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Mondoblog, la fabrique des stars?

Depuis que j’ai pris le vol pour Dakar, les regards ont littéralement changé à mon égard.Beaucoup font d’énormes efforts pour m’apprivoiser surtout les filles. Je suis doigté par quelques personnes qui connaissent l’histoire de Dakar avec Mondoblog.
Ceux qui doutent viennent sans froideur auprès de moi se réassurer, eh! gars, il parait que tu étais au Sénégal? ainsi tu as pris l’avion!
Que voulez-vous en un laps de temps je suis devenu une star, seulement , je ne répond pas aux normes de vrais et grands stars.
les espoirs déçus sont énormes, d’aucuns croyaient que par un tour de passe passe magique, je rentrerai du Sénégal la malle pleine de sou.
D’autres me croyaient parti pour au moins cinq bonnes années, malheureusement le séjour n’a duré que dix jours et s’est vite écoulé sans que je ne me rende compte.
D’autres croyaient que le voyage ferait un nouveau garçon, un gars pompeux, arrogant, toujours bien sapé, mangeant désormais dans des restaurants chics, le choix de nouveaux amis,que Dante!le gars est resté le même.
Alors Mondoblog ne fabrique pas de vrais stars?
J’essaie d’expliqué aux amis que le Dakar dont je suis parti était pour la cause d’une formation et d’un peu de tourisme mais personne n’ose y croire.
Ah, Florian! tu as gagné le jack-pote et tu refuses de le partager, est-ce-que c’est vrai que tu ne nous a rien gardé du Sénégal?
S’ils pouvaient savoir que nous n’avons pas de perdiem et qu’il fallait jouer de ses poches pour chaque dépense envisagée.Ils comprendront que Mondoblog fait des heureux élus pour un voyage mais qu’ils ne sont pas couverts de l’or comme à l’exemple des lions indomptables du Cameroun.


grandeur et misère de la malédiction

‘‘Souffre de ne point manger de cet argent car aucune de tes activités ne prospéra.’’ C’est dans un état second que mon grand-père avait proféré les menaces à l’endroit de mon oncle. Ce vilain paresseux avait cru que son père s’amusait or la colère du vieux avait été récupéré par les divinités et les lieux sacrés de la concession.
En effet, que c’était-il réellement passé ? Il était connu de tous que mon oncle, le fameux TALLA, n’aimait pas défricher ou faire du travail manuel. Malheureusement, à l’ouest du Cameroun, l’homme se mesure par-rapport à la force de ses muscles.
Nous étions en pleine vacances et il fallait donner un coup de main au vieux en défrichant sa caféière, une tâche repartie à tous les petits-fils, chacun fit son boulot à l’exception de Talla.
Puis vint le temps de la récolte du maïs, un job plus difficile que le premier car, il faut aller en forêt sur prés de six à sept kilomètres de maison et à pied, il faut retirer des profondeurs de la foret les épis de maïs de leur tige, les ensacher et les porter à plus de mille mètres à pied et sur la tête pour les déverser à l’endroit ou un véhicule peut venir transporter. Le premier boulot étant fait aux champs, le prochain travail est à la maison une fois le vehicule arrivé, vous re transportez les épis du maïs de la route vers la case et vous les envoyez au grenier.
Face à un tel boulot, mon oncle Talla se substituait et prenait soin de revenir à la maison s’étant assuré que le travail est fini.
Le grand-père avait fait le constat et était fâché du comportement de ce dernier. Courroucé, il laissa entendre que Talla n’était pas sorti de ses couilles, malheureusement, en dehors de cet aspect paresseux, Talla ressemblait au vieux, sa physionomie, sa démarche, sa manière d’articuler les mots, même sa façon de manger, il était le portrait craché de mon grand-père, le célèbre Wabo Tayoutue. Tout le monde aurait parié si les avis étaient à demander que Talla serait son successeur. Les langues déliées avaient laissé entendre ces murmures et le grand-père laissa transparaitre son indignation. Le grand-père nous fit comprendre que de laisser son trône à un tel homme, vaudrait confier les rênes à une de ses filles assez dynamique, Talla était ainsi déjà exclut de la course au trône et désormais du partage de toute la manne provenant des travaux champêtre. « Les paresseux n’ont pas droit à la coupe du roi ni à sa cour » Lors des gratifications de fin de vacances le grand –père nous réunissait dans la grande case là ou reposent les ancêtres et certains des divinités de la famille, nous distribua de l’argent et des victuailles, à Talla il dit « souffre de ne point consommer de cet argent, car aucune de tes activités ne prospérera ». Talla prit néanmoins l’enveloppe, il nous dira plus tard que le grand-père délire et que ses propos ne relevaient que de la pure superstition. C’est le pari qu’il devait perdre cinq ans plus tard, pour avoir payé ses études avec cet argent, il échoua le bac cinq fois. Cette déconvenue que personne ne comprenait l’amena à reconsidérer les propos de son père et il vint sans aller chercher l’aide de ceux ou celles qui savent sonder les signes et l’avenir, se répandre auprès de son géniteur.
Depuis lors il vient s’exercer aux champs et le grand-père à oublier les égarements de son fils, Talla est devenu un véritable ouvrier.


