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La visite des étudiants de la filière environnement et gestion des ressource naturelles de l’IPD-AC à ALUCAM-SOCATRAL à Edéa

Dans le cadre de la formation de ses étudiants, pour une assimilation et une bonne connaissance de leurs unités d’enseignement, l’IPD-AC a développé une politique de terrain qui, consiste à y faire des descentes afin de passer des aspects théoriques à la pratique. Pendant l’année académique cela se matérialise par des visites d’entreprises, des stage –terrain afin de familiariser les étudiants aux réalités du terrain, de l’entreprise et au professionnalisme. C’est dans cette optique que les étudiants de l’unité de Formation master 1 en Environnement et Gestion des Ressources se sont rendus à ALUCAM/SOCATRAL, le Mercredi 27 mai 2015 à Edéa. L’objet de la visite était d’apprendre auprès des responsables de cette entreprise les mécanismes mis en place pour gérer la sécurité dans l’entreprise, les déchets solides, liquides et gazeux.
Nous sommes arrivées à Alucam à 09h et nous avons été reçus par le responsable adjoint de la communication qui a installé les étudiants et les responsables qui les accompagnaient dans la salle de conférence.
Dans cette salle, et pendant 1h30mn, les étudiants ont suivi trois exposés portant tour à tour sur :
– l’organisation et le fonctionnement d’Alucam/Socatral présentée par le responsable de la communication,
– l’organisation de la sécurité au sein de l’entreprise présentée par le responsable des incendies,
– sur la protection de l’environnement présenté par le responsable de l’environnement.
– Après les brillants exposés de ces responsables, s’en est suivi des questions-réponses au cours de laquelle les étudiants ont posé des questions sur les mécanismes de gestion des déchets d’Alucam/Socatral, les normes iso appliquées, sur les mécanismes de la transformation de la bauxite en alumine, sur le traitement des eaux usées et les dispositifs mis en place pour le suivi de la qualité de l’air.
Les responsables ont répondus à toutes ces questions et parfois en montrant des photos comme ceux du site d’enfouissement des déchets industriel d’Alucam et du centre de traitement des eaux usées.
Après les exposés en salle, une visite motorisée de l’entreprise au cours de laquelle un responsable accompagnait les étudiants a permis à ces dernier de découvrir les installations industrielles d’Alucam et de Socatral., de voir de plus près les cuves d’électrolyse qui est l’un des outils permettant la transformation de la bauxite en alumine, de voir la transformation des bloc d’alumine en tôle ondulée à la Socatral et de voir les citernes de stockage des matière première. Le
A la fin de la visite motorisée, une photo de famille a été prise et le chef de la délégation de l’IPD-AC a reçu de l’adjoint de communication d’Alucam, un cadeau. La visite s’est achevée à 12 heures.
Les étudiants de l’IPD-AC ont beaucoup appris lors de cette rencontre sur Alucam/Socatral, mais notamment sur le dispositif de sécurité attentive.
Sur le chemin retour, les étudiants ont organisé un pique-nique aux environs de l’hôtel de la Sanaga à Edéa.


Au Cameroun, certaines pharmacies sont de véritables cavernes d’Ali Baba

Les pharmaciens camerounais participent activement à l’automédication. Leur procédé est simple. Je connais l’un d’eux depuis bientôt trois ans. Nous empruntons le même autobus chaque jour et le nombre élevé de voyageurs lui est profitable : c’est un marché inédit. Le pharmacien a une trousse où se trouvent assez de médicaments de différentes « pseudo maladies ». Il saisit un paquet, étale les bienfaits du médicament qui se trouve à l’intérieur, vous pousse à diagnostiquer de vous-même votre mal ou alors, il essaie d’énumérer les symptômes des différentes maladies que le médicament peut soigner. Ensuite, il propose l’échantillon à ceux qui veulent le produit. Ce produit est tellement bon marché, taillé à toutes les bourses qu’il est difficile de finir le trajet du bus sans en avoir vendu une dizaine et parfois plus.
Il y a une semaine environ, Jules un maçon a acheté l’un de ces produits destinés à lui soulager la douleur qu’il avait dans les membres. Le médicament l’a purgé au point qu’il a failli rendre l’âme.
L’incriminé a nié la forfaiture, et pire certaines langues se sont déliées pour mettre en doute la provenance des médicaments de Jules. Certains ont estimé que Jules était jaloux des prouesses de ce docteur de fortune et tenter de le saboter.

