monde. C’est le moment remettre en doute la valeur même de l’amour maternel de l’amitié qui vous a lié à vos amis. Si vous perdez le clan, c’est la folie. Vous serez pris dans des troubles psychoplégiques et gare aux complications. Nous avons vécu cette drôle de situation ou tout le monde vous tient pour étranger. Dans certaines cas, ce sont les opportunistes, des capitalistes, des politiques qui parce qu’ils t’ont refusé la main hier, parce que votre projet était ennuyeux, trop risqué ou parce n’ont pas voulu te faire confiance, éprouvés de honte en dernière minute, en raison de la réussite du projet, étant trop orgueilleux à te reconsidérer en se faisant pardonner pour réintégrer le projet qui utilisent les moyens peu orthodoxes pour installer auprès de nous un état de psychose générale vis-à-vis de vos proches en utilisation certains de tes proches et pairs dont ils tiennent leur contact même de vous. c’est ainsi que s’ils vous avaient donné mille francs cfa, ils créent un état de suspicion autour de vous pour se positionner comme l’incontournable financier du projet à tout temps. Alors, comme ils sont persuadés qu’ils ne risquent plus grande perte dans le projets, ils utilisent des gros financiers en cherchant à t’écarter du projet ou à minimiser ton apport intellectuel et énergétique pour la suivie du projet jusqu’à cette heure.
Ils cherchent à corrompre tout le monde, même parfois jusqu’à vos parents qui, une fois corrompus garderont un silence de diable auprès de vos souffrances psychologiques. Trop souvent, sans vous contacter, ils se présentent chez vos parents et se constituent en un dieu et font savoir qu’ils agissent ainsi pour votre bien. Par famine, vos parents peuvent vous liquider pour une cuisse de poulet. Mais parfois par frayeur, parfois parce qu’ils pensent ainsi agir pour votre bien. Comment penser aider quelqu’un lorsqu’on est dépourvu de toute vérité sur un projet peut être sur lequel il avait fait sa raison de vivre. Humainement, qu’est ce qu’il y a de si libérateur pour une conscience que la vérité même si elle peut être atroce à l’heur t=0
L’absence de vérité peut à la longue semer autre chose qui n’est que doute sur l’authenticité de la volonté et des propos des tiens mis au banc des accusés. Des ce moment, il n’existe plus que d’animosité dans vos relations.
Mes chers amis. Si vous vous engager dans le domaine littéraire des éditions il y a une raison de plus de conserver votre joker pour faire honte à ces hommes qui en dernière minute épris par un trop cuisant orgueil cherche à te contourner. Quel est ce joker ? Me demanderiez-vous alors, le seul secret c’est de ne jamais livrer votre projet totalement à un homme d’affaires, un politique ou un intellectuel. Si non, que vous ayez signé un contrat trahir votre confiance et abuser de vos travaux et vous porter en faux pour surseoir une autorité financière sur vous et de vous traiter un homme de pâture. Le mieux c’est de dire si mon projet ne marche pas avec un tel Monsieur, il existe contacts et d’être optimiste, et surtout d’être honnête. Si assez reconnaissant. Mais faites de sorte qu’il aille jusqu’au bout. Si non, le plutôt serait le mieux de vous dire honnêtement ses moyens limites. Ceci pour vous empêcher de construire un duplex sur une fondation de glaces.

Comment mener son projet en restant réaliste ?