Mon petit frère et la transe

Il ne se passe pas une année sans que le phénomène de transe affecte le quotidien dans nos milieux scolaires. Mais, qu’est ce que la transe ? Comment comprendre ce phénomène qui, au fil des années, est devenu un événement quasiment incontournable dans nos établissements scolaires ? La transe est un phénomène naturel ou bien un état de conscience modifié ? Est-elle un monde imaginaire?

En effet, la transe est un état psychophysique commun à toutes nos cultures et croyances, c’est une sorte de voyage dans le monde de la réalité non ordinaire. «Etre en transe, cela correspond à un état de conscience particulier », souligne sœur Andrea Calvo. Pour la pensée occidentale, cela signifie « être hors de soi-même ». On parle ainsi de la « transe du medium », pour celui qui communique avec les esprits, ou de la « transe hypnotique ». C’est un état dans lequel la raison est reléguée au second plan. Il n’est peut-être pas très loin de l’état de rêve, où le mental est aussi complètement déconnecté.
D’autres civilisations considèrent ces états de conscience, où la raison est reléguée à l’arrière plan, comme  un état naturel. Cet état ne leur fait pas peur, au contraire elle fait partie de la vie courante. Elle est une autre face de la réalité. Pour eux, la transe et le rêve sont des états sacrés au travers desquels dieux et esprits leur parlent. Ces états de transe sont pour eux étroitement connectés aux forces de guérison et aux forces de créativité artistique, notamment à la musique et la danse. Ils atteignent le plus souvent cet état « hors d’eux-mêmes », là où le mental n’a plus de prise. Les musiques et les chants qui permettent la transe ont des caractéristiques particulières, ce sont des musiques traditionnelles. En ce sens, elles ont été expérimentées, pratiquées et améliorées pendant des générations et des générations. Selon le philosophe et sociologue Georges Lapassade, on distingue cinq types principaux de transe:

– La transe néotenique, qui peut se produire chez le nourrisson dans des moments de détresse.
– La transe exomique, ou encore appelée « expérience de hors-corps », dans laquelle une personne semble percevoir le monde depuis une position située hors de son corps physique.
– La transe onirique ou « rêve lucide », où le « corps de rêve devient corps astral ». Une transe que cherchent à atteindre les spécialistes de la pare psychologie et certains médecins.
– Les états de mort imminente
– La transe organique, celle de l’état hypnotique et des « foules en délire »

