kaptueflorian

Cameroun problème de norme avec les ferailles recyclées,

Ce phénomène se passe sans commentaire, même si ça et là il y’ a des couacs soulevés, le gouvernement Camerounais se s’est pas déjà officiellement prononcé et s’être approprié la ménace d’effrondrement que courent les multiples building construits avec les ferailles recyclées.
S’ il faut saluer les industries de recyclage des métaux faits à base de fer car, ces unités industrielles donnent une nouvellle vie aux ferailles , que les jeunes Africains en manque d’un boulot assez bien remuneré, officiel et regulier se sont jetés à sa recherche, que de fond en comble les poubelles sont fouillées et refouillées pour ne pas laisser échapper un bout de fer, que la question des vieilles voitures est reglée car ces tas de ferailles sont désormais vendus aux Maliens, Nigeriens, immigrés au cameroun qui, font de cette manne que leur offre le recyclage des ferailles par les Indiens un bussiness onéreux et assez lucratif pour assoier leur survie à cette terre d’accueil qu’est le cameroun, il y’ a lieu de s’inquieter des torrents devastateurs que ce commerce degage.
En moins de cinq mois, nous avons enregistré à l’entrée village, un quartier populeux de Douala/Caméroun et à la rue Mermoz au centre ville Akwa deux immeubles qui se sont écroulés pour deficit de fer de bonne qualité.
Mon ami Jean M arie est acté depuis deux ans devant une juridiction pour avoir livré pour le compte de la construction des bureaux d’une firme pharmaceutique, cinq cent barres de fer de diamètre 08 de mauvaise qualité.
Ces exemples épars font état de ce que officiellement nous connaissons. Combien sont ces édifices qui s’écroulent sans qu’un commentaire soit diffusé à son sujet?
Le gouvernement camerounais devrait- être attentif à cet égard, les inspecteurs du contrôle de la morne devraient doubler de vigilance et sanctionner les oiseaux de mauvais augure qui, inondent le marché camerounais des objets qui ne repondent pas à la norme.


L’autre face cachée de Wabo Tayoutue

Mon grand-père est mort il y aura bientôt quatre décennies et son côté obscur continue de susciter beaucoup d’interrogations en moi. Je voudrais comprendre son côté obscur, je croyais le connaître, mais comme dit Montaigne » l’homme est divers et ondoyant ».
Mon grand-père a quitté ce monde sans me révéler certains de ses secrets. C’est dans ses derniers jours que les langues déliées nous renseignèrent sur le côté ténébreux de ce grand-père que j’ai aimé de toutes mes forces, car notre complicité était forte.
A un moment, tout le village savait qu’un grand notable allait quitter la scène et pourquoi?
Parce qu’ une panthère sillonnait de jour comme de nuit les sentiers de notre quartier. Cet animal visiblement mal en point, complétement en détresse portait là, le signal qu’une grande personnalité du village allait tomber.
Généralement à l’ouest du Cameroun, il y a des signes avant-coureurs, précurseurs ou annonciateurs des événements tragiques. Soit une branche du baobab tombe, soit un animal sauvage tel que la panthère, le buffle, rhinocéros… parcourt les ruelles du village de jour comme de nuit. Que cet animal sorte de sa cachette pour vadrouiller dans le village, montre à dessein que quelque chose de tragique aura bel et bien lieu, c’est les initiés interprètent ces signes et préparent parfois la famille du concerné à accepter courageusement la perte d’un tiers. La mort de mon grand-père n’avait pas étonné, cependant, le fait qu’ après sa mort, sa chambre soit demeurée longtemps plombée suscita quelques interrogations.
A aucun moment, aucun de ses enfants n’osa tourner la vachette de cette porte. Les instructions faisaient état que seuls un marabout ou un notable de son rang devaient pénétrer cette chambre et y faire quelques gris-gris avant que d’autoriser ses enfants à y entrer.
Ainsi toute la famille avait été alertée de ne point traverser le seuil de cette porte sans qu’au préalable les travaux de ses pairs notables ne soient effectués.
Ce ne fut que plus tard lorsque son totem fut éloigné du village et que le marabout s’est introduit dans sa chambre que nous eûmes la permission de dormir dans cette chambre. Une pièce qui avant sa disparition n’avait rien de spécial.
Aujourd’hui, je me pose des questions sur le bien-fondé des travaux du marabout.
Ne vendait-il pas des illusions, des morceaux choisis d’un cirque à la famille ? NON me dira ma mère, il fallait exorciser la chambre de ton grand-père des sales esprits. Ces êtres spirituellement démoniaques qu’entretenait mon grand-père devaient être chassés pour que la famille trouve la paix.
Ma mère pour me convaincre de la véracité de ses propos me montra cette belle villa faite de pierres précieuses que l’un de mes oncles maternels avait été contraint d’abandonner parce que, mon grand-père y tenait des réunions secrètes en compagnie des notables de la pire espèce et plus tard, il y logea son totem.