Jules pourtant n’est pas un cas isolé, et seul Dieu sait combien de personnes sont mortes de ce commerce ambulant de soins qui est florissant au Cameroun. Et les assauts de la gendarmerie et de la police n’ont jamais pu l’anéantir. Les marchés de ces croque-morts sont officiellement connus dans la pays, et l’on vient de partout pour consommer ces produits douteux. Certains pharmaciens et petits hôpitaux s’y ravitaillent et y déversent également des médicaments dont la date d’utilisation est largement dépassée. D’aucuns appellent ces marchés la caverne d’Ali Baba. Ce sont des lieux de haute prestidigitation d’où se joue la tombola, on peut en guérir ou  trouver la mort tout simplement.
Ces marchés prospèrent à cause de la cherté des soins dans les rayons des pharmacies. Avec l’essor les génériques, nous espérons que ces marchés prendront un coup sérieux et que la population  se rendra compte des dangers qu’elle court chaque fois qu’elle se rend dans ces officines de fortune. Des officines à bon marché, bien sûr, mais la vie doit-elle aussi être vue au rabais ?
La lutte contre la vente illicite de ces médicaments est un échec total pour le gouvernement camerounais. Cela fait des lustres que les autorités en charge d’assainir ce domaine donnent de la voix. Mais ces interventions se soldent toujours par un échec. Un œil averti dira tout simplement que le gouvernement camerounais n’a pas réussi à mettre fin au mythe de la caverne d’Ali Baba. A cause de la porosité de nos frontières, ces faux médicaments viennent de l’Inde du Nigeria, etc., et envahissent le marché camerounais sans être soumis à aucun contrôle. Les pouvoirs publics sont-ils dépassés ?


Femmes célibataires, la proportion est inquiétante au Cameroun

Agathe à 35 ans diplômée d’une grande école de gestion, après les supplications de ses parents, elle a accepté de faire une enfant qu’elle aurait voulu faire dans un foyer conjugal.
Repliée sur soi, elle n’ose plus s’éloigner loin de leur concession de peur d’être la risée de ses camarades, ces mauvaises langues qui ne tarissent de railleries à son égard.
‘‘En vieille diplômée, tu croyais avoir les hommes à tes genoux parce que tu es instruite ? Détrompe-toi la beauté ;  tes diplômes tu as, mais, les maris c’est pour nous’’.
Les maris sont rares telles les larmes d’un chien.
Si tu veux un homme, ils courent la route, mais si tu veux t’engager pour le mariage, ils se rétractent.
Ah ! Les hommes sont devenu chiants enrage une abusée.
Cette circonstance de rareté de mari a amené les parents à reconsidérer leur mentalité, ils acceptent de plus en plus que leur fille soit enceinte sans être mariée. Une situation qu’il y a trois décennies n’était tolérée par aucun parent. C’était un véritable scandale que votre fille accouche sous ton toit.
Curieusement aujourd’hui, c’est devenu un phénomène de mode et les parents ne s’offusquent plus. Une situation considérée autrefois comme une injure, un indice de la mauvaise éducation des parents. Une grossesse sur le toit parental montrait que les parents avaient failli à leur devoir d’éducation. De nos jours les hommes ont le vent en poupe, ce sont les femmes qui ‘‘dolo’’ avec les garçons de peur de finir vieille femme sans mari et sans enfant.


