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IPD Afrique Centrale, le projet Fare Définitivement engagé

Ce n’était pas une farce, ni un slogan publicitaire de trop pour se vendre à l’international. ce ne fut non plus une comédie politique de trop pour nourrir les jeunes déscolarisés et désœuvrés des espoirs vains. Fini le marchandage des illusions diront d’aucuns parmi ces jeunes heureux élus de la première cuvée des apprenants. Le projet FARE qui consiste à former et à insérer 3738 jeunes de la sous région Afrique Centrale dans le tissu socio-professionnel au bout de neuf ans à définitivement pris la route.
Le comité de pilotage de ce projet emblématique pour la zone CEMAC a tenu sa toute première réunion le Mardi 9 Juin 2015 au siège de l’IPD Afrique centrale.
Etaient représentés à cette séance de travail.
 Monsieur NKODIO Lionel conseillé technique principal venu pour le compte de L’ONUDI ;
 Monsieur YAMENI Evariste DIRECTEUR Général adjoint de BSTP (bureau de sous-traitance et de partenariat) ;
 Monsieur ATEBA ASSOMO fabien chef de service de la promotion de l’artisanat au MINPMESSA
 Mme BENOUN Sophie Sous-directeur de l’orientation au MINEFOP
 Mme NOTING Isabelle Conseillère emploi principale au Fonds national de l’Emploi
 Mr EKOE René Pierrot, responsable développement durable à Schneider Electric
L’objectif de cette concertation était de passer à revue les activités depuis le démarrage de la première phase du projet et d’apprécier l’engagement des différents partenaires en termes de contribution financière. Ce fut une satisfaction totale et l’engagement formel des différents partenaires au projet de ne ménager aucun effort pour la réussite du projet et de mobiliser toutes leurs ressources et acquis pour l’insertion des apprenants dans le tissu socio-professionnel à la sortie de la formation vient comme un Bémol, un frein pour mettre fin à l’escapade de ces jeunes dans le désert à la merci des vautours, dans la méditerranée et lampedusa dans la grande gueule des requins parce qu’il caressent le rêve du paradis Européen car il n’y a pas d’avenir chez eux en Afrique.
Les différents efforts que les partenaires promettent mettre au profit du projet pour ces jeunes montrent qu’en Afrique dans une osmose des efforts conjugués nous pouvons avoir du meilleur pour cette jeunesse de plus en plus aux abois.
Vivement, Que rayonne le projet FARE sous d’autres Cieux en Afrique


Cameroun: la face cachée des incendies dans l’administration publique

Au Cameroun, les habitués du détournement de deniers publics ne manquent pas d’astuce.

Aliéner des documents et incendier les archives, tel est le procédé qu’utilisent les pilleurs des deniers publics, pour dissimiler toutes les preuves qui les accableraient ? Pourquoi les ministères et les services décentralisés de l’administration publique se brûlent-ils ?
Attablé, un jour, dans un restaurant avec un ami archiviste, nous nous étonnions du fait que la gestion des archives et de la documentation est rangée toujours en dernier rang. Elle ne suscite parfois aucun intérêt pour les hauts dignitaires de nos administrations. Les budgets alloués à la documentation et aux archives sont maigres et, dès qu’il y a problème, c’est le premier poste à être sevré de tout financement. Un curieux intervenant vint à mentionner que, loin d’ignorer l’importance des archives -qui ont plusieurs fonctions, celles d’informer, de servir des preuves juridiques et parfois d’être pourvoyeur d’argent- ils laissent les archives dans un piteux état. Et ce sciemment, car ces archives bien traitées restent des épées de Damoclès suspendues à leur cou. Elles contiennent des renseignements qui pourraient aliéner leur liberté ou mettre leur vie en suspens ou en sursis.
Alors rien d’étonnant, pour un pays comme le Cameroun, plusieurs fois champion des pays corrompus, que les ministères et les services déconcentrés de nos administrations soient brûlés ou que des truands assiègent les locaux et mettent tous en sac. Les hommes clés, qui sont à la tête d’un sérail de faussaires et instigateurs des dossiers louches, usent de tous les moyens pour détruire les archives qui peuvent les compromettre eux ou l’un de leurs proches et s‘assurent que leur passé ne les rattrapera pas.
Un ami Congolais m’avoua récemment, lors d’un séminaire, que le mal n’est pas seulement camerounais, il est africain. Il déclare qu’à chaque transition le fleuve Congo avale des tonnes d’archives issues des transactions financières de la manne pétrolière et forestière. Il faut détruire systématiquement toutes les pièces à conviction qui peuvent accabler ou mettre à rude épreuve l’un ou l’autre régime.