C’est cette dernière qui a affecté certains de nos établissements scolaires, dont voici quelques exemples:
• 1995 : au lycée de Santchou, des jeunes filles tombent après chaque levée des couleurs
• 1999 : le même phénomène apparaît au lycée de Bertoua
• 2000 : au lycée de Matomb,
• 2001 : au CETIC d’Akwa Douala, 13 jeunes filles s’effondrent après une cérémonie de remise des don dans leur collège.
• 2002 : c’est le cas au lycée Islamique Cheikh Amhdam à Ngaoundéré, au lycée de Lagdo et au lycée de Maroua.
• 2003 : des élèves s’écroulent au CETIC de Mora, dans les lycées de Matomb et de Foumbam.
• 2004 : aux lycées d’Akwa Nord, de Classique de Mora et le CETIC d’Akwa
• 2005 : c’est le tour des lycées de Moro, Classique de Ngaoundéré, bilingue d’Essos de Yaoundé et des collèges Libermann de Douala et la Vina de Ngaoundéré.
• 2006 : le collège d’enseignement secondaire bilingue de Meiganga.
• 2007 : le collège Vogt de Yaoundé et le lycée de la Maturité à Douala.
• 2008 : le lycée de la cité des Palmiers

La liste est loin d’être exhaustive. Le phénomène de transe défraie la chronique et j’en souffre dans ma chair. Mon petit-frère est possédé par mille démons et il entre en transe ou a des crises hystériques régulièrement. Les guérisseurs disent que c’est le début du chemin à suivre pour être consacré Khamsi, c’est-à-dire docteur traditionnel. Ils nous disent qu’il parlemente avec les esprits, qu’il est le seul à les voir, à les entendre et à suivre leurs recommandations. D’aucuns disent qu’à un moment, les Khamsi déjà couronnés doivent le traiter pour retrouver la paix et ensuite exercer comme eux.
Désormais, nul besoin d’aller dans les lycées pour rencontrer ceux ou celles qui entrent en transe, soit par inoculation d’une poudre maléfique injectée sur eux par la puissance des démons, soit de manière naturelle, comme c’est le cas chez les Khamsi. Ceux-ci disent possédés par les esprits divins.


Cameroun, l’opération épervier telle une épée de Damoclès

Avec le dernier lancement de la lutte contre la corruption, le Cameroun est entré dans une phase importante de la révolution des mentalités.L’espoir est là et peut-être si le gouvernement maintient le cap sur la lutte contre la corruption on serait entrain de penser réellement à une relance économique dynamique.
Finie la léthargie croyons nous le miracle pour le sursaut d’éveil de la conscience professionnelle s’est opéré. Il est assez difficile de nier à ce stade que la lutte contre la corruption n’est pas définitivement engagée surtout en ces moments que la presse en fait ses choux gras.
La mise au placard de tout un gouvernement a fait un effet boomerant. Paul Biya , le président de la république n’a pas hésité à interpeller ses serviteurs les plus dévoués et à les écrouer à la prison à de lourdes peines.
Ainsi c’est équipe dynamique de ministres et des directeurs généraux qui sont derrière les barreaux.Derrière cette politique que nous voulons juger de trompe œil, des guerres de réseaux, des rancunes politiques, il y’ aura. certains qui par soucis de dignité acceptent de demeurer intègres, espérons le.
Seulement la lutte contre la corruption n’est pas synonyme de tapage médiatique, mais un véritable engagement moral, un défi personnel, c’est ce que les administrateurs de l’opération épervier doivent comprendre, ce n’est qu’a ce prix que nous dirons finie la léthargie.
Les pouvoirs publics doivent se constituer en la police de la conscience nationale et ne pas faire tôt de chanter oyé avec les effets boomerang des journaux et des médias qui ne produisent qu’un simple impact psychologique sur les conscience individuelle et voir collective.
La lutte contre la corruption n’est pas une simple distraction pour amuser la galerie et faire les choux gras de la presse , la lutte contre la corruption devrait être comme l’épée de Damoclès suspendue à la tête de chaque camerounais.