relation d’aide, ces vieillards ont besoin de nous

A quatre vingt ans, on n’en peut plus malgré toutes les volontés. Parfois on a perdu la flexibilité des jambes ? la souplesse des doigts pour porter la nourriture à la bouche, la capacité d’aller sans indisposer quelqu’un pour faire les chiottes. Pire on est victime de la maladie d’Alzheimer et bienvenu la galère.
Souvent quand la mémoire nous revient, il nous revient le temps de la nostalgie.
A vingt ans, on ignore toutes les tracasseries de la vieillesse, on a plein d’énergie à vendre et on croit naïvement avoir le monde à ses pieds.
On peut aller d’un bout du monde à l’autre, avoir les femmes qu’on veut, boire et manger a satiété sans suivre le moindre régime. La vie est pleine aux astres.
Seulement si vous êtes assez cultivé ce proverbe ne passerai pas inaperçu ‘‘si vieillesse pouvait, si jeunesse savait’’.
Il mérite de s’arrêter un temps soit peu pour réfléchir sur la condition extrêmement difficile des troisième âges. Comment suis-je arrivé à écrire ce billet ?
Dimanche dernier lorsque je me rendais à l’église, j’ai croisé sur mon chemin à quelques pâtés de l’église une octogénaire couchée sur un matelas de fortune. Poussé par une extrême curiosité, je me suis laissé approcher d’elle suivant son appel.
Elle m’implora de lui donner quelques pièces d’argent ou d’aller de mon gré l’acheter à manger.
La question que je me suis posé ; où sont passé ses progénitures ? qu’a-t-elle fait pour mériter un tel isolement de la part de sa famille ?
Cette situation m’a amené à reconsidérer un autre fait il y a trois mois au ré-de chaussée de la société C.C.C gisait un autre vieillard abandonné de la sorte. Seul les Nanga-Boko ses compagnons lui de temps en temps lui donnaient un bout de pain. A la dernière seconde au plus fort de sa maladie, il fut abandonné à son coin parce que devenu une puanteur, il chiait et urinait sur place. le jour de son décès, sa famille vint chercher sans honte le corps de ce vieillard, voilà qu’en Afrique on accorde désormais plus d’importance au mort qu’au vivant.
Qu’est-que c’est humiliant ! La maxime selon laquelle quand un vieillard mort c’est une bibliothèque qui brûle devait être un stimulant, un facteur prépondérant devant de faire de sorte que nous conservions nos vieillards en les entretenant bien afin de puiser de leur sagesse, leur intelligence et autre …… est devenue une espèce de raillerie pour d’aucun qui même pour la préservation de leur mémoire familiale ne fournissent aucun effort, pour conserver leur vieil homme.
Nous devons une fois de plus nous approprié en Afrique du concept des relations d’aide. Nous devons partager la chaleur familiale avec nos vieillards. Dans une Afrique où le service social peine à couvrir tous les aires, il est important que chacun donne un peu de soi pour sortir la vieillesse de sa souffrance.
Nous sommes les vieillards de demain à ce titre la jeunesse devrait donner de la voix et porter des projets pour les vieux de notre entourage. Dans mon quartier chaque fin du mois, nous cotisons 500Fcfa par jeune que nous donnons comme don de nourriture aux vieux ou vieille un peu dans l’isolement financier ou solitaire , ou qu’on soit, qui qu’on soit, un geste peut sauver, un geste peut être une plus value pour sauver une vie, pour sortir un homme de la détresse, de l’isolement, du mépris etc.. Ne l’oublions jamais.
Existe-t-il des moyens pour mieux affronter la vieillesse que dans une relation d’aide ?