Le lac insolent

Récit d’un lac légendaire, interdit aux hommes. Et gare à ceux qui tenteraient de braver ses flots !

De mémoire d’homme, je n’ai jamais vu personne, même le plus téméraire des fous, plonger dans ce lac. Il est là, silencieux, nous défiant de ses eaux troubles. Même au plus fort de la saison sèche, personne n’oserait ébranler sa tranquillité pour quelques gouttes d’eaux, nul n’a encore eu ce toupet.

Ce fameux lac est logée dans les bas fonds de la concession de mon-grand père, le célèbre WABO TAYOUTUE, depuis la nuit des temps. Il borde l’extrémité ouest du village et serait redoutable depuis les premières levées topographiques, peut-être au XIXe siècle lorsque les colons allemands eurent la volonté de pénétrer l’ouest du Cameroun et d’y poser les jalons de la modernité.

Alors à cette époque, un sceau secret fut signé entre nos aïeux, les grands notables et les chefs des contrées environnantes. Les langues déliées laissent entendre que pour tout l’or du monde mon grand-père n’a jamais voulu souffler un seul mot à l’égard du mystère qui entoure ce lac. Mais la légende veut qu’à l’issue de ce traité ses eaux sont devenues une zone à hauts risques et que sa dangerosité a été prouvé depuis le jour qu’un parieur pris de folie voulu défier ce lac. Il serait ressorti de ces eaux comme un poisson, plein d’écailles sur son corps et mourut quelques temps après sans avoir soufflé mot à personne sur ce qu’il avait vu ou observé. Les mêmes langues déclarent que les pouvoirs démoniaques de ce lac l’avaient rendu muet ou aphone.

Cette sinistre aventure vieille de plus d’un centenaire a marqué d’un sceau indélébile la mémoire collective de tout un village et les conclusions des enquêtes de ce naufrage n’ont jamais été révélées au grand public, elles sont considérés comme relevant du secret d’Etat.

Cette réalité m’a laissé un petit peu confus face au fait que nos grand-pères laissaient toujours entendre :

« Nos dieux ne sont pas des démons, ils accomplissent aussi des miracles dans nos vies, comprendras-tu un jour ce culte de génie donc je suis partisan hein ! C’est bien sage de ta part de le considérer au détriment de cette immondice d’immoralité que les blancs au nom de la nouvelle civilisation veulent nous impose. Alors, tu es contre les routes ? Les hôpitaux, les écoles et bien plus ? il ne s’agit pas de ça !« 

Alors de quoi grand-père ? « Ils tuent le B-A/BA d’un vrai Africain de race pure comme moi. Ça c’est votre époque, j’aime les barrages, les radios, les téléphones et voilà un de perdu de plus« , renchérit mon grand-père.

En effet, après cette brève conversation, j’ai commencé à ne plus douter de la rumeur que les villageois colportaient à l’endroit de ce lac. J’eus mon idée, ce devait être le refuge des totems et l’un des villageois vint me conforter dans cette pensée.

Lorsque les travaux d’aménagement et le tracée des routes rurales commencèrent, les notables et les chefs des contrées voisines pour se protéger et de peur de voir leurs totems débusqués et tués décidèrent donc de prendre en otage ce lac.

