Cameroun, lutte contre le désordre urbain, une leurre l

5 mai 2015

Cameroun, lutte contre le désordre urbain, une leurre l

Qu’est ce que vous appeler désordre urbain ? Qu’il nous trouve des espaces pour endiguer la population de sa misère, gueule un déguerpi, ils veulent du tchoko, tout porte à y croire.
Cette politique de lutte contre le désordre urbain date depuis des lustres au Cameroun et il est dommage que les autorités publique n’ont jamais tirées des leçons des multiples Échec de cette politique pourtant louable. Une chose est sûr le gouvernement ne manque pas de belles idées malheureusement ces belles pensés sont des slogans stériles à plus d’une raison
– le gouvernement camerounais met les charrues avant les bœufs
il n’ ya pas au Cameroun de parking réservés, les communautés urbaines et les mairies n’aménagent pas des espaces pour permettre aux vous usagers de stationner leur véhicule et du coup chacun se débrouille à sa manière.
Tous les grands boulevards et les routes sont obstrués par des véhicules à l’entrée des magasins, des marchés et des bureaux. Souvent les piétons ont du mal à trouver de l’espace ou circuler car même les trottoirs sont envahis par les véhicules .Vous remarquerez à Douala qu’il n’y a pas sur seul parking aménagé pour cette cause à l’entrée des grand marchés que sont : le marche central de Douala, le marché Mboppi, le marché Madagascar, le marché du carrefour de billes et bien d’autres ailleurs.
– la pauvreté galopante au Cameroun

ceci y va des quartiers champignons qui naissent au Cameroun, ces quartiers parfois issus des zones vertes, marécageuses , à risques sont pris d’assaut par une population assez démunie qui malheureusement n’a pas les moyens de s’offrir le luxe d’être dans une zone lotie et propre à l’habitat . les populations tant bien que mal construits des habitations et il s’y pose une question de ravitaillement en vivres frais des denrées alimentaires. Les plus ingénieux commencent par faire des petits comptoirs pour commercer – c’est ainsi que se crée un marché, a forte densité de la population et les efforts des habitants pour viabiliser leur site l’état si intéresse finalement et construit des routes et des infrastructures malheureusement avec une lenteur extrême. les sites viabilisés occupés par les habitations, la population se rue sur les voies d’accès, chacun veut la proximité avec les routes pour mieux commercer, ainsi les boulevards et les ruelles sont occupés par des petits commerces, le marché Ndopassi à Douala, le marché pk14, et même les grands marchés déjà construits n’échappent pas à cette règle. Le marché’ central, de Madagascar débordent sur les voies d’accès et les comptoirs occupent même les égouts. Le manque criarde du travail pousse, les calls boxeurs et bien autres petits commerçants à faire leur nid sur les grands boulevards au Cameroun.
– Le manque de sérieux
La corruption et la complaisance voilà des maux qui handicapent le travail des agents de l’État mobilisé pour exécuter la lutte contre le désordre urbain au Cameroun.
Pour peu que vous leur graisser la patte ils laissent votre voiture occuper la route. Des véhicules en bonne état sont leur cible favori parce qu’ils savent que cela fera l’objet d’une négociation.
Les carcasses de vielles voitures sont laissées et peuvent demeurer là plusieurs années sans inquiétude. Heureusement que cette fois-ci les maliens se promènent aux abords des garages pour acheter ces vieux véhicules pour aller les revendre aux indiens et à ceux qui refondent ces tas de ferrailles pour les donner une nouvelle vie.
– L’incivisme des camerounais
Il faut repenser une nouvelle école pour plus d’un camerounais. Les camerounais n’ont plus peur de la loi, ils savent qu’avec un peu d’argent, ils achètent la conscience des garants de la loi. Chacun y va de cette réflexion et du coup toutes les politiques d’assainissement de l’espace public sont voués à l’échec.
Que les décideurs prennent des mesures correctives sévères peut-être les mentalités changeront mais il n’est pas pour maintenant.
Nous sommes dans une République bananière, les mesures prises ne sont jamais respectées. Toutes les villes camerounaises connaissent ce problème d’envahissement des espaces publics par des véhicules et des commerces mais à qui la faute ? Ailleurs, même les jardins publics et les aires de jeux sont curieusement devenus des parkings. Les Bamilékés sont doigtés pour avoir la palme d’or dans l’occupation des espaces inappropriées pour les commerces et l’occupation anarchique du territoire. il leur est également reproché cet esprit de dire, si j’investis sur un espace public et que j’y exerce pendant au moins dix ans avant d’être déguerpi, n’ai-je pas gagné?

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