La plus grande expérience, nous la tirons d’un de nos amis. C’est sa philosophie assez simpliste de la vie qui est intéressante :se donner les moyens d’atteindre son objectif en utilisant tous les moyens de bord possibles : aujourd’hui, en maîtrise de droit privé, l’homme est resté assez humble. Issu d’une large famille de treize enfants, il s’est cultivé trop tôt dans le chemin de la recherche personnelle de son pain quotidien. C’est conscient de la situation assez calamiteuse des finances de la bourse familiale qu’il s’est constitué à partir classe de seconde littéraire en facteur de journaux. La vente de journaux a été finalement pour lui, l’opportunité d’entrer facilement dans le créneau des juristes et des avocats. Communauté et aujourd’hui, il est collaborateur d’avocat et pis encore, sans salaire car il est tenu un rat de savoir. Comment vit-il tranquillement sa quotidienneté ? Des huit heures, il est chez le distributeur de journaux et se saisi de sa quantité d’après les statistiques de ses ventes. Après cette étape, il peut courir chez ses clients et les porter les journaux.
L’important puisque durant toutes ces années il n’est fait les clients fixes, il fait son emploi de temps en fonction des horaires de ses cours à l’université. C’est pourquoi, il trouvé toujours le temps d’allez chez le distributeur des presses, de visiter ses clients, de faire ses cours et d’aller au cabinet d’avocat parachever sa formation. Allez y demander à ses parents s’il travaille, ils vous diront NON. Alors, posez-la-leur la question à savoir comment leur fils fait pour faire son rêve d’enfance une réalité, comment leur il parvient à payer son écolage, à se nourrir, à se vêtir, et à entretenir une petite amie, puisqu’il en à se une. Ils vous diront c’est MIRACULEUX.D’ailleurs, sa singulière situation à l’intérieure de cette famille polygame a crée des jalousies et des racontars.
Comment pouvons-nous qualifier celui-ci ? Qu’il est étudiant ? Qu’il exerce un boulot ? Ou qu’il chômeur ? C’est assez complexe d’affirmer qu’il soit au chômage. D’ailleurs, en menant par curiosité une enquête, nous avons constaté que mine de rien, ceux qui mènent une distraction voilée. C’est-à-dire, en terme plus clair, une activité informelle peuvent recevoir en terme de mensualité énormément d’argent que ne perçoivent 0 salaire dans une entreprise quelconque. Dans la débrouillardise, ces sans emplois construisent de belles maisons, épousent de jolie femmes et mènent un train de vie parfois comparable au haut dignitaire de la société. On dit d’eux qu’ils font des affaires. Et tant que la providence leur sourit assez. Longtemps, c’est à un dire tant qu’ils peuvent vivre assez longtemps sans extérieur capable d’entraver le bon déroulement de leur affaire, ils peuvent se constituer une énorme épargne bancaire et peu à peu, sortir de l’illégalité et s’affirmer en hommes d’affaires dignes de respect devant les impôts.
En guise de conclusion. Admettre que l’on vit sans boulot dans une ville comme douala serait une aberration. L’Homme peut cependant se constituer personnellement ou volontairement en chômeur s’il dort tranquillement sous ses draps. Là nous les appelons les âmes de moindre effort. Il n’y a de nos jours aucun camerounais qui passe sa matinée ou sa soirée dans un bar. Dans une salle de cinéma etc. sans avoir une idée d’où viendra son pain quotidien. D’aucun peuvent seulement se plaindre de trop de trou dans leur emploi de temps. Le terme chômeur ne devrait plus rentres d’ici peu dans notre vocabulaire. Un enfant sui sort tôt le matin à cinq heure, se dirige vers le marché Nkololoum ou central de Douala fait le tri des chaussures de friperie et les revends ensuite gagne honnêtement et bien sa vie. Voudriez-vous dire qu’il est au chômage, qu’il n’a pas de boulot. Il l’est peut-être parce que son activité n’entre pas dans la légalité et même s’il se dérobe que trop souvent des taxes de l’Etat, ce n’est que partie remise. Parce qu’il ne bénéficie d’aucune couverture sociale et sanitaire parce que rien ne codifie réellement son activité. Au lieu que l’Etat cherche à tuer son activité, vaudrait mieux les aider à se responsabiliser. Qu’ils sachent quelles garanties ils ont quels devoirs ils sont interpelles a faire.
Demeurer chômeur à nos jours voudrait tout simplement dire que nous n’avons aucune ambition réelle et aucun projet de société. Dire que nous sommes chômeur ou sans boulot voudrait également dire que nous continuons à nous enfermer dans les carans des vestiges des décennies passées qui consistaient à dire : je suis service au brasseries du Cameroun, je suis professeur de lycée ou à Libermann. Etc. le boulot aujourd‘hui, rythme beaucoup plus avec le son de l’initiative personnelle. Si vous avez de la chance, vous seriez recruté et si la chance tarde à vous sourire, battez-vous les gars ; venez nous joindre au marché etc. diront certaines personnes. Nous vous dirons d’user encore de votre courage et d’oser une fois de plus. Il n’est jamais trop tard pour la réalisation d’un projet.
« Demain, je recommencerai »
Il n’y pas de vie en dehors du rêve. Le rêve nous porte, nous porte, nous grandi, nous illumine et quand le rêve se mêle à la passion, aucune barrière, aucune obstacle n’est infranchissable. Même au prix de votre vis, vous réaliseriez votre rêve, pourvu que les générations futures comprennent que par votre rêve, vous avez vécu. Nous avons besoin de rêver pour vivre et même pour survivre, à condition d’avoir la tête sur les épaules. A la réalité, le rêve peut être désespérant. Mais il faut s’accrocher. Peut importe l’âge.
Aujourd’hui, je l’appellerai Monsieur G. mais à la réalité c’est un gamin de douze ans lorsque nous fîmes connaissance. Saisissez plutôt son histoire.
J’ai commencé la vie active à l’âge d douze ans.mon oncle m’a inscrit dans un centre de formation en Electricité automobile pour deux ans six mois ; après, je suis devenu Chef de garage et deux ans après, je suis resté travaillé avec mon patron pendant deux ans. Un jour, j’ai manqué le travail et mes amis avec qui je travaillais m’ont di que si je revenais, mon patron allait me taper et depuis ce jour, je suis resté à la maison.

Comment vivre sans un seul sou ?