La rentrée académique 2015/2016 est désormais effective à l’institut panafricain de développement Afrique Centrale.

Savoir, Savoir-faire, savoir-être trois maitres mots qui ont ponctués le discours des orateurs lors de la cérémonie marquant la rentrée solennelle des étudiants à l’IPD-AC ce mardi 06/10/2015.
Nul n’entre ici s’il n’est géomètre et si au cas échéant il venait par y entrer, nul n’y sortirait s’il n’est vraiment géomètre. Ceci est la paraphrase qui a illuminé le discours du Directeur régional de L’IPD-AC qui, s’est attelé à faire savoir à l’ensemble des étudiant admis au campus de l’IPD-AC pour le compte de l’année académique 2015/2016 qu’ils doivent se mettre au travail , faire beaucoup de sacrifice et d’abnégation et que pour une Afrique prospère il doivent se garder de la paresse car seul l’acharnement au travail, au respect de la discipline, au respect de l’éthique resteront les facteurs clés pour l’obtention des diplômes dans le système LMD(licence, master, doctorat).
Ce système demande à valider un certains nombre de crédits.
180 crédits pour la licence en trois ans
120 crédits pour le master en deux ans
180 crédits pour le doctorat en deux ans
Ce système qui est découpé annuellement par deux semestres requiert 30 crédits par semestre demande de valider tous crédits par accéder au niveau supérieur
Qu’-est-ce-que le crédit ? N’allez pas croire qu’il s’agit d’un découvert bancaire, non. Le crédit dans le système LMD est considéré comme un ensemble de travail effectué par l’étudiant, les crédits sont attribués à toutes les unités de formation, cela peut-être des cours, des rapports de stages des mémoires et des séminaires etc.……
Désormais il faut faire face aux nouveaux défis et le directeur régional de dire : ‘nos programmes ont pour ambition de capa citer et d’outiller les étudiants pour faire face aux défis contemporains, la gouvernance, la sécurité alimentataire, l’enjeu climatique, l’accès aux services sociaux de base, la compétivité des entreprises etc.…, au lendemain de l’adoption des ODD (objectif de développement durable) qui, ont succédé aux OMD(objectif du millénaire) vous devez être capables d’analyser et d’impulser des projets de développement fondés sur des valeurs Africaines de la prospérité des plus pauvres.’ IPD-AC a une expertise depuis 50ans et ne demande que l’assiduité des étudiants pour les faire bénéficier de ce savoir.
Pour parfaire ce travail intellectuel, le directeur régional a fait la promesse de respecter l’engagement pris d’avec le corps enseignant et le personnel d’appui pour que ceux-ci gardent toutes les motivations et donnent le meilleur d’eux-mêmes. Il est revenu sur la méthode d’enseignement qui se pratique à L’IPD-AC les cours magistraux sont de moins en moins pratiqués au profit d’un système axé sur les descentes sur le terrain pour vivre le quotidien des population et cela fait aussi appel à la participation active des étudiant qui ,de leur expérience doivent compléter les éléments basiques des cours theoriques et le décor planter des cours par les professeurs .
A cet effet les étudiant doivent s’impliquer dans toutes les activités de l’IPD-AC et l’institut n’y va pas les mains mortes, le suivi des étudiants est quasi individuel, l’IPD-AC participe activement à la recherche des stages même si l’étudiant doit initier les démarches auprès des entreprises qu’il aurait souhaité.
L’IPD-AC participe également à l’insertion professionnelle des étudiants, en somme il faut désormais s’inscrire à IPD-AC pour être bénéficiaire de tous ces atouts.


comment le rite de veuvage a mortelllement atteint ma grand-mère?

