Le Cameroun au centre de la problématique du développement local

17 juin 2015

Le Cameroun au centre de la problématique du développement local

S’il y a un des aspects majeurs dans la problématique de la bonne gouvernance et de la démocratisation des États Africains, il s’agit de la décentralisation. Elle vise avant tout, le renforcement des collectivités locales dans le but d’impliquer les populations dans la gestion de leurs propres affaires. Celles-ci pouvant ainsi partager le pouvoir décisionnel avec les pouvoirs publics.
Pour une réelle implication des populations dans la gestion des affaires locales la constitution du Cameroun du 18 janvier 1996 prévoie la mise en place des collectivités territoriales décentralisées.
Pour rendre effective cette loi, il s’agirait de fixer les modalités d’organisation et de fonctionnement des collectivités territoriales décentralisées, de renforcer les ressources humaines et matérielles de ces communes par ailleurs il faut asseoir l’organisation interne, les ressources humaines, les domaines et patrimoines particuliers pour les régions
Tout cela passe par le transfert des compétences et des ressources financières. Il faut contourner la tutelle de l’État et définir les rapports avec les partenaires de la société civile, les structures d’accompagnement (FEICOM, CEFAM) et divers organismes de coopération. Depuis le Jeudi 11 Juin 2015, le MINATD a défini les zones de compétences des communes et les axes de recouvrement financière.
Comment tirer profit du dispositif de la décentralisation ? IPD Afrique centrale s’arrime à la donne et propose une unité de formation de licence2 en développement local. Il a aussi initié et mis en œuvre le programme de formation et d’appui au développement local « PROFADEL » qui avait pour objectif de contribuer dans un contexte de développement participatif décentralisé à l’amélioration du mieux « être » et du mieux « vivre » des population à travers le renforcement des capacités des collectivités territoriales décentralisées , en vue de l’émergence d’une société de bonne gouvernance. Il faut renforcer les capacités des élus et des techniciens locaux. Les États Africains avec la coopération française et l’ONU HABITAT ont certes signés des conventions relatives à la formation des formateurs en 2001 mais ces formations ne peuvent pas endiguer tous ceux qui veulent élargir leur zone de compétence en matière de développement local. C’est fort de ce constat qu’IPD Afrique centrale se doit :
-D’expliquer la problématique et les enjeux de la décentralisation et du développement local.
D’intégrer les aspects transversaux dans le cadre du développement local
De contribuer à la promotion du développement local
D’expliquer les problèmes liés aux questions du développement local en Afrique.
La formation des différents acteurs du développement local apparait comme un module préparant vraiment les collectivités locales à la décentralisation. L’éventail de la formation s’ouvre à tout acteur de développement local, les responsables des ONG et des associations, les leaders villageois, cadre des organisations publiques et privés et surtout à toute personne désireuse de suivre une formation pour l’acquisition des compétences aux fonctions d’agent du développement local.
IPD Afrique Centrale se veut être une institution de référence en matière de formation des acteurs de développement local, des porteurs de projet et des avant-gardistes des valeurs nobles de la démocratisation (le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple) mais avant tout, un peuple éclairé des multiples enjeux auxquels il fait face.

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