IPD AFRIQUE CENTRALE FACE AUX ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’INTÉGRATION RÉGIONALE

Par sa position géographique, le Cameroun se positionne comme la locomotive de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale « CEMAC » cet espace économique a pour objectif l’intégration des économies en facilitant les mouvements des marchandises et des personnes entre la Centrafrique, le Congo, le Gabon la Guinée Équatoriale et le Tchad.
Pour jouer son rôle de tête de prône et assoir une intégration régionale réussie, le Cameroun tout comme les autres pays à engagé des grands projets routiers, énergétiques et diplomatique.
L’on parle du passeport CEMAC et pour le cas typiquement camerounais, le projet routier Ngaoundéré- Touboro-Moundou à la frontière du Tchad est accessible, les routes nationales reliant les chefs lieux de régions à la capitale Yaoundé et aux pays voisins.. Tous ces projets c’est pour faire face à la mondialisation, ne pas être à la traine. Cet exemple du Cameroun montre les tractations qui se font à l’intérieur des pays pour faciliter l’intégration nationale et régionale de part et d’autre.
Si les africains s’allient d’un pacte d’union sacrée, ils briseront les élans expansionnistes des autres ensembles, notamment les asiatiques, les américains les européens et les soviétiques. Je ne voudrai pas m’attarder ou mettre en exergue ces projets d’intégration qui ne sont martelés que par de simples principes d’accord entre les états de la sous-région et autres…
Il faut saluer la mémoire de Kadhafi qui n’a ménagé aucun effort pour la matérialisation effective du projet RASCOM. Ce projet a rassemblé 45 états africains et fait aujourd’hui la fierté du continent, il mérite de dire que grâce à ce satellite, nous devons maitre des télécommunications chez-nous et de tous les métiers alliant la télécommunication comme la télémédecine, la télévision et radios etc..Nous sommes souverain des informations que nous distillons aux compatriotes pour barrer la route aux intox que d’autres médias européens et autres inondent en Afrique pour saper l’harmonie entre les peuples. Outre ce projet fait économiser aux états Africains 500millions de dollars d’impôts que les occidentaux maitres absolus des satellites percevaient le transit des voix par leur instrument et même sur les conversation à l’intérieur de l’Afrique.
Un autre projet que s’il était réalisé ferait d’éloge pour l’Afrique c’est le pacte de non agression commune entre les états Africains, une sorte « D’OTAN AFRICAIN »
Ce fut l’un des objectifs majeurs que s’était fixé Obiang Nguema, à promouvoir l’application d’un pacte de non agression et de défense commune entre les pays d’Afrique. L’enjeu est capital lorsqu’on sait que ces guerres entre les pays belligérant les tirent vers le bas aussi bien politiquement qu’économiquement.
Le monde se dessine de plus en plus sur des grands ensembles et l’Afrique devrait relever le défi pour ne pas être absorbé par les grands ensembles. Il est temps que le panafricanisme se réalise diront d’aucuns, Abdoulaye Wade dans son livre « un destin pour l’Afrique » pense que le destin de l’Afrique, quels que soient les maux dont souffre le continent se révèle plein de promesses et de défis, que seule l’union des différents pays permettra de relever.
Défis écologiques : lutte contre la sécheresse et la désertification, renaissance de l’agriculture.
Défis culturels : respect de la tradition mais apprentissage de la modernité, une éducation « continentale » de toute la jeunesse. Rapatriement des grands cerveaux
Défis économiques : sortir l’Afrique de la précarité avec l’appui et non l’assistance de l’occident et les pays arabes
Les « États-Unis d’Afrique » est la clé de voute du succès et il faut des volontaires même au péril de leur vie.
A la vue de ces enjeux, Il s’impose la formation des cadres africains et de la population sur la question du développement et de l’intégration régionale. Pour une appropriation par tous des grandes valeurs que le concept dégage et les enjeux des grands ensembles.
IPD Afrique Centrale dispose d’une formation de Master professionnel en programmation du développement et intégration régionale
Les objectifs poursuivis sont de rendre capables les apprenants
– Élaborer les plans de développement stratégique nationaux et régionaux
– Manager les programmes
– Suivre la mise en œuvre des plans de développement
– Suivre la mise en œuvre des plans de développement stratégique nationaux et régionaux
– Appliquer les techniques et outils de mobilisation des ressources financières.
– Appliquer les techniques et outils de gestion de programmes/projets de développement national et régionaux
– Assurer le suivi-évaluation des las de développement au niveau national et régional
– Appliquer les techniques d’optimisation des plans de développement au niveau national et régional.
L’Afrique comme nous le savons tous est le continent le plus riche de la planète, avec une profession des ressources naturelles. L’Afrique est aussi le plus pauvre. 57% de sa population vivent sous le seuil de la pauvreté, c’est-à-dire avec au moins d’1,25€ par jour. Les défis à relever sont énormes et il y va de la bonne gestion des projets engagés ça et là sur le continent. Les plates formes devraient tendre à barrer de plus en plus la voie aux multinationales qui ne paient pas honorablement nos matières premières. Elles les volent, elles pillent ces ressources, imposent des bas-salaires, des accords commerciaux défavorables et des privatisations nuisibles. Elles exercent touts sortes de pressions et chantages sur des États faibles, elles les étranglent par une dette injuste ; elles installent des dictateurs complaisants, elles provoquent des guerres civiles dans les régions convoitées. Loin des simples accords de principe, l’intégration régionale doit être un levier pour s’unir et dire non à certaines données.
L’union Africaine qui succède l’ou A en 2002 devrait se lancer dans des objectifs concrets dont-il s’est assigné.
La défense de la souveraineté et de l’indépendance des États membres, de l’intégration politique et socio économique du continent. La promotion des principes démocratiques, des droits de l’homme et des peuples, l’augmentation du niveau de vie des populations africaines et le développement durable, le développement de la recherche dans tous les domaines, l’éradication des maladies évitables, promotion de la santé sur le continent. La coopération International.