Sur les ruines de Megne Monique, ma grand-mère
Fuyant Bahouan à l’ouest du Cameroun ou il avait été coopté comme l’héritier au trône de son père, mon grand-père s’est réfugié à Moudjo, un petit village non loin de Bahouan.
Il croyait ainsi fuir son destin, Eh bien,les forces occultes et magiques voir coutumières ont tôt fait de le faire déchanter.
Il a finalement rempli ses obligations de succession qui, n’avait que trop duré depuis plusieurs années.
Qu’est-ce qui l’avait contraint à faire marche arrière? Eh bien, après ses cinq mariages , il avait constaté qu’un destin fatal le suivait, la fatalité déchaina sur lui en tuant sa progéniture, il fallait stopper ce déluge et ses violents vents qui le trainait vers un futur probable de déchéance.
Ainsi, il se rétracta en assumant ses responsabilité de successeur coutumier. Depuis ce jour, ou il a accepté son tort, a répandu des jujubes, des kolas bref tout le nécessaire au lieu sacré pour apaiser le courroux de ses ancêtres, il trouva la paix en lui-même et ses nombreuses épouses lui donnèrent beaucoup d’enfants et cette fois-ci aucun ne mourut car ces enfants étaient désormais sur la protection des dieux de la famille et avaient reçu la bénédiction des ancêtres.
Ma grand-mère nous renseigna qu’avant la naissance de notre mère, elle avait fait six malheureux gestes et tous décédèrent d’une manière étrange et, de partout les voix s’étaient élevées pour que mon grand-père aille assumer ses responsabilités coutumières, se réconcilier avec ses frères et qu’ils mettent fin à la vacance de succession de leur père de son siège à la chefferie.
Mêlés aux voix de ses épouses qui toutes sans exception avaient perdu des enfants, mon grand-père se rétracta et engagea des compromis.Ce fut la fin de ce mauvais vent.
Malheureusement quatre décennies plus tard, la peste de la mort refit surface et sévit au sein de la concession, certaines langues déliées affirmèrent que ce nouveau déluge était à l’actif de mon grand-père. Le célèbre Wabo Tayoutue fut pointé comme l’unique responsable de ces forfaits meurtriers.
Ces événements vinrent donner la conviction à ma grand-mère que si elle veut garder ses enfants et ses petits-fils du déluge; elle devait s’octroyer les services d’un marabout ou avoir un talisman protecteur. Dans la concession qui à une certaine époque semblait avoir retrouver l’accalmie, y bouillonnait une psychose , une phobie inexplicable et, j’assistai un soir une scène horrible que je ne pouvais jamais imaginer. Mon grand-père porta la main sur ma grand-mère.
Nous entendrons plus tard que cet acte odieux et rébarbatif envers ma grand-mère était dû au fait qu’ayant tout essayer pour précipité l’un de nous dans sa secte, le Famla, il n’avait pas réussi. il s’est retrouvé face à un rideau de fer tissé autour de nous par les soins de ma grand-mère. Mon grand-père ayant échoué dans toutes ses tentatives sombra dans une horrible maladie, il mourut six mois plus tard isolé complétement de sa famille car personne n’osait plus le rapproché
Un matin on le trouva mort au pied d’un bananier.
Ma grand-mère était appelée à faire le rite de veuvage et c’est de ce rite qu’elle sortie les pieds devant. Qu’est-ce qu’il s’était vraiment passé? l’homme qui devait aider ma grand-mère à parfaire son rite de veuvage était un ami intime de mon défunt grand-père.
Que de bien exécuter le rituel, il se précipita à utiliser son totem pour laver ma grand-mère, il la plongea dans les eaux ou résident ses totems et ses serpents souillèrent le corps de ma grand-mère des mauvaises eaux médicinales. il espérait assouvir sa soif de vengeance en propulsant ma grand-mère dans les abîmes de la mort et ma grand-mère mourut trois plus tard après le décès de son mari.
Ma grand-mère payait ainsi le prix de nous avoir protégé des griffes d’un sorcier et de sa compagnie.
Elle est sortie du rite de veuvage complétement mourante avec une sale maladie galeuse , cette maladie fut étrange et terrifiante , la médecine moderne et traditionnelle ont échoué dans le traitement.