C’est fort de ces pouvoirs démoniaques que le lac était si effrayant et hérissaient les cheveux à sa traversée. Devant la monstruosité de ses eaux personne n’osait piéger un poisson dans ces eaux. Aussi insensé soit-il, aucun homme n’oserait plus défier ce lac, il se dit que si vous y allez, vous ressortirez homme-poisson.

Telle est la légende que la mémoire collective véhicule à l’endroit de ce lac insolent depuis plus d’un siècle.


Avec IPD Afrique Centrale le leadership se conjuguera aussi au féminin

Aucun oiseau ne sera heureux dans une cage mémé si, chaque jour, vous l’apportez les plus bons et les plus beaux grains de votre grenier.
C’est en célébrant sa liberté que le rossignol nous déclame sa belle poésie qui, résonne à nos oreilles comme une charmante mélodie inoubliable. Nous ne pouvons plus tenir les femmes embrigadées dans quatre murs au nom des préjugés d’un autre siècle. L’époque de soit belle et tais toi est révolue les challenges pour l’atteinte des objectifs du millénaire et plus proche, les défis à relever pour une Afrique émergente horizon 2035 se feront avec les femmes comme acteur principal.
Ces dernières représentent 51% des pauvres. Quelle injustice ! Alors qu’elles assurent la majeure partie de la production agricole 52% selon le magazine l’express Cameroun .
Sa place est donc indéniable dans le processus de développement de la société africaine.
De plus en plus de nombreux programmes sociaux (éducation, santé, développement rural) ont un volet spécialement consacré aux femmes et on parle de prendre en compte l’aspect genre.
IPD Afrique Centrale va plus loin en prenant en compte le genre comme toutes les minorités, « aveugles, handicapés, sourds- muets, les filles-mères, etc.. »
Les gouvernements pensent à améliorer le cadre juridico-institutionnel des femmes en accélérant l’élaboration d’un code de la famille équitable et en renforçant les structures d’encadrement des femmes par la création et la dynamisation des centres de formation adéquats pour une meilleure insertion économique.
IPD Afrique centrale se veut être la locomotive d’un dynamisme qui fera des femmes les futurs leaders .
Toutes les années l’institut panafricain de développement accompagne les femmes, l’ultime finalité est de contribuer à l’accession accélérée de la femme africaine au processus de développement. parallèlement avec le projet F.A.R .E la part belle des apprenants se voudrai au féminin.
Parti du constat que la proportion des jeunes qui arrêtent leur scolarité avant terme et qui, font des petits métiers sans réelle formation professionnelle , est très importante dans l’ensemble des pays de la sous-région Afrique Centrale, que la mauvaise pratique des installations d’électricité est à la base de nombreux incendies tant dans les marchés et industries que certaines administrations de la sous-région, et né de la volonté exprimée par les chefs de gouvernement en faveur des jeunes pour une formation de qualité et leur insertion socioprofessionnelle, l’IPD –AC avec l’appui de la fondation Schneider Electric a initié le programme F.A.R.E pour accompagner les efforts des gouvernements dans ce secteur hautement stratégique de l’économie.
Avec le projet F.A.R.E les femmes vont à la conquête des métiers dits masculin, une formation qui vient couper l’herbe aux pieds de ces machos qui, pensent que seules la coiffure, la couture, le ménage, le petit commerce, l’agriculture domestique peuvent être le champs d’exercice des femmes.
Les partenaires au projet F.A.R.E contribuent ainsi à l’émancipation réelle et totale de la femme .Pour la phase de lancement, le projet compte dans ses rangs trois filles


POURQUOI L’AFRIQUE DÉCOLLE PAS ?