comment trouver l’adéquation entre la gestion des ressources naturelles et l’environnement

Les capitales africaines offrent un spectacle horrifiant dues à inondations des bidonvilles et des morts qui en suivent. On constate face à cette misère ambiante, que les urbanistes africains ont échoué , à quoi servent les mairies ? Les plans d’aménagement de nos villes restent allégoriques, peints d’ironie et d’incapacité pour nos multiples gouvernements
« D’ici et d’ailleurs ,quand les immigrés se font autochtones » .je voudrai lever un pan de voile sur le livre de jean Claude Bruneau spécialisé dans la géographie des pays tropicaux qui, illustre de forte belle manière. Les généralités du processus de développement des villes africaines dont je vous je fais un morceau choisi
« Si le haut Katanga ne contenait des trésors miniers il serait une des partie les moins vivantes de l’Afrique »
« Si, après trente ans d’absence, un des grands pionniers de Léopold ville revoir ses vastes territoires, jadis tout a fait sauvage, il s’émerveillerait sans doute à la vue de la vie intense des grandes villes surgies de la brousse. L’incroyable activité des usines puissantes qui étalent partout leur massive laideur , le rail interminable qui parcours les steppes désertiques d’autrefois » VICONTE R. d’Hendecourt 1940.
« C’est de votre faute vous les blancs !les européens minent nos croyances, de même que nos raisons et nos mode de vie.(Ils)nous ont fait esclaves des signes monétaires. Les Européens encouragent nos garçons et nos filles à quitter nos villages[…] A nos filles s’offre le luxe au travers de la perversion et de l’inconduite. Les villes africaines se sont développes autour des pôles stratégiques qui sont les ports, les zones à richesses naturelles diverses, ces lieux qui ont trainé des marées humaines soulèvent des problèmes particuliers jadis inexistants. La pollution de l’espace des déchets industriels, L’occupation anarchique des habitations. Les populations démunies se retrouvent dans des bidonvilles et ne sont pas à l’abri des maladies diarrhéiques. A ces endroits il se concentre un grand nombre d’objets polluants, allant de manque des canalisations pour évacuer les eaux usées, le manque criarde des bacs à ordures, etc. …Comment gérer ces espaces anarchiques, comment concilier le développement et la gestion des ressources naturelles , le respect de l’environnement ? « PIERRE GOUROU disait « la géographie n’a cessé de me divertir :N’est-il pas divertissant de mettre en procès ce qui se voit, de ruiner l’apparente évidence ? Juge du monde, la géographie se doit de ne pas croire aux situations acquises, et cela donne la mesure de sa grande utilité ».
IPD Afrique Centrale s’inscrit dans cette logique et propose un Master professionnel en environnement et gestion des ressources naturelles. Les objectifs se déclinent comme suit :
– Intégrer la gestion de la biodiversité et les ressources vivantes dans une logique de développement durable définie comme la recherche d’un compromis entre la gestion de la biodiversité et la nature
– Réaliser des études et des audits d’impact environnement et social.
Les défis sont multiples il faut allier l’étude du milieu dans sa globalité et tirer des conclusions et des perspectives pour un réel développement durable, dégager les questionnements y afférents et surtout analyser les interactions entre le milieu physique, le milieu humain pour ressortir le stade de développement.