Le suicide, malheureuse réponse des vieillards

Il se passe comme un fait banal, mais cet acte de désespoir total prend des proportions inquiétantes. En moins de deux mois déjà cinq suicides enregistrés à Douala au quartier village sur un rayon de moins de 10 kilomètres.
Le suicide a été défini par Émile Durkheim comme la fin de la vie résultant directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif de la victime, elle-même sait qu’elle va se tuer. Il s’agit en d’autres termes d’un décès obtenu par action volontaire dirigée contre soi.

Dans la revue Synapses, une publication d’information et de formation du centre de santé mentale de Saint-Benoît Menni, on note que les statistiques sur ce problème seraient très difficiles à établir dans notre pays. D’une part, le système de santé n’est pas assez organisé et outillé et d’autre part, les familles ne déclarent quasiment pas le décès pour qu’un genre de mort soit établi.

Nous pouvons tout de même révéler que le suicide est 2 à 3 fois plus élevé chez l’homme et qu’il augmente avec l’âge et surtout chez les hommes. Quant aux tentatives de suicide, elles sont 2 fois plus élevées et importantes chez les femmes que les hommes. Signalons également que la moitié des suicides 30 à 60 % sont précédés d’une ou de plusieurs tentatives de suicide.
Des études ont permis de démontrer l’existence d’un trouble psychiatrique chez plus de 90 % des personnes décédées par suicide. les troubles mentaux fréquemment mis en cause sont :
la dépression 50 %
l’alcoolisme 1/3 des cas
la schizophrénie plus de 5 %
les troubles de personnalité 1/3 des cas
Ainsi un million de personnes se suicident dans le monde par an et plus de trois millions tentent de se suicider.

Quand est-il de l’interprétation culturelle ?

Les Bassa assimilent le suicide à une mort violente, une mort par effusion de sang, celle qui n’est pas la conséquence d’une maladie ou d’une défaillance subite de l’organisme humain. Une telle mort est considérée comme une souillure, car le sang versé souille la victime et sa famille. Elle induira un rite de purification que les Bassa nomment le Mbak qui est à la fois une maladie et un rite de purification.

En se donnant la mort, le suicidé enfreint l’interdit de tuer, il offense le groupe social dans lequel il a vécu. Il met en danger les membres de sa famille et ses descendants, parce qu’il les rend susceptibles de contracter le mbak-maladie. Après la mort par suicide dans une famille, si les membres de la famille ne sont pas purifiés, il est probable qu’ils développent plus tard la maladie de mbak. Il faut donc éviter tout contact avec le sang lorsqu’il émane d’une mort violente et s’interdire de toucher un suicidé avant que le mbanbaga, le maître du rite du mbak n’enlève la souillure. Cette souillure se transmet à toute personne qui touche ou enjambe le sang ainsi versé.

C’est pour limiter les risques de contagion dans la tradition bamiléké ancienne que l’on enterrerait le suicidé au lieu où il s’est pendu, on creusait la tombe en dessous du pendu, on coupait la corde et le corps retombait dans le trou que l’on refermait au plus vite.

Aujourd’hui, toujours dans la société bamiléké, avec le phénomène de l’urbanisation, la dépouille du suicidé peut-être fouettée, enterrée loin du village et le défunt n’aura pas droit aux funérailles. Le cadavre d’un suicidé n’est pas exposé à l’intérieur d’une habitation pendant les obsèques et après l’enterrement suit immédiatement la cure de purification.