Il est des moments que pour survivre, l’homme peut s’attache à un démon. Mais, tel ne fut pas mon cas heureusement. Certes, j’ai connu des difficultés. D’abord pour survivre, je me suis lié d’amitié avec un vendeur de batterie à côté du foyer Banjoun pendant six mois. Mais en raison de la mauvaise rentabilité de bos affaires et ceci surtout lié à la dissimulation de notre atelier dans les bas fonds du quartier, je ne puis honorer mes engagements de bail et nous dûmes obligés de fermer l’atelier. Au moment où me posai des interrogations sur mon avenir comme par un sursaut de chance, j’entrai en contact avec le premier apprenti de mon patron qui était sur le point d’ouvrir un garage derrière le cinéma grand taxis. Pendant longtemps, j’exerçai comme technicien en électricité auprès des deux monsieur. C’est au moment finalement que j’ai cru mener une vie sans sources que mon propriétaire de taxis fit faillite et que notre garage sombra dans la déchéance.. Que faire alors ? J’avais économisé une rondelette somme de quatre vingt mille francs cfa. Mon oncle voulait vendre l’un de ses taxis, alors, j’ai du m’associer avec un cousin pour le racheter. Le taxi nous fut remis sous forme d’emprunt vente. Nous espérions au bout du compte travailler avec le taxi et rembourser l’oncle. Dommage, l’aventure tourna courte. l’oncle, sous pression de problèmes pécuniaires saisit le véhicule et le céda à une autre personne. Il ne cru pas opportun ou il n’eu pas la volonté de nous rembourser nos sommes d’achat. C’était à nouveau l’heure de la galère. Pis encore, je fus interdit de nourriture chez l’oncle. Il avait dit à sa femme que je coûterais cher.
Heureusement, il n’y a pas d’racle sans beau temps à l’horizon. Un ami qui faisait la vidéo me confia à son petit frère pour être son adjoint. J’avais également un emploi de fabrication locale que je tenais. En fin de journée, la collecte de ces petites sommes me procurait un repas de moineau dans l’un de ces restaurants populeux. Je dus subsister ainsi jusqu’à la fermeture du vidéo club. Cependant, que valait ce boulot avec un salaire de quatre cent francs Cfa par jour ? Mais dois-je pour autan dénigrer ? non, quelques année après, avec tant de restrictions, mon économie était de cent trente mille francs Cfa a la fermeture du vidéo club, j’entrepris d’investir cette somme dans un salon de coiffure vers le quartier BOKO. Mais j’avais eu tord. L’affaire tourna mal. C’était l’affolement total. Heureusement, après deux mois, mon patron du vidéo club eu encore les fonds nécessaires pour s’investir et me fit appel. En travaillant avec ce dernier, jefis une économie de soixante quinze mille francs Cfa. C’est ainsi que l’envie de devenir patron m’obséda. Il faut dire que j’avais déjà assez de l’air capricieux et ennuyeux de mon patron.

Le goût du risque dans l’affirmation de soi

Oseriez-vous abdiquer à l’envie de devenir patron quand la providence vous tend la main ? Personne ne résisterait à ce rêve. Il faut dire de ma première tentative à m’installer à mes frais personnels, je sorti de cette expérience assez éprouvé de l’échec. Mais hélas, dois je jeter mon dévolu sur quelqu’un d’autre ? non, ma résolution était personnelle. Cette fois-ci c’était avec un associé que je me lançai dans l’aventure. Monsieur C, m’avait approché l’un de ces soirs en clamant une suite à aide pour subsister à la famine que le tenaillaient les intestins.
Suite à notre entrevue, je fus pris de sympathie pour cet homme. Puisqu’en tout métier, il savait rôtir de la viande, je le fis une proposition dans le sens de l’engager comme associé dans ce domaine. J’avais besoin de son expérience lui, peut être de mon argent pour s’investir dans la vie active. Nous fûmes d’accord et nous fûmes notre comptoir à la Texaco AXLOURD.
Durant des mois, sous prétexte que ça ne marchait pas, il ne vit aucun rond. Pour maximiser nos chances, nous transférâmes de comptoir vers le marché Nkololoum. Mais, la chanson de mon associé ne changeait pas d’un pouce. Entre occupé par la Gestion du Vidéoclub auquel je m’accrochais en dépit des menaces de mon patron et le comptoir de viande ou soya, j’avais du mal à assumer les deux gestion et à contrôler la situation en ayant la tête sur épaules. Ce n’est qu’au soir où mon homme pris fuite que je compris que ce dernier m’avait abusé et roulé. Avec cela, et les également la ferme décision de quitter mon patron. Malgré le fait que mon patron augmenta mon salaire à 600 f Cfa, je dénia son offre et m’enroula dans son aventure de moto taxi. Pour la petite histoire, durant mon séjour au sein du vidéo club, je fis connaissance d’un ami. Ce dernier entrepris assez rapidement de m’apprendre la conduite d’une moto. Après mon départ donc du vidéo club, par l’intermédiaire de cet ami qui voulait vendre sa moto, celui-ci très compréhensif me céda sa moto. J’ai travaillé pendant presque deux mois pour payer les traites.