Pour comprendre la faillite des sociétés Africains voici une esquisse de réflexion sur les responsabilités individuelles et collectives.
Ah ! Démocratie, d’aucuns diront ‘‘une démocratie à hauteur d’homme’’. Cette formule exprime sans doute un idéal, un désir de vivre ensemble, elle est aussi une projection d’une idée et d’une formule véhiculée de nos jour par les masses médiatiques.
Il existe des formules trop sacrées pour qu’on puisse les brader en les inscrivant n’importe où et en les vidant de leur sens profond.
‘‘Une démocratie à hauteur d’homme’’ n’est-ce qu’un simple slogan qui sonne bien ? Une formule publicitaire pour nos hommes politiques ou un engagement véritable ? Ceci est aussi valable à chacun de nous a propos de nos manières d’agir au quotidien.
IL est certes assez facile de critiquer les gouvernements et les responsables des services publics. Il est facile d’écrire des slogans, il est facile de dire : « il n’y a qu’à……… » Mais vivre concrètement, chaque jour sa responsabilité naturelle est difficile et très difficile. La société de notre pays n’est pas faite seulement par les dirigeants. Nous sommes aussi des acteurs responsables pour bâtir ou pour démolir.
Le jour ou chacun de nous vivra pleinement et à fond sa responsabilité sociale, où il se sentira vraiment citoyen responsable de la nation, notre pays, même s’il peine sur la longue route du développement sera assuré d’avancer sur des bases solides. Se sentir fils d’un pays c’est vivre son développement et y participer à la place que l’on a.
Il ne s’agit pas de rêver dans l’utopie ni de fermer les yeux sur les faiblesses économiques, politiques, culturelles sportives et autres. Reconnaître à sa juste place le retard économique, Technologique de son pays n’est nullement le mépriser. Au contraire, cette lucidité est indispensable pour apprécier exactement les possibilités de développement.
Bien plus il faudrait intégrer dans nos Esprits le fondement de l’unité nationale qui est cette convergence des volontés, des intelligences, des efforts, des aspirations. Si les chefs d’État