Au royaume des sauterelles

Nous sommes une république de crevettes, en quoi cela vous étonnerait? certains événements naturels affectent inéluctablement la mémoire collective. Eh bien! les camerounais sont de petites crevettes, l’on se souvient que cette histoire date de la découverte portugaise dans les eaux camerounaise . « Rio dos camaroes » pour dire la rivière des crevettes parlant ainsi de ce que les colons français appelleront Cameroun.
Au-delà d’être une crevette, nous sommes une communauté de sauterelles et vous ?
Derrière cette bestiole dont j’ai fait le butin de mes parties de chasse à l’âge pubère, et dont certains de camarade se souviennent que attendions impatiemment la tombée de la nuit pour aller faire la chasse aux sauterelles sous les lampadaires qui, illuminent la route qui, mène à l’aéroport international de Douala/ Cameroun et dans les jardins publics qui, jouxtent le centre de formation des sapeurs pompiers, se cache l’histoire fabuleuse qui donna un nom à ma communauté villageoise.
Pour comprendre cette histoire , il faut remonter au début du siècle dernier lors des migrations des peuples à l’ouest du Cameroun.
Notre peuple installé sur ses nouvelles terres fut envahi par une invasion des sauterelles et l’on ne le distingua plus des autres communautés qu’en ces thèmes  » PE YO GAM » ceux qui ont vu les sauterelles.
les colons français parleront plus tard des Bayangam.


Former le personnel en Afrique, le perpétuel défi de L’IPD-AC

Lorsque l’Institut panafricain pour le développement dans les pays de l’Afrique centrale francophone est créé en 1965, sa principale mission est de promouvoir et soutenir le développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche action l’appui conseil et la formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveau l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie.
IPD-AC est tourné essentiellement vers le secteur public l’objectif précis est de former les cadres de second rang qui seront des auxiliaires au personnel hautement qualifié qui vient d’Europe et partout ailleurs et qui n’a pas la parfaite maitrise du terrain et des réalités locales. Tous ces cadres moyens formés à l’IPD-AC sont irréversiblement recrutés au ministre du plan. L’axe stratégique de la formation à premières heures de la créature de cet institut s’articule autour de l’étude du milieu et le développement local.
Traditionnellement comme dit Monsieur JOCKER, le responsable des formations à courte durée, IPD un allié inconditionnel et un bras séculier des états membres qui la compose.
Seulement une économie se repose sur deux tandems le secteur public et le secteur privé.
Dans le souci de faire profiter son expertise et d’accroitre les performances du personnel IPD-AC a ouvert sa main à d’autres cercles en dehors du secteur public.
Désormais cette institut reçoit tous ceux et celles qui veulent se former sans aucune exception et c’est toujours dans ce souci de faire profiter les formations qu’il dispense à un large public que le conseil d’administration a décidé cette année 2015 d’harmoniser les coûts de formation et de les rendre accessibles à toutes les bourses en les alignant à la norme des autres organismes et école de formation.
Monsieur JOCKER le responsable des formations à courte durée avec un large sourire déclare qu’on ne lui dirait plus que IPD-AC est une école des élites, et déclinant la liste des formations réservées pour 2015 – 2016. Il est persuadé que l’influence débordera toutes les attentes.