Des nouvelles rencontres et une autre façon de voir le monde

De simple électricien garagiste que j’étais, je suis devenu informaticien et dactylo. Peut-on encore me taxer d’analphabète ? non, j’ai amélioré mon niveau de langue et d’orthographe. Cette transition de ma vie s’est faite comme un miraque j’étais conducteur de ben-skin quand je rencontrai victor, au sein de la chaînes des foyers Saint Nicodéme. Nous avons sympathisé et il m’a fait une proposition alléchante : faire de l’informatique. Qui pouvait résister à une telle proposition ? surtout pas moi, qui croyait en observant les gens manipuler les ordinateur par le biais de la télévision que ce métier était fait pour une catégorie précise d’hommes. Refuser une telle proposition relevait de l’obscurité, Alor, je saisie ma chance et cette chance mon rêve continu et je travaille comme informaticien.
Après tant d’année de peines, enfin le soleil à l’horizon…..
Il faut que le rêve continu, nous aussi, nous ne vivons que parce que nous sommes tenus de bout par nos rêves. Dois-je dire « je » ? J’avais à peine dis huit ans quant mon rêve commença l’histoire d’un club journal dans un collège de la ville. La rencontre d’avec les gens du métier et l’émerveillement devant la découverte de ma vocation. Mais, mes pistes ont été aussi tortueuses et serpentées d’horreurs. Vous voulez en savoir plus…