J’étais à Dakar, j’ai vu l’exception sénégalaise

Tout part d’une aventure folle sur la plate forme Mondoblog pendant plus d’un an, nous y avons posté nos billets les plus fous et les plus beaux.
Nous avons conquis un public et les internautes parcourent nos blogs chaque jour sur la plate forme.
Ainsi écrire est devenue le dénominateur communs des Mondoblogueurs, un devoir sacré et excitant chez plus d’un. Je me souviens Eclesiaste Deudjui me disait qu’il s’est donné comme règle de poster au moins un billet chaque semaine. Au début, j’étais dans la même lancée, l’inspiration coulait et surtout nous voudrions tous être dans le dernier carré qui aurait la chance de se retrouver à Dakar du 28 Novembre au 6 Décembre 2015. Les protagonistes à cette course, rêve d’emprunter l’avion pour la première fois pour ce qui était le cas pour plus d’un, rivalisaient d’adresse et nous savions tous que Ziad Malouf et son équipe devaient avoir du pain sur la planche au moment de la dernier sélection.
Individuellement chaque Mondoblogueur attendait cet instant décisif et magique du fait qu’il devrait nous donner la chance de visiter une partie d’Afrique, notre terre dont nous maitrisons les réalités si peu. Chaque Africain ne peut se prévaloir le luxe de faire du tourisme. Mondoblog nous donnait notre premier site touristique.
Dakar, j’y étais et j’ai vu son exception, Dakar semble avoir échappé à la règle chinoise. Du coup elle reste, une ville moins polluée et polluante. J’avais cru que le syndrome du chômage qui affecte tous les Africains principalement ceux du Cameroun avait aussi atteint des cimes incommensurables à Dakar. Le syndrome des mototaxi épargne pour l’instant la ville Dakaroise. Le phénomène des motos taxi reste inconnu à Dakar et du coup nous sommes loin des gaz qui échappent de ces engins et les routes sont moins obstruées.
Autre charme de Dakar, les taximen respectent la dignité humaine en respectant la loi. Ceux qui connaissent le Cameroun savent qu’un taxi peut prendre 7 personnes. Le chargeur à ses côtés installe deux personnes et la banquette arrière prend quatre individus.
A Dakar il y a pas de surcharge et l’on n’a fait comprendre que la police ne badine pas en cas de fraude d’où, le respect des chauffeurs taxi à l’égard de la loi.
La police Dakaroise accepterait trop peu de pourboire ce qui n’est pas le cas chez moi au Cameroun. A chaque stationnement, le dossier que l’on remet à la police ou à la gendarmerie est accompagné de l’argent frais.
De l’argent que les compagnies de téléphone mobile refusent de gagner, une autre particularité.
Je n’ai pas senti l’agressivité de ces compagnies elles n’ont pas transformées les mœurs. Dakar échappe au phénomène de call-box ou alors, les filles de Dakar sont peu entreprenantes ou tout simplement elles se suffisent ou sont paresseuses.
Ceci n’est pas le cas dans mon pays natal le Cameroun, elles sont tellement agressives que même dans les coins les plus reculés du pays on les retrouve ou les rencontre finalement au grand bonheur de la population car, non seulement elles se débrouillent en gagnant honnêtement leur vie, loin de la prostitution et de toute dépravation mais elles rendent un énorme service en détaillant les crédits de communication à la taille de chaque bourse.

Le côté pittoresque de Dakar reste ces chevaux qui sillonnent les boulevards au milieu des véhicules, reste que Dakar est resté un peu antique.