Ma jeunesse, ses amours sans lendemain

L’un de mes souhaits aurait été de découvrir le sexe dans sa totalité au sens fort du terme sans mettre en péril l’avenir d’une de mes compagnes.
Pari réussit avec l’aide de Dieu ou l’arbitraire du destin. Souvenez-vous à l’âge pubère, il y a 30 ans, les préservatifs ne couraient pas les rues. Nous faisions totalement confiance à notre partenaire pour la fiabilité du calcul de ses menstrues. Le cas échéant, seul le retrait du pénis dans le vagin avant l’éjaculation était la solution idoine mais souvent trop risquée car, l’émotion, le plaisir pouvait nous jouer des tours.
En réalité nous avons joué au bandit pour coucher avec nos camarades de classe. Le regard vertical des parents nous empêchait tout compromis sexuel d’avec nos camarades filles. Seul le prétexte de groupe d’étude donnait l’opportunité aux deux genres de faire une mixture et c’est sous ce seul prétexte qu’une fille pouvait franchir notre portail sans aucune gêne, sans aucune autre appréhension des parents. En revanche, le défi était de bouffer le sexe de nos copines sans les faire tomber enceinte. D’ailleurs, il y a quatre décennies environ, être enceinte étant encore sous le toit familial couvrait sa famille de honte. C’était montrer à ciel ouvert l’absence totale des parents ou leur démission dans la protection et l’éducation de leur enfant. Bien que souvent conscient de ces enjeux, la folie de l’amour gagnait parfois nos esprits et nos copines désiraient avoir un bébé. D’aucunes sont tombées enceintes, elles ont défié la honte sociale que cela incombait, elles ont cru que ce faisant, cela était un gage, une garantie suffisante pour que leur jeune Amant ne les quitte à jamais. Elles ignoraient que les amours de jeunesse font parfois profil bas à l’âge adulte quand les deux tourtereaux évoluent sur des plages différentes. L’orgueil de l’un, sa réussite sociale peut nuire aux bonnes relations d’entre les deux vieux amoureux s’ils ne gardent pas la tête froide. A cela, j’ai connu des éclats de voix ; il y a de cela trois mois, j’ai accompagné l’un de mes potes d’enfance voir la copine qu’il avait mise enceinte à l’âge de 17 ans. Après les réjouissances festives car mon ami venait officiellement déclarer sa paternité sur cet enfant âgé de près de 18 ans ans déjà, la fille de lui demander:
– J’espère que tu m’embarques avec ton enfant. Le garçon de répondre non et la fille de repartir en pleurant.
– J’ai cessé les cours à cause de toi. Mes parents n’avaient pas beaucoup d’argent pour s’occuper de moi et de ton fils alors, j’ai choisi me consacrer à notre enfant. Aujourd’hui après ton brillant parcours scolaire, tu as un bon travail et tu me laisses aux oubliettes.
Qu’est ce que la vie peut-être aussi injuste !
Face à une telle comédie de mauvais goût, moi qui étais nostalgique de ces amours de jeunesse sans lendemain à la vue du gosse de mon ami, j’ai cessé de grogner sur ma situation de célibataire sans enfant à mon âge. Certes raisonnablement, si à l’âge de 18 ans j’avais aussi mis enceinte une fille, mon avenir et celui de cette dernière devraient être brisés. Mes parents peinaient pour me nourrir, m’habiller et payer mes études que je n’ai même pas pu terminer. Combien de fois, si j’avais trainé autre soucis ? Qu’à cela ne tienne, j’ai quelques sérieux regrets de ces amours de jeunesse sans lendemain, j’ai eu dans mes bras des bourgeoises. Pourquoi avec ces dernières une telle chose ne s’est pas produite ? Quel coup fatal du destin ! Mon premier enfant serait déjà autant adulte que moi, même si j’avoue que je n’aurai jamais su endosser ma responsabilité de père. Et c’est ce qui arrive à bon nombre de filles après qu’elles aient déclarées leur grossesse à leur Amants. Ces messieurs prennent la poudre d’escampette. Et leur compagne désormais dans la solitude, dans la peur d’affronter les échéances futures, le rejet des parents pour d’aucunes futures, elles sombrent dans la… démence. De l’imbécilité, et elles se jettent par des méthodes peu orthodoxes dans les avortements. Quelle déchéance !
Les poubelles et les toilettes reçoivent les fœtus et l’on assiste à des scènes macabres. Elles n’ont pas parfois le temps de réfléchir autrement au delà de leur frustration. Parfois, il importe de lancer des S.O.S, il y a des foyers sans enfant qui ne demandent qu’à adopter de tel enfant, pis encore si demain, vous en voulez un et que vous ne pouvez plus en procréer. Quel dommage !
La vie est faite de regret et je meurs aigri de mes amours sans lendemain. L’avenir m’aurait chargé d’un lourd poids de chagrin si par le désir d’avoir précocement un enfant j’avais handicapé l’avenir d’une fille. Mais nos jeunes d’aujourd’hui comprennent-ils cela ? A chaque génération son éducation, aujourd’hui en Afrique le sexe est bradé comme de petits bouts de pain, les parents sont devenus assez tolérants et encouragent les relations sexuelles entre les mômes.
D’autres demandent ouvertement à leur gosse de faire des enfants, cette situation ne se vit plus comme une honte, un drame familiale, la réalité nous a rattrapé et vous comprenez mes regrets de ses amours sans lendemain que j’ai vécu.
Ce qui est vécu et considéré hier comme un gros scandale, une véritable hécatombe familiale est relativement bien admise par la société de l’heure, cependant, à bien y réfléchir, il n’y a d’excuses à tolérer, devrons-nous construire notre égo en brisant des vies ? En jetant notre progéniture en jachère ? Il importe de penser à la parenté responsable. Les grandes largesses de la démocratie donnent l’opportunité de nos jours aux jeunes de goutter aux délices du ciel avec zèle sans grand égard devant les parents mais il faut qu’ils pensent dans ce cirque à assumer quoique vaille leur responsabilité.
Il faut qu’ils choisissent soit de briser des vies, faire des enfants sans avoir les moyens de les éduquer, les élever assurer leur survie et bien autres, soit de demeurer dans l’ombre des parents, de grandir sagement et avoir l’âge de la maturité même s’il faut avoir de petits regrets de mon genre.
Au-delà du plaisir sexuel qu’ils m’ont intensément procuré, mes amours de jeunesse ont été des pacotilles, j’ai peut-être satisfait une curiosité, celle de découvrir de fond en comble le corps féminin précocement mais pourquoi n’ai-je pas eu de bonus, un gosse.
Avoir un gosse, vous appelleriez ça la parenté irresponsable, mes frères d’aujourd’hui se moquent de ce genre de vocabulaire.