La vie sexuelle

Chaque poème d’amour que j’écris, est une Chanson désespérée d’amour. C’est un véritable cri de vie en sursis. Si je baise dans ma vie, c’est à défaut de le faire parfois physiquement. L’enfer, c’est mon pénis. Quand j’écoute des paroles obscènes ou visionne quelques scènes pornographiques, cet organe devient tout de suite intransigeant. Ça gonfle, ça va veut s’éclater. Ah ! Cette histoire voudrait se consoler en passant à l’acte sexuellement. Alors là, ça devient assez compliqué. Toutes ces années, j’ai eu du mal à vivre réellement une vie sexuelle proprement dite. Pas que je n’ai pas l’occasion d’effleurer les lèvres d’une fille. Mes instants suprêmes d’amour sont comme ces coups de pieds lors d’un match de football. Parce qu’en réalité, dans ma ville, je n’ai pas eu vraiment une amoureuse digne de confiance et dignité. Pas détrompez vous. Le problème est ailleurs : je ne saisis pas le pourquoi toute les filles que j’ai rencontrées finissent toujours par me planquer d’une drôle de manière. Tout commence pourtant bien mais sur fur et à mesure que nous progressons et nous nous familiarisons, elles prennent toujours des distances. Sont-elles influencées par ma drôle de personnalité ? Sont-elles alors !!! je suis incapable de les faire vivre une vie paradisiaque ? Peut être vrai. Mes maigres finances ne suffiront pas à satisfaire mes projets et de les ouvrir de tous leurs besoins. Ce soir, j’ai envie de faire une partie de baise. Je ne peux m’adresser à une amie. Parce que véritablement ou officiellement, je n’en ai pas. Comment faire donc pour satisfaire ce désir charnel ? L’abstinence, bien sûr. Ah, c’est une solution suicide et trop chrétienne et il y a longtemps que je ne crois plus au paradis. Je suis jeune, j’ai des fantasmes sexuels et j’ai envie de découvrir. Pour m’excuser, je pense que dieu ne me punira pas si j’essaie juste une fois la fornication. Alors, me voici dans un bar-circuit avec une liasse de billets de banque. Ce ne sont pas les présupposées qui manquent cette fois-ci. Il suffit que j’offre à boire et que je donne un peu d’argent. J’embarquerai même deux pour cette soirée. Mais en moi, il y a l’idée de dieu. Je suis contrarié au moment de l’action. Je ne suis pas un habitué de ces choses. Ce n’est pas le fort de notre jeunesse. Mais aujourd’hui, il s’en faut de si peu pour que ce genre de vie m’embarque. Je suis la plus en plus à l’extrême de mes faiblesses. Heureusement, nous avons grandi dans un milieu sain d’esprit. Enfin je rebrousse chemin mais, je résisterai encore pour combien de temps. En fin de soirée, je saisis cette verge dans la douche et me demandé a quoi ça sert finalement. Juste pour mettre hors de moi. Quelle souffrance !!!
Cependant, j’aurai une consolation : la musique et j’écrirai comme si je vivais un grand amour, quelque poèmes. Dans ma chambre. J’ai choisi quelque prénoms féminins au hasard je fais de ces prénoms, les héros de mes poèmes. Toutes ces filles, seront l’amour avec moi A défaut d’un contact physique, nous sommes en esprit réunis par des scènes érotiques. J’ai autant d’aisance et de jouissance en dessinant et en caressant les cuisses et les tétons de filles sur des feuilles en écrivant des proses. J’ai sacrifié presque mon sexe pour un projet.
Quand les amis me content leurs multiples exploits sexuels, je ressens au tréfonds de moi, un regret pour n’avoir pas fait autant. Mais, tout de suite, j’ai une consolation, mon rêve d’enfance. C’est en 1992 que je découvre et saisi profondément ma vocation. L’écriture, ce monde me fascine. Alors, en bute de continuer mes études en raison des défaillances financières, je me recroqueville dans les recherches historiques avec pour but d’éditer un livre d’histoire sur mon village. Je suis soutenu par mon petit frère qui trois ans plus tôt avait pour les même raisons de dyaillance financier. Je suis caissier derrière ses appareils de jeux au hasard de fabrication locale. Là je peux me faire un petit sou. Avec mes économies, je peux faire de petits voyages de temps à autre pour me constituer un cocktail d’informations historiques. Quelque année plus tard, je commence à cherche un éditeur. En 1996 – 1997, je me penche vers les élites de mon village et implore aide. Dans le même ordre d’idées, je vais souligner le problème à mon géniteur, Directeur d’organe de presse. En passant, puisque j’avais fais mes saisies chez un historien. J’espérai qu’il serait flatté par mes travaux. Mes espoirs furent vains. Personnes d’entre ces hommes ne voulu me prendre au sérieux. Peut être qu’en raison de ma jeunesse, de mon niveau scolaire assez bas au vu de travaux qu’un esprit de cet âge pouvait réaliser. Finalement je fus pris dans un engrenage malsain dans lequel je failli perdre la maison.
Nous sommes en 1998, j’ai décidé de reconduire mon projet. Mon rêve m’habite encore, je travaille comme pigiste dans les journaux qui cherchent à se faire un aura. C’est ainsi que j’entre en contact avec la sœur Marie ROUMY. Dans le cadre d’une public reportage sur la zone nylon après elle je rencontre Le père Eric DEROXNY. Cet homme est fascinant. Je voudrais bien le séduire et gagner mon amitié mais comment ? Alors, je commence à l’intéresser avec mes manuscrits. Heureusement, il est largement ouvert d’esprit et m’adopte comme un disciple. C’est mon homme favori et dès lors, je commence à miser sur sa personnalité. Dans la même période, je vais à l’ouest faire des vacances. Je rencontre le père Bernard NGASSISNG. C’est un inconnu. Mais, il a une philosophie qui m’intéresse. Il veut rapprocher nos deux peuples frères. Outre, ses procédés rituels lors de ses cérémonies œcuméniques suscitent en moi une grande curiosité. Je rapproche sa pensée religieuse à celle du père Eric DEROXNY. Dans mon plan déjà deux hommes.