Mon grand-père et les génies de l’eau

WABO TAYOUTUE ET LES GÉNIES DE l’EAU
J’ai souvent cru que mon grand-père le célèbre wabo Tajoutué en dehors de sa
panthère comme Totem que nous connaissons tous, avait un autre dans les
profondeurs du fleuve Noun.
En effet, plus je fais une lecture des événements qu’ont vécu certains membres
de ma famille, les doutes se dissipent. D’abord il y a eu mon cousin Henri qui a
vécu une histoire surnaturelle avec les génies du fleuve Noun.
Pour ceux qui ne le savent, le Noun est le seul grand fleuve qui serpente l’Ouest
du Cameroun. Nous ne sommes pas un peuple d’eau et il n’est pas étonnant que
l’eau des fleuves nous effraie pour la quasi-totalité des hommes et femmes qui
ont grandi dans cette partie du Cameroun.
Néanmoins il y a quelques passionnés de pêche qui font des exceptions et mon
cousin Henri faisait parti de ce groupe. Il avait coutume d’aller aux rivages du
fleuve Noun faire des parties de pêche.
Malheureusement cette propension pour la pêche allait le perdre. Il se peut que
là où avait l’habitude de s’installer pour faire la pêche fût un endroit sacré pour
les génies de l’eau.
Il fut mis en rude épreuve plus d’une fois, la première fois, après une journée de
pêche, il eut à son hameçon un poisson dégoulinant de l’huile comme sorti
curieusement d’une sauce.
Ce fut la première alerte. Et mon grand-père le fit un commentaire la dessus
l’interdisant de ne plus jeter son dévolu sur le fleuve Noun surtout à l’endroit où
il pêchait.
Cette sonnette d’alarme n’hérissa pas un seul poil de mon cousin Henri ceci ne
fit pas l’effet d’un électro choc car Henri redoubla sa passion de pêche,
Un après-midi Henri avait réussi à réuni autres passionnés de pêche. Il les
conduit à son lieu habituel. Chacun posté devant sa canne à pêche attendait
l’instant fatidique d’avoir un poisson au bout de son hameçon. Curieusement les
choses se passèrent drôlement, ce fut comme un rêve, Henri cru avoir au bout
de sa canne à pêche un poisson qui était coincé sous une touffe d’herbe, Il se
dirigea vers la rive du fleuve et ce fut fatal pour lui.
les langues intimes racontent qu’il avait glissé sur des feuilles de on ne sait pas
quoi avant de se retrouver dans les profondeurs du Noun.
Heureusement pour lui que les génies du fleuve n’avaient peut-être pas faim car
très souvent quand il y a un homme noyé, le jour où on le retrouve, il est
quasiment démembré. Mais pour Henri il était ressorti des entrailles du fleuve
sain et sauf et beaucoup de ses compagnons témoignent qu’il n’avait reçu
aucune goutte d’eau sur lui.
Mon grand-père avec cette histoire était fou de colère et demanda après une
sérieuse réunion d’avec sa famille qu’aucun des siens ne puissent plus jamais
jouer avec les génies de l’eau et que Henri comprend que cette prouesse qu’il
avait réussi n’était pas de son fort et que la prochaine fois serait certainement
fatale.
Ma grand-mère a aussi connu les épreuves de l’eau, suite à l’interdiction
formelle de grand-père à quiconque ne plus franchir les rives du fleuve Noun
pour quelques raisons qu’il soit ma grand-mère a été aussi éprouvé.
Un soir de retour des champs, elle eu une soif horrible et se retira de ses
compagnons de route pour étancher sa soif. Comme il avait légèrement plu ce
soir là, elle glissa sur la terre et sa corbeille se retrouva dans le fleuve.
De retour à la maison, elle alla expliquer la scène chez son mari, ironiquement
mais d’un ton autoritaire mon grand-père lui rappela son interdiction mais lui dit
de venir une heure plus tard chercher sa corbeille et ce fut vrai, rempli de joie
elle retrouva son colis.