Ma solitude

Ah ! Pauvre macchabée
Ressuscite
Fais le miracle
Qu’attends-tu ?
Sache une chose
Même si demain tu ne revenais pas,
Je penserai toujours à celle qui voyage dans mes rêves

D’ailleurs…
Comment oublier le mobile de mes pollutions nocturnes

Encore plus qu’avant
Ton spectre me hante
Même si tu t’en allais pour le lointain
Le ciel saurait guider mes pas vers ta demeure
Je viendrai d’un pas rassurant resté près de mon saphir.

Mais aurais-je le courage de te dire je t’aime
Hein pauvre macchabée
Aurais-je l’audace de t’embrasser ?
Saurais-je t’aimer sans te décevoir ?

L’angoisse me tourmente
Et si demain était une éternité
Ce que j’attendrai de voir
Je mourais sans te perdre de mes idées
Pourvu que tu n’ailles pas trop loin de mes étreintes

Dans mon sommeil
Inonde mes rêves de mille baises
Mange mon pénis
Hein pauvre macchabée
Réveille-toi et baise-moi
As-tu compris que nous étions liés pour l’éternité
Sans toi la vie n’a plus de saveur
Pourquoi es-tu allé si loin de moi ?
Dans ce lointain où je mettrai trop de temps à te revoir.


Bamoudjo, maudite terre

Eh ! Toi, Bamoudjo ce petit village
Je suis encore couvert de ton pelage
Triste costume de veuvage
Pute de daim, je te hais

Eh ! Toi, ce petit village qui fit naître
Ma première passion d’écriture
Fit de moi un être
Que, les trafiquants d’écriture n’ont jamais cessé de traire.

Maudite terre
Je te hais
Pour ce livre d’histoire jamais paru
Pour tes hommes peu commodes
Qui m’ont baisé le cul

Et ces trafiquants d’écriture
Ces amis d’hier
Ils ont fait de ma passion
Une perversion
Jamais, ils n’ont cessé de vider
Les meilleurs liquides de mes testicules

Ah ! Maudit village
Sans toi, je n’aurai pactisé avec les hommes
Peu orthodoxes
Regarde, ils m’ont défoncé les fesses
Comment arrêter les suintes ?

Ah ! L’Amour
Parfois les feux sont si brûlants
Sacré fruit de ma passion
Pute de daim
Je vous hais

Terre maudite
Dans ta forêt, j’ai perdu
Mon seul vrai compagnon
C’est dur
Brave stylo

Je t’organiserai des dignes funérailles
Seul toi, connaissais me faire l’amour
Position missionnaire, naturelle oblige.

Terre maudite, avec tes hommes
Que de gymnastie
Que de masturbation savonnée
Et pour un piètre plaisir
L’instant d’après
La solitude

Terre maudite
De ton village
Je sors vêtu de son sinistre pelage
Costume de veuvage
Pute de daim
Je vous hais
Le mérite, vous m’avez rendu animal.

Ah ! Bamoudjo Même tes propres fils,Tes soi-disant Élites les laissent
Quelle honte !