Cependant, il me faut une Elite d’une très grande personnalité et digne de confiance pour mettre à terme, mon plan de bataille. D’abord, il faut que cette Elite épouse mes idées. Qu’il comprenne le sens de ma lutte et qu’il sache que mon objectif est de rapprocher nos deux peuples malgré nos différences. Ceci, pacifiquement et dans un dialogue franc. Alor, où le trouver Cet Elite ? j’ai une liste de personnalité pierre et il se montre réceptif et généreux. Je pense que dès lors qu’il sera dans ma poche, il pourra m’aider à convaincre les autres j’ai réuni mes rois hommes : deux intellectuels et un financier. Mais, dans mon ombrent, il y a la sœur Marie ROUMY. J’ai souffert de l’égoïsme des autres. Au départ, je voulais faire juste un journal pour faire triompher mes idée et rien que. Finalement, l’influence que j’ai subie étant de la sœur Marie me gagne.
Je pense que, pour la jeunesse future ne souffre plus des atrocités que j’ai connues, qu’il faudrait mieux faire, un centre culturel et je choisis de le baptiser Centre culturel sœur Marie ROUMY. L’objectif de ce centre consistera à l’avenir, de mettre les jeunes écrivains, ce monde me fascine. Alors, en bute de continuer mes études en raison des défaillances financières honnêtes pour les éviter des affects psychologiques et affectueux et, de les trouver des stages de formation j’ai souffert de cet handicap, pourtant, ce n’est pas le génie qui fut absent. Mes dossiers ont été refoulés dans les salles de rédaction. Je tairai les noms de ces organes de presses pour ne pas offusquer les directeurs de publication qu’ont même pas daigné nous répondre. Alors, mes hommes sont ciblés, mon projet est élaboré. Mais il me faut un minimum d’argent pour prendre mon rendre mon projet vivant. J’emprunte 80.000 f cfa à mon petit frère. Par souci de maximiser mon argent, je l’incesti dans la fabrique des registres. Malheureusement, les affaires tournent au vinaigre.
Me voici sans sou. Comment faire ? Heureusement, par la Sœur marie ROUMY. Je suis engagé comme garçon de chambre à résidence Hôtel LA FALAISE. Avec les économies de mon salaire, plus l’aide que je recevrais. Plus tard du Directeur de la SA-CATHAÏ , je lance mon projet. En septembre 2001, je mis sur pied un trimestriel personnel. Ce journal parait sous forme de prospectus. Mais, c’est une tribune où je peux m’exprimer à volonté et sans trop subir les caprises des autres. Au moment de lance carnard, j’ai hésité sur le titre. J’ai d’abord voulu le titre : le réveil du peuple puisqu’au fond de moi, il y a une vérité que mon peuple ignorait et dont il fallait qu’il sache pour se réveiller. Nous sommes des frère. Pour finir, j’ai choisis RACINE parce que en fait, la vérité c’est que si je n’étais pas villageois, je n’aurai rien à écrire. Je ne serai pas écrivain, ni journaliste. C’est dans mon Ouest Cameroun que je vais chercher l’inspiration. la marie roumy me contact avec le directeur de publication du journal le messager
Ces appels du destin !!!
Je connais par ailleurs un ami comédien aujourd’hui peintre qui dira : « nous sommes portés par le destin » en effet, nous sommes les enfants du destin et le destin prend soin de nous. Pour peu que nous voulons marcher dans la lumière intérieure, qui nous illumine, le destin nous porte, nous guide, nous offre des opportunités de contact ou d’affaires. Je voudrais bien revoir la tête de sa pauvre maman. Malheureusement, elle n’a pas survécu au déluge de la mort. Si elle avait survécu, que dira t-elle sur succès de son fils maintenant ? Elle qui considérait le génie de son fils comme de la folie. Elle n’avait jamais cru en son fils, cet amuseur public, toujours drôlement habillé comme le prince charmant d’une bande dessinée la faisait de la peine. Elle n’avait jamais compris jusqu’où pouvait-on aller avec la comédie, le théâtre. D’ailleurs, ça ne procurait rien à son fils sur le plan financier. Ce dernier quémandait de la nourriture de gauche à droit dans sa famille pour survivre. Quelle misère !!! Sa pauvre maman préférait les bricoleurs qui à la solde d’un petit boulot recevaient de petites sommes. A ce propos, elle tenait toujours des comparaisons entre des enfants du quartier selon leur évolution financière, comme des astuces pour ridiculiser son fils. Tous les mérites de bons comédiens que ce dernier recevait lors de ses prestations ou spectacles ne stimulait en rien la gentillesse et l’amour de sa défunte mère à son égards. Pour elle, c’est le garçon inutile. Pis encore, pour rehausser son argument, il n’était pas assez intelligent et brillant en classe. D’ailleurs, en faveur des contestations de leur entourage immédiat, auront laissé choisir leur vocation.
Pourtant, en dépit des hostilités familiales, bien que notre ami rompu d’avec les classes en raison des défaillances financières, pour s’immiscer dans le secteur informel pour survivre, il ne sacrifia pas son génie, d’accord en compagnie de ses deux compagnons de misère, il forma un petit groupe théâtrale « les trois v ». de même, il continua à faire des spectacles en ville et en campagne pendant les vacances. Dans la misère, un jour, Dieu l’ouvrit le grand chemin, le chemin des son grand amour. Il fit à tout hasard, la connaissance d’un témoin de Jéhovah peintre. Celui-ci l’accepta comme discipline, toutefois en respect ses valeurs spirituelles et culturelles. Pendant près de six mois, il se perfectionna en peintre et améliora sa technique de base. Nous qui le tenions pour ridicule quand il faisait ses peintures embryonnaires dans son salon, commençâmes à respecter l’éclat de ses tableaux. Quelque temps après, il fut reçu au concours de l’IFA à Mbalmayo. Aujourd’hui, il compte à sa sortie faire de leur petite troupe théâtrale, un grand groupe de valeur et ouvrir un atelier de peinture. Il dira aux autres, venez à nous, vous êtes des nôtres, suivons ensemble le chemin du destin.