Cameroun, les micro-finances un gouffre financier même si …

Malgré les indélicatesses de certains gestionnaires des micro-finances, l’essor du petit commerce prend de l’ampleur, car ces propriétaires peuvent désormais emprunter de l’argent à moindre coût et à des garanties pas trop importantes.
Un véritable ouf de soulagement pour le gouvernement camerounais qui peut résorber un pan important des chômeurs via quelques maigres activités économiques.
Malheureusement, ces micro-finances sont nombreux qui ont mis les clés sur les paillassons sans jamais être inquiétés malgré leur forfaiture.
Ces indélicats sillonnent les rues du Cameroun cintrés dans des costumes haute de gamme et roulant au volant des voitures insolentes ceci au grand dam des petits épargnants et parfois des employés.
Il semblerait que les agréments pour l’ouverture de ces établissements de micro-finances se distribuent à ces bandits à col blanc comme de petits bouts de pains
S’il n’est plus à démontrer l’importance des coopératives sur la scène économique Africaine, le rôle intermédiaire des banques qu’elles assument , assure l’épanouissement du petit monde même si certaines font grincer les dents par des fautes de gestion qui, les conduit malheureusement à fermer les portes .
Les coopératives depuis prés de trois décennies ont mobilisé une part belle des Africains dont la survie de leurs différentes activités dépend de la performance, de la stabilité et de leur bonne santé et disponibilité financière.
C’est fort de ce constat et de son rôle capital dans une économie sociale qu’au Cameroun, en 2011, le Président Paul BIYA prenait des engagements à la création des PME – PMI, d’initier les micro projets qui sont des canaux actifs de génération de revenus pour les pauvres, inciter les grandes entreprises à conclure les contrats de sous-traitance avec les PME-PMI, un accès au capital.
Pour ce faire, Dieudonné OYONO dans son livre ‘‘Cameroun : les chantiers de la gouvernance’’ paru en 2004 date depuis 2004 partant du fait que au cours des réunions du comité interministériel élargi au secteur privé, les PME/PMI en 2003 les Camerounais ont déploré la discrimination dont elles font l’objet auprès des banques commerciales, tant pour l’octroi des crédits que les cautionnement des marchés publics. Une étude en vue de la création d’une structure de financement des PME/PMI a été lancée
La création d’un organisme de financement et de soutien aux petites et moyennes entreprises PME et aux petites industries était donc un projet à exécuter à court où à long terme. Le Cameroun à une structure privée qui jouit d’une longue tradition d’entrepreneuriat, ce dynamisme se retrouve non informel (commerce basé sur l’importation et la distribution) mais également dans la production, notamment dans l’industrie. Au cours de ces quinze dernières années le gouvernement a pris de nombreuses mesures pour stimuler le secteur privé. LE code des investissements qui datait de 1984, a été révisé en 1990. Aussi bien au niveau de la fiscalité que du système bancaire et financier ou de la construction des infrastructures.
Comment profiter au maximum de ces aménagements ou de ces dispositions ? Pour plus de rayonnement des PME-PMI sur la scène nationale, et pour qu’enfin les objectifs primordiaux qui sous-tendent ces chantiers engagés de part et d’autres pour les atteintes des objectifs du millénaire et pour que l’émergence de l’Afrique en 2035 aient un véritable impact et que la lutte contre la pauvreté soit réellement combattue.
Il faut que les gouvernements africains mènent de plus en plus une enquête de moralité sur ceux désirant ouvrir un établissement de micro-finance et que leur forfaiture ne reste pas impunie.