Comment les motos et les call-box ont changé la vie des camerounais

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Il n’y a pas de sot métier, il y a que de sottes gens, Les camerounais se l’ont bien appropriés. Depuis les années 1990, la manne chinoise, ce déferlement des séries de motos de toutes sortes en provenance de la chine, Senke, Sanili, Ktm, boxer…etc a donné un goût de vivre aux camerounais et a marqué profondément la physionomie des villes Africains et camerounaise en particulier.
On les appelle couramment les Ben Skinneur et c’est de forte lutte qu’ils ont arraché la sympathie du chef de l’Etat Camerounais en tant que corps de métier. Ils sont partout dans les carrefours, toutes les artères et les ruelles et sont même au creux des quartiers les plus reculés.
Il s’avère même qu’ils sont devenus une nécessité non pas pour le fait d’avoir de l’argent pour s’occuper de leur famille mais, ils se présentent comme une alternative de secours pour ces zones assez reculés du centre ville dont les véhiculés ne peuvent aisément pénétrer. Les motos ont envahis toutes les surfaces et l’ont peut toujours déplorer la tonne de pollution et des accidents enregistrés départ et d’autres.
Tous n’ont pas un permis de conduire et maitrisent peu le code de la route.
Elle s’offre comme une forte pour des politiques, l’on se souvient toute la hargne de ce corps de métier vis à vis de certains positions du RDPC, notamment lors du grand soulèvement, ils sont redoutables l’on a encore en mémoire leur efficacité lors des révoltes pour la faim en Février 2008.
D’aucuns pensent que s’ils sont si coléreux c’est bien plus parce que ce corps reçoit les aigris de la société. Diplômé de haut niveau, chômeurs de tout bord s’y trouve représentés et c’est fort de cette mixture que la nausée qu’elle dégage souvent est nauséabonde et abominable vis-à-vis des pouvoirs publics.
Que serait la jeunesse camerounaise sans cette manne chinoise ?
L’on se rappelle qu’avant la manne Chinoise, pour être propriétaire d’une moto, il fallait débourser au moins 1 500 000 FCFA. Une telle somme était de l’eau de mer à boire pour les jeunes déjà désœuvré et assez démunie. Aujourd’hui avec cette même somme vous pouvez vous approprié trois motos et beaucoup de jeunes camerounais se sont jetés à cette manne qui ne demande pas après son acquisition, une formation de haut vol pour le conduire et s’en servir comme source de revenus permanent. Des langues s’accordent pour dire que sans cette manne, nous serions déjà arrivés à une situation assez regrettable et de non retour à une paix sociale. Ce corps loin d’être une nébuleuse a stabilisé une frange de la population qui serait devenus de véritables bandits de grand chemin. Malgré certains couacs il faut affirmer que les motos chinoises ont sorti les sociétés Africaines d’un gouffre profond qu’est le chômage.
La conséquence directe, les villes Africains sont envahies par cette mine chinoise. Cette richesse que la chine nous distribue donne l’illusion aux jeunes d’avoir un salaire à la fin des courses de la journée, un véritable Bémol pour la santé morale de ces jeunes qui étaient déjà au plus mal.
Le gardiennage des motos, un autre pan du Business.
Le gardiennage des motos est devenu un Business onéreux, très lucratif et occupe un autre pan de la population. Nul a besoin d’être seulement propriétaire d’une moto pour goutter aux délices que procure la manne chinoise en Afrique. Si vous avez de l’espace pour un parking, le tout est joué, vous êtes invités à partager pour gardiennage d’une moto en une nuit 200Fcfa contre la sécurité dans votre hangar, magasin ou parking. Michel est l’un de ceux qui se procure du beurre depuis bientôt trois ans du gardiennage des motos. Il est propriétaire d’un hangar ou le soir venu, il enchaine plusieurs motos et veille à leur sécurité en compagnie de ses hommes de main. Les tickets sont en double, quand vous déposez votre moto, l’un des ces tickets vous ait remis et le lendemain vous pouvez justifier que tel engin au numéro correspondant au ticket en votre possession vous appartient.
Ainsi la chine en rivalisant d’adresse avec les firmes européennes pour la fourniture des motos en Afrique a séduit et conquis le continent pas ses engins bon marché. Elle a crée une plus valu pour l’essor d’un corps de métier qui se veut aujourd’hui structurer, organisé et respecté a reconnu le chef d’Etat camerounais dans son discours à la jeunesse en Février 2014.
Les calls boxeuses une caste de métier à considérer.
Aux côtés des coiffeuses, des couturières bref, toutes les filles qui pour une raison ou autre n’ont pas vu leur rêve d’enfance aboutir et qu’elles se sont contentés de la série ‘‘C’’, les petits métiers féminins, il faudrait ajouter désormais les calls boxeuses.
Jacqueline est l’une de ces filles qui exerce le métier depuis près d’une dizaine d’année une Tablette, un parasol, cinq téléphones et une chaise et des crédits de communication. Voilà elle est prête pour le boulot, assise derrière son comptoir elle attend impatiemment la clientèle.
Elle affirme s’épanouir de ce commerce mais reste sur sa faim, diplômée d’une grande école. Elle n’a jamais pu s’insérer dans une véritable société. C’est pour ne pas se prostituer et courir les maladies qu’elle a préférée s’établir dans le métier de call boxeuse.
Elle est à l’image de cette jeunesse qui ne s’offre plus que de petit métier pour fuir le chômage et avoir de quoi soulager la faim, le froid.
Sans ce métier de call-box qui engage de nombreuses filles, le Cameroun se serait déjà explosé du désarroi de ces jeunes qui diplômés ou non, veulent du travail et n’en trouvent pas.
Les sociétés téléphoniques en créant des emplois directs pour les chanceux ont tout de même donné une rallonge, un bout de commerce à ces milliers de jeunes filles dans la détresse. Mère parfois elles sont condamnées et obligés de s’insérer, dans ce corps de métier qui tarde à se structurer, s’organiser et de demander de la reconnaissance et du respect pour eux. Pourquoi pas ? Il ne faut pas se voiler la face ou se leurrer, en plus de 30 ans de pouvoir, le régime Paul à crée deux corps de métiers, les Ben Skineurs et les calls-boxeuses , Les trophées digne du renouveau national.


