Cameroun, les micro-finances un gouffre financier même si …

22 juin 2015

Cameroun, les micro-finances un gouffre financier même si …

Malgré les indélicatesses de certains gestionnaires des micro-finances, l’essor du petit commerce prend de l’ampleur, car ces propriétaires peuvent désormais emprunter de l’argent à moindre coût et à des garanties pas trop importantes.
Un véritable ouf de soulagement pour le gouvernement camerounais qui peut résorber un pan important des chômeurs via quelques maigres activités économiques.
Malheureusement, ces micro-finances sont nombreux qui ont mis les clés sur les paillassons sans jamais être inquiétés malgré leur forfaiture.
Ces indélicats sillonnent les rues du Cameroun cintrés dans des costumes haute de gamme et roulant au volant des voitures insolentes ceci au grand dam des petits épargnants et parfois des employés.
Il semblerait que les agréments pour l’ouverture de ces établissements de micro-finances se distribuent à ces bandits à col blanc comme de petits bouts de pains
S’il n’est plus à démontrer l’importance des coopératives sur la scène économique Africaine, le rôle intermédiaire des banques qu’elles assument , assure l’épanouissement du petit monde même si certaines font grincer les dents par des fautes de gestion qui, les conduit malheureusement à fermer les portes .
Les coopératives depuis prés de trois décennies ont mobilisé une part belle des Africains dont la survie de leurs différentes activités dépend de la performance, de la stabilité et de leur bonne santé et disponibilité financière.
C’est fort de ce constat et de son rôle capital dans une économie sociale qu’au Cameroun, en 2011, le Président Paul BIYA prenait des engagements à la création des PME – PMI, d’initier les micro projets qui sont des canaux actifs de génération de revenus pour les pauvres, inciter les grandes entreprises à conclure les contrats de sous-traitance avec les PME-PMI, un accès au capital.
Pour ce faire, Dieudonné OYONO dans son livre ‘‘Cameroun : les chantiers de la gouvernance’’ paru en 2004 date depuis 2004 partant du fait que au cours des réunions du comité interministériel élargi au secteur privé, les PME/PMI en 2003 les Camerounais ont déploré la discrimination dont elles font l’objet auprès des banques commerciales, tant pour l’octroi des crédits que les cautionnement des marchés publics. Une étude en vue de la création d’une structure de financement des PME/PMI a été lancée
La création d’un organisme de financement et de soutien aux petites et moyennes entreprises PME et aux petites industries était donc un projet à exécuter à court où à long terme. Le Cameroun à une structure privée qui jouit d’une longue tradition d’entrepreneuriat, ce dynamisme se retrouve non informel (commerce basé sur l’importation et la distribution) mais également dans la production, notamment dans l’industrie. Au cours de ces quinze dernières années le gouvernement a pris de nombreuses mesures pour stimuler le secteur privé. LE code des investissements qui datait de 1984, a été révisé en 1990. Aussi bien au niveau de la fiscalité que du système bancaire et financier ou de la construction des infrastructures.
Comment profiter au maximum de ces aménagements ou de ces dispositions ? Pour plus de rayonnement des PME-PMI sur la scène nationale, et pour qu’enfin les objectifs primordiaux qui sous-tendent ces chantiers engagés de part et d’autres pour les atteintes des objectifs du millénaire et pour que l’émergence de l’Afrique en 2035 aient un véritable impact et que la lutte contre la pauvreté soit réellement combattue.
Il faut que les gouvernements africains mènent de plus en plus une enquête de moralité sur ceux désirant ouvrir un établissement de micro-finance et que leur forfaiture ne reste pas impunie.

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