Je voudrais devenir pasteur. Mais je n’ai pas le BAC

Je voudrais bien savoir le niveau intellectuel qu’ont eu nos prophètes pour être choisis par Dieu. Si Dieu a fait des analphabètes, des pêcheurs et des charpentiers Rois, pour quelles raisons, vous, hommes d’églises, pauvres humains, croyez-vous obliger les autres à avoir un niveau intellectuel pour vivre pleinement leur foi. Cela fait bientôt dix ans que je l’ai rencontré. Nous partageons le même table banc lors de l’examen du BEPC au lycée bilingue de Bonabéri. Je l’ai posé une question : Que comptes-tu faire après l’école ? et il m’a répondu : « Je voudrais devenir Pasteur ». Malheureusement, il n’a jamais eu le BAC depuis 1994 qu’il le compose mais il n’a jamais cessé de rêver. Il s’est fait des amis à l’intérieur de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Chaque fois, supplie à Bana, le pasteur de cette localité lorsque ce dernier prends des vacances. Exerçant comme évangéliste, il espère un jour passer le BAC et se présenter au concours d’admission au séminaire pour suivre sa vocation.
Depuis notre rencontre, cet ami n’a jamais lésiné sur aucun moyen de bord le permettant d’atteindre son objectif. Lorsqu’il est à Douala, il est très actif au sein de la paroisse New-bell Bafang. Son pasteur lui donne des textes bibliques à préparer pour la liturgie. De même, le principal de Bafang Bana le saisira par une correspondance à partir du mois de Mai et très régulièrement pour le faire part des textes bibliques à préparer pour la période des vacances. Quand il s’est essayé à faire les prémices de boulot, il rejoint les pasteurs et ils peuvent discuter sur ce qu’il y a à ajouter ou à retrancher. Malheureusement, il ne perçoit aucun sou pour sa survie. Il ne vit dans ses paroisses que d’amour et d’eau fraîche pour servir sa vocation. Et ceci, pour une bonne cause. Aujourd’hui avec plus de vingt huit ans, ses besoins vont de plus en plus croissants. La table des parents ne le suffit plus, il ne voudrait non plus mener une activité qui l’éloignait de sa foi. Alors, il a décidé de devenir un instituteur dans l’une de ces écoles s’il est engagé. Il voudrait même présenter le concours des instituteurs diplômé d’Etat pour gagner de l’argent. Pour la constitution de ses dossiers il a proposé à son père qui voulait engager un maçon pour fabriquer les briques en terre battue pour la construction de sa maison à l’Ouest, de le confier le chantier. Ainsi, à la fin du chantier, il aura de quoi faire les dossiers et s’inscrire dans un cours du soir pour préparer le BAC. A demain, il n’est jamais peut-être trop tard. Nous pouvons réussir même au bout d’une aventure. Ce qui s’est confirmé depuis cinq ans cet ami est devenu pasteur à l’EEC (Eglise évangélique du Cameroun).
Lui, c’est un prestidigitateur, membre de l’illustre troupe théâtrale, « les fugitifs » à la MJC Akwa. Ce Tchadien est, non pas un excité politique, ni un Feynman. Il est parti de son Tchad natal pour voir son rêve se réaliser enfin, peut être au Cameroun… Il caresse le « vedettariat ». C’est dans ce but qu’il évolue dans cette troupe théâtrale en s’efforçant par ailleurs de se trouver quelque chose pour sa pitance quotidienne. Et ceci, indépendamment du groupe qui ne le fourni aucun sou. Notre homme, pour survive, s’est constitué en marchand de fleurs réalisées à partie du dessechage des bouts de tiges assez spécialisés. Chaque matin, il fait le tour de la ville avec ses pots de fleurs. S’il en vend quelques uns, son estomac est garanti. Au cas échéant, il puisera certains sous dans ses antécédentes économies. Dans l’après midi, c’est l’heure des répétitions. Notre homme se dirige à la MJC et s’exerce avec ses camarades. Les jours d’intervalle entre les répétitions, il fabrique ses pots de fleurs et court les déposer chez les clients.
Ce soir, il y a spectacle. Ce sera une occasion de faire étalage de ses talents. Raison pour laquelle, ses frères Tchadiens sort conviés à ce spectacle. Ces derniers seront témoins que réellement, il est parti de son Tchad parce qu’il voulait faire de son rêve d’appartenir au monde du septième art, une réalité ceux-ci le diront à ses parents et il renchérit : « qu’ils ne croient pas seulement que sa maison m’aveugle, regardez, ces pots de fleurs sont de ma fabrique, alors, rien n’exclut le fait que demain, à défaut de réussir à mes souhaits, je rentre millionnaire de ces fleurs. Je suis herbier, ce métier, je l’ai appris et connu en aventure, dans la rue pour survive ».

De l’impasse peut jaillir la lumière

Parfois, c’est d’une situation extrêmement désespérée que jaillit une étincelle d’espoir. Comme sont les écrivains qui dans la persécution ont commis des chefs d’œuvres d’une grande estime.
J’en ai goutté à l’aventure. Je dirai en observant certains de mes brouillons que c’est solitude d’une nausée que le les ai écrits.
Je connais un ami qui après sa maîtrise en biochimie voulait être délégué médical. Pour se faire recruter, il avait pour ce, déboursé assez d’argent dans plusieurs cabinets sans succès. Finalement, il s’est résolu à vendre des médicaments frauduleux au marché noir. Mais la malchance fut à son rendez-vous. C’était au moment où, l’Etat usait de toutes ses ressources pour faire disparaître ce genre de commerce de médicaments parce qu’il jugeait inadéquat et à gros risque les médicaments proposés aux patients par les commerçants du marché noir. Alors, dans cette guerre, notre homme perdit complètement son capital. Il devint subitement dépendant de ses amis et il dû aussitôt oublier les chemins des grands restaurants, des boîtes de nuits et des jolies filles. Pour survive, il s »était rebattu sur ses amis du marché central. Il prenait le chemin de la gare, participait au tri des chaussures pour le compte de ses amis. Vers dix heures, il pataugeait la boue des ruelles de notre métropole en proposant des chaussures à gauche et à droit chez les particuliers et dans certains bureaux. Selon les prix de base proposés par ses amis, il faisait une petite majoration pour se faire un peu de bénéfice le soir au moment des décomptes. Notre homme fit ce boulot pendant plus de huit mois. Il s’était déjà si bien enrôlé dans cette affaire au point d’oublier sa maîtrise en biochimie. Or, un jour un délégué médical avec qui il avait gardé les contacts et qui de temps à autre passait le proposer les chaussures, lui fit savoir qu’il y avait dans son cabinet médical un place en compétition. De retour à la maison, le jeune homme s’activa à réviser ses cours et il fut finalement reçu.
Alors mes amis, seule la volonté de recommencer, l’humilité sont les atouts qui nous porteront au succès sans compromettre nos vies. En principes, ceux des nôtres qui perdent complètement raison, c’est parce qu’ils n’ont pas voulu être patients. Ils pensent assez vite arriver en empruntant le chemin des sectes etc. Les résultats sont assez néfastes. Soyons sages.