Ipd offre des formations pour archivistes et documentalistes

Imaginons un monde sans archives, tout un pan d’informations de renseignements et d’histoire serait perdu. Des milliards de pièces à conviction n’existeront plus. La mémoire collective dans sa transmission prendrait un coup fatal sérieux.
Alors mesurer l’importance des archives et de la documentation dans ses fonctions premières pour saisir la grandeur de l’offre de l’IPD Afrique Centrale pour la formation des archivistes et de documentalistes.
Cette formation se décline en trois axes.
– TEGARC (Technique de Gestion des Archives Courantes) Qu’est ce qu’une archive ? on parle d’archive tout document issu d’une administration, qui porte une estampille, une signature quelque soit le type de support.
L’administration peut-être publique, privée, une association, une ONG etc. …
– TEGEDOC (Technique de Gestion des Documents) les documents peuvent-être des périodiques, des livres, encyclopédies, journaux et autres.
– LAGED (Gestion Électronique des Documents)
Si vous êtes tenté à faire carrière comme archiviste ou documentaliste, IPD Afrique Centrale vous ouvre ses portes. En deux mois, vous serez formé au traitement des archives et vous découvrirez ce que c’est que la chaine documentaire et tous les secrets du traitement des documents jusqu’à l’archivage et les interdits dus au métier.


Le Cameroun au centre de la problématique du développement local

S’il y a un des aspects majeurs dans la problématique de la bonne gouvernance et de la démocratisation des États Africains, il s’agit de la décentralisation. Elle vise avant tout, le renforcement des collectivités locales dans le but d’impliquer les populations dans la gestion de leurs propres affaires. Celles-ci pouvant ainsi partager le pouvoir décisionnel avec les pouvoirs publics.
Pour une réelle implication des populations dans la gestion des affaires locales la constitution du Cameroun du 18 janvier 1996 prévoie la mise en place des collectivités territoriales décentralisées.
Pour rendre effective cette loi, il s’agirait de fixer les modalités d’organisation et de fonctionnement des collectivités territoriales décentralisées, de renforcer les ressources humaines et matérielles de ces communes par ailleurs il faut asseoir l’organisation interne, les ressources humaines, les domaines et patrimoines particuliers pour les régions
Tout cela passe par le transfert des compétences et des ressources financières. Il faut contourner la tutelle de l’État et définir les rapports avec les partenaires de la société civile, les structures d’accompagnement (FEICOM, CEFAM) et divers organismes de coopération. Depuis le Jeudi 11 Juin 2015, le MINATD a défini les zones de compétences des communes et les axes de recouvrement financière.
Comment tirer profit du dispositif de la décentralisation ? IPD Afrique centrale s’arrime à la donne et propose une unité de formation de licence2 en développement local. Il a aussi initié et mis en œuvre le programme de formation et d’appui au développement local « PROFADEL » qui avait pour objectif de contribuer dans un contexte de développement participatif décentralisé à l’amélioration du mieux « être » et du mieux « vivre » des population à travers le renforcement des capacités des collectivités territoriales décentralisées , en vue de l’émergence d’une société de bonne gouvernance. Il faut renforcer les capacités des élus et des techniciens locaux. Les États Africains avec la coopération française et l’ONU HABITAT ont certes signés des conventions relatives à la formation des formateurs en 2001 mais ces formations ne peuvent pas endiguer tous ceux qui veulent élargir leur zone de compétence en matière de développement local. C’est fort de ce constat qu’IPD Afrique centrale se doit :
-D’expliquer la problématique et les enjeux de la décentralisation et du développement local.
D’intégrer les aspects transversaux dans le cadre du développement local
De contribuer à la promotion du développement local
D’expliquer les problèmes liés aux questions du développement local en Afrique.
La formation des différents acteurs du développement local apparait comme un module préparant vraiment les collectivités locales à la décentralisation. L’éventail de la formation s’ouvre à tout acteur de développement local, les responsables des ONG et des associations, les leaders villageois, cadre des organisations publiques et privés et surtout à toute personne désireuse de suivre une formation pour l’acquisition des compétences aux fonctions d’agent du développement local.
IPD Afrique Centrale se veut être une institution de référence en matière de formation des acteurs de développement local, des porteurs de projet et des avant-gardistes des valeurs nobles de la démocratisation (le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple) mais avant tout, un peuple éclairé des multiples enjeux auxquels il fait face.