ouest-Cameroun,le concept de l’appartenance à deux village sur une même superficie est né

Le conflit Bandjou/Bamoudjou ne cesse de s’enliser. En effet depuis 1975, ces deux communautés se déchirent parce que les Moudjo veulent se défaire du joug colonial Bandjoun.
Pour ce, les différentes élites ne cessent de développer de part et d’autres des stratégies pour asseoir leur raisons distinctes.
En l’an 2000, un poids lourd Bandjoun se saisi du conflit et développe un autre concept. Si avant cette date il était plus question pour les Moudjo de faire savoir qu’ils sont une chefferie du 2ème degré distinctes de Bandjoun et ne sont pas sur les terres Bandjoun, il serait désormais question de se voir identifier par un autre nom ‘‘Famla II’’. FOTSO Victor et Feu sa Majesté GNIE KAMGA plus une élite MOUDJO pro Bandjoun s’engagent par un document dont ils ont tous consignés à donner ce nouvel nom officiellement à ceux qu’hier ne voulaient que s’affranchir.
Dès ce jour, la communauté Moudjo devient Famla II et les infrastructures officiels porteront cette estampille ,qui n’est pas du goût caciques, personnes rebelles de la domination Bandjoun.
Le village s’érigent en deux groupes, l’administration installe un prince, NJINJOU Maurice à la chefferie mais sur la nouvelle appellation de FAMLAII.
De l’autre côté la population fidèle au nom Moudjo choisit KAMGA Marc comme leur chef coutumier, la légalité de l’un est mise en cause par l’administration et la légitimité de l’autre est mise ne cause par la population. Néanmoins les actes administratifs portent l’estampille Famla II.
Ces manquements ont parsemé leur rêne d’embauche et a marqué le peuple d’une véritable déchirure.
En 2011, lorsque les deux antagonistes décèdent avec un écart d’un an, l’administration de KOUNG-kHi sous la houlette de sa Majesté DJONOU KAMGA chef Supérieur Bandjou veut faire la paix. Elle décide pour apaiser la tension du à l’évocation du nom FAMLA II, joindre sur les actes administratifs Moudjo dans une parenthèse. Les actes porteront désormais fait à Famla II (Moudjo)
Le 16 Octobre 2015, KENGNE Anatole a été désigné chef de Famla II (Moudjo)
S’il est vrai que depuis 2012, sa Majesté KENGNE Anatole est le seul prince à s’intéresser à la succession, la situation reste loin d’être maitrisée, car la population reste sur ses gardes. Elle ne sait pas trop à quelle gymnasie l’administration de KOUNG-KhI s’apprête à les offrir en signant leur acte fait à Famla II.(MOUDJO)
Les folles rumeurs qui circulent laissent entendre que ces deux noms sont retenus pour une cause stratégique car si demain l’un disparait, les documents resteront valables avec l’autre nom.
Tout compte fait, il est clair que le conflit Bandjoun/Bamoudjo reste un clair-obscur et qu’il faudrait encore beaucoup de Tac et de compréhension de part et d’autres pour calmer les ardeurs et faire reculer la furie du peuple.