L’aventure avec les sectes

Peut être ça marche avec d’autres. Mais, de ma connaissance, je connais de jeunes rêveurs qui ne reviendront jamais de la folie. Jadis, j’ai rencontré un homme d’une trentaine d’années. Il voulait devenir riche et pour ce, pour vite se faire fortune d’après la rumeur, il avait été recommandé à un gourou. Après quoi, son affaire semblait bien fonctionner jusqu’au jour où il fut soumis à une condition, celle de faire l’amour avec la caresse de sa vieille mère. D’abord, il répugna cette condition mais au bout du compte, il se rendit compte qu’il était d’ores et déjà lié de fond en comblé à l’ordre du gourou. Il s’exécuta tout en expliquant le bien fondé de son acte à sa maman. Celle-ci par cupidité ou en raison de l’amour maternel et de la trop grande pitié qu’il éprouva à l’égard de son fils pris part activement à l’acte sexuel sans rechigner. Mais, en pleine extase, le vieil homme qui avait été instruit de la basse manœuvre de son fils par un marabout surgit dans la case. Il découvrit bien plus par hasard le manège et la supercherie d’un fils et sa maman. Face à cette surprise, il poussa u cri qui en quelques minutes mena le village en alerte. Il fut admis par la population de conduire le fils chez un prêtre. Devant le prêtre, ce dernier avala sa bague et du coup, commença la folie.

Une note d’espoir

Le temps a passé certes, certains dans la grande aventure de la vie, pris dans le tourment de ces nombreux pièges de la facilité ont perdu complètement la raison. Dommage !!!
Nous, qui avons gardé la tête froide ne croyons plus à la conquête du monde avec nos fantasmes d’adolescents. Avec la fougue et la frénésie de l’adolescence, nous croyions faire marcher les montagnes au moment de la conception de nos projets. Il n’en ai rien. Il y a peut être de cela six mois, deux ans, cinq ans, et plus pour d’aucuns. Que la réalité de la vie nous a désarmé. Nous avons dù guerroyer avec ceux là même que nous croyions voués naturellement à nous aider. Pis encore, il a fallu bagarrer avec soi même pour ne pas sombrer dans la négation, le renoncement, l’échec fut rude, nous nous sommes finalement réfugiés dans la solitude, dans les agressions, dans les tranches. Le monde extérieur nous effraie désormais. Nous avons perdu confiance aux hommes. Mais Dieu merci, notre rêve n’a pas été définitivement enterré. Nous sommes restés là a rêvasser. Le rêve c’est le brin d’espoir en nous. C’est l’unique Humanité qui reste de ce monde vorace. Et du coup, nous nous sommes dits : Essayons encore. C’est la voix de l’intérieur qui nous guide. Essayons, peut être un jour, nous trouverons un sourire ami, une chaîne de solidarité pourrait se tisser autour de nos projets. Inutile de sombrer dans la démence de l’imbécilité et dans l’angoisse d’avoir été rejeté par la société. Tant que nous avons les moyens physiques, essayons toujours, et toujours de conquérir es hommes, même nos ennemis, je continue à croire que la véritable lumière ne nait que du désarroi de l’homme et de l’universalité. Aimons la vie et sa dure réalité. La lâcheté et la paresse nous perdent et c’est là la misère de l’homme et sa donne l’expérience de ce qu’est la vie au delà du rêve et nous donnent la vie. C’est là le début d’une éventuelle réussite.
Aujourd’hui je suis éducateur EDR une activité humanisant pour nous-mêmes car, ce métier nous permet de plaider auprès des professionnels et des patrons pour nos jeunes, enfants de la rue. C’est un enfant de soulagement de savoir que d’autres ne souffrent pas ce dont nous avons connu. Je suis parti de bas fonds porté par un rêve, celui d’être un jour, journaliste. Aujourd’hui malgré l’âge j’ai réussi le pari. Le monde de la presse privée au Cameroun connait ma signature et la revue du monde de la rue. Aujourd’hui j’ai plusieurs livres édités qui sont sur le marché.
Si l’avenir m’engage à MondogblogRFI, j’aurai gagné le jack pot avant d’y arrivé.
Quel chemin !
Combien d’embuches !
Quel de surmenage !
Que abnégation !
Que de patience !
Que d’espérance !

VENTE DE FAUX MEDICAMENT
L’inefficacité du gouvernement de la république du Cameroun face à la lutte de la vente et de la distr

Étiquettes
Partagez

Commentaires

kaptueflorian
Répondre

Mon histoire peut drôlement ressembler à celles de Yves Michel Fosto. Mon grand père m'avait demandé , d'aller vendre les kolas.
c'était de tradition dans la famille; j'ai voulu monter un centre culturel. le procès de Yves Michel Fotso et d'inoni Ephraim est un procès politique. s'ils étaient restés scotchés à la tradition familiale , ils auront eu certes des problèmes relatifs à la jalousie des frères et des demi frères. ils paient ainsi les pots cassés des canards boiteux qui dans des années antécédentes ont ruiné ce beau pays , notre Cameroun.tout le brouhaha fait autour de ces procès viennent des cercles jaloux de ce fils chéri de Fotso Victor.