Cameroun les instituteurs payés à 5000fcfa/mois

Je connaissais leur condition peu enviable, misérable, colérique mais par autant dramatique. Un enseignant qui gagne 5 000F chaque mois au Cameroun. Ce scandale ne fait pas pour autant la une des grands journaux.
seule la télévision Équinoxe en fait ses choux gras en l’occasion du dernier recrutement des enseignants dans la fonction publique. Un recrutement contesté pour d’aucuns car, les listes des recrus ont été tripatouillées de part et d’autres. Beaucoup des enseignants vacataires exerçant depuis 2010 qui avaient leur nom sur les listes de 2012 et qui attendaient la confirmation d’être titulaires dans la fonction publique, avec la publication des listes récentes ont eu tout simplement des yeux pour pleurer à l’affichage, leur nom ne figurant nulle part en ce mois de mai 2015.
Pourtant nombreux sont ceux d’entre eux qui ont œuvré durement avec pour le seul espoir d’être intégré au finish dans l’administration publique camerounaise.
Beaucoup ont travaillé durement pendant prés de cinq à dix années pour la formation des futurs élites de la nation camerounaise en acceptant d’être des mendiants et des clochards. Tout espoir est désormais perdu pour nombreux d’entre ces derniers atteints par la limite d’âge.
La craie ne paie plus son homme c’est dommage que ceux qui forment la crème intellectuelle de ce pays, ceux qui donnent aux ministres, président de la république, sous-préfets, préfets, gouverneurs, colonels, généraux, etc.…..le B+A=BA de l’instruction et de l’éducation touchent cinq mille franc le mois et que cela n’émeuve personne.ils sont réduits cruellement à la mendicité.
C’est bien dommage, le Cameroun c’est le Cameroun a-t-on coutume de dire, il n’y a plus de honte à faire misérer les intellectuels malgré leur mission noble.

-l’instituteur au rabais
Tel est le même constat dans l’enseignement confessionnel ou le salaire des enseignants oscille entre 30 000cfa et 40 000cfa le mois. Tels sont les propos du président de L’ODAPEEC Douala /Cameroun, une association des différents présidents des associations des parents d’élèves et enseignants catholique au sortie des assises le samedi 13 juin 2015. Nous demandons de militer et d’engager une lutte audacieuse avec les autorités en charge des établissements- catholiques enfin qu’ils augmentent le salaire des enseignants et qu’ils sortent de la mendicité et de la clochardise.
Il n’est point une honte d’affirmer suite à leur condition de vie difficile que certains enseignants pour arrondir leur fin du mois étaient devenus des commerçants. ils vendaient des sucreries en classe et d’aucuns faisant la mototaxi aux heures creuses au lieu de se reposer convenablement. Le malaise est généralisé, dans l’enseignement privé laïc, il y a déjà un barème de salaire préétabli, trente mille franc la mensualité si vous êtes adoubé bilingue et peut servir de maitre d’anglais, le fondateur vous augmente quinze mille franc sur votre salaire. Seuls les fondateurs d’école tirent leur épingle du jeu. Ils construisent chaque’ année des bâtiments neufs mais quant il s’agit de voir le salaire des enseignants a la hausse, il y a jamais d’argent.
Voila le calvaire de nos enseignants, tandis qu’ils n’ont pas de quoi se nourrir, se vêtir, assurer la scolarité de leur enfants, des fondateurs construisent des grattes- ciel, envoient leurs progénitures dans les plus prestigieuses écoles d’Europe, du canada et des états unis.
Quel marché de dupe !!!

Beau nombre de ces enseignants ne sont pas affiliés à la caisse nationale de prévoyance sociale, ni bénéficient d’aucuns avantages, les salaires si on peut l’appeler ainsi s’arrêtent au mois mai, ils n’ont aucune indemnité.