partenariat IPD-AC , gouvernement du Cameroun les cadres de la délégation du ministère des travaux publics en formation

Du 26 Octobre au 07 Novembre 2015, 48 personnes de la délégation régionale du Ministère des travaux public du Littoral sont conviés à une session de formation articulée sur trois axes au campus de L’ IPD-AC
– Management des projets
– Comptabilité matières
– Rédaction administrative
Ces deux sessions de formation pour le compte de l’année 2015 comme l’a mentionné Monsieur Serges Thierry MEDANG du service administratif et formation DRTP/LITTORAL réitère la confiance que l’État a mis vis-à-vis de l’IPD-AC qu’étant une institution de renommée africaine en général et sous régionale en particulier l’IPD-AC « institut panafricain pour le développement Afrique Centrale » s’est imposé depuis des décennies comme un partenaire privilégié de l’État, de l’institution parapublique et privée pour la formation multiforme des cadres.
Le ministère des travaux publics permanemment soucieux de la formation des ses agents, gage de la compétence et de la compétitivité dans l’atteinte de ses objectifs ne pouvait que saisir l’opportunité que leur offre IPD-AC pour capaciter ses agents sur les thèmes relatifs à :
– La rédaction administrative
– La gestion du patrimoine public
– La gestion des projets
Le directeur régional de L‘IPD-AC conscient de cette confiance s’est voulu rassurant, en cinquante ans a-t-il déclaré. L’IPD-AC s’est faite une vision noble.
Aider au développement économique social et culturel des pays africains à travers la recherche-action, l’appui-conseil et la formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveaux l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie. C’est fort de cette expérience, que les deux parties se sont accordées sur le fait que les séminaristes sortiront avec une plus voulu et mieux aguerris d’avantage


Le néant de mon être

N’ayez pas peur de très souvent échouer
N’ayez pas peur de ne point avoir le vent en poupe
Encore moins de quitter le train ou les navires
De marcher, marcher en vain
Sans jamais rattraper les autres
N’ayez pas peur que votre piètre vie ne ressemble à rien
Car ce qui est bien vrai
C’est que le plus important
C’est le voyage et pas tant de choses
Que soit vous ou les autres ont eu
Car avec ou les choses
Vous déciderez de vous et des choses
En dehors de cette amertume qu’inspire ma plume
Il y’ a cette flamme de la misère que mes souffrances
Qui me torturent et dont je masque dans l’apparence
je regarde autour de moi des choses qui me désolent
Le noir du présent éteint tous mes espoirs
Tant de problème que je survole
Après une journée pleine de ruines
J’ai décidé ce soir d’attendre la lune
La lune qui efface mes amertumes
La lune dont le regard pour moi est continue
aujourd’hui elle parait bien lointaine