les traits caractéristiques camerounais qu’ils ont perdu

Les jetons de gratification
La jeune génération est loin de la générosité des fêtes de noël. La splendeur et la solennité de cette fête ont disparu et les aromates ont désormais peu de saveur.
Il est loin derrière moi l’époque de mon enfance. Mais je resté indéfinitivement marqué par la singularité du charme des hommes de cette époque là.
Les eaux de notre chère bonne fontaine « le Cameroun » coulait à flot et à profusion, toujours accueillante avec son lot de poissons et parfois d’Émeraudes. Elle était saine et nous pouvions la consommer sans crainte d’épidémies et de la diarrhée. Qu’est ce qu’elle est lointaine cette époque, elle a disparu et il ne nous reste que des stigmates. Si vous saviez comment impatiemment nous attendions le soleil de Décembre, le décor de noël ?
De cette période nous enfants de cul-de-jatte si vous saviez la comédie avec laquelle nous gagnions l’argent de fête alors vous comprendriez la fièvre de l’attente du mois de Décembre.
Le soleil de Décembre se succède chaque année mais, il y a longtemps que le soleil de paradis à cédé la place à la sécheresse du désert et les sapins d’aujourd’hui ne ressemblent en rien ces arbustes de charme que nous avions connu auparavant. Il est dommage pour les enfants d’aujourd’hui que les eaux ont tari du fleuve ‘‘Cameroun’’. Les jetons de gratification ont disparu, il y a deux jours je suivais amuser les prestations d’un groupe de jeunes aveugles devant un bar-dancing. Après plusieurs orchestrations le plat déposé à l’entrée du club devant servir à accueillir l’aumône des spectateurs n’avait pas résonné une seule fois et du coup, j’ai eu une pincé au cœur. A l’instant je me suis replongé dans mes souvenirs d’enfance. A cet âge, nous griffonnions les images du christ accompagné de quelques mots épars copiés ça et là et nous nous baladions la nuit du 24 Décembre de vente emporter, des bar-dancing, des snack-bars présenter ces dessins aux ‘‘fêtards’’ en les souhaitant joyeux noël. Nous ressortions de ces salles de joie avec toujours le sourire aux lèvres et les décomptes plus tard nous surprenaient et étonnaient également nos parents car la quantité d’argent que nous recevions pour si peu d’intuition était énorme. Les lendemains alors les parents allaient faire notre part de marché de noël, nous gratifiaient des sucreries et encourageaient notre heureuse intuition pour Décembre prochain.
Quarante ans après, je regarde amusé les ramassis de cette enfance et je me dis ça a valu la peine à cette époque d’être sans le savoir un apprenti-comédien. Nous y avions trouvé notre compte. Est-ce que les enfants d’aujourd’hui peuvent s’essayer à ce jeu et trouver une piécette de C FA ? Si les Camerounais n’ont pas de compassion pour ces aveugles artistes auto-invités dans les gargotes, les bars et les snacks-bar-dancing comme nous l’étions, s’ils retournent sans un seul sou, combien de fois par des ‘‘hommes normaux’’.
– Les marabouts ne font plus des cadeaux d’argent à la rue.
Cette nouvelle donne vient donner une sanglante Griffe à la mémoire collective qui se nourrit parfois de l’imaginaire de certains cercles influents de la société. Ces hommes imposent parfois leur fantasme au peuple. Le peuple affligé par des événements malheureux et sinistres voudrait coûte que coûte se débarrasser au plus vite des vents calamiteux qui secouent son existence est pris dans les tenailles de certains apprentis sorciers maîtres des sortilèges, vendeurs d’illusions qui, imposent certains rituels, traditions ou coutumes. Jeter de l’argent dans les carrefours était un rituel prisé des marabouts. Malheureusement de plus en plus dans les carrefours les hommes ont commencé à braver les interdits en ramassant cet argent qui, donnait une peur glaciale, des frayeurs noires auparavant en laissant sur place les fétiches. Du coup, les marabouts crise économique aidant et avares ont changé de tactique il se peut qu’ils encaissent sous autre forme cet argent longtemps abandonné dans les carrefours par des tiers sous prétexte que c’est pour chasser les démons, la malchance ou je ne sais quoi. Toute compte fait, il se disait que celui qui s’appropriait à la suite cet argent, s’attirera les démons et la malchance, dommage que cette manne disparait peu à peu, au moment ou manger et en mourir tel est désormais la position prise par d’aucuns
– Les soulards ne jettent plus l’argent
L’alcool coule à flot au pays et les camerounais boiraient des tonnes de bières plus que les chameaux en consomment de l’eau. les débits de boissons sont toujours saturés et le commerce des boissons alcoolisées prospère on en compte par centaines ceux qui boivent en a perdre raison, dorment dans des caniveaux, à même le sol dans les corridors des bars, sur des tablettes et même souvent s’égarent sur les trottoirs mais ils ont désormais un dénominateur commun, ils ne perdent plus une seule piécette de C FA. Au grand dam des enfants apprenti éboueurs et de quelques adultes aux intentions inavouées qui tôt le matin allaient à leur rencontre dans les lieux chauds où ils s’oubliaient, faire la chasse au trésor.
Ces chasseurs rentrent de plus en plus la mine triste car la besace est vite. Les soulards sont de plus en plus vigilants et ne trainent plus avec eux assez d’argent. Il y a une vingtaine d’années, de passage tôt le matin à l’un de ces points chauds un Dimanche matin. J’allais faire mes petites foulées matinales, j’ai ramassé trente mille francs.
J’étais aux anges, la courbe de la journée a changé. Ma journée allait au pas de course d’un fonctionnaire. Ah ! Je parlais de trois traits caractéristiques des camerounais qu’ils ont perdu. Excusez que j’ajoute un quatrième et non le moindre.
– Il n’y a plus de femmes de fonctionnaire.
Ceci ne date pas des querelles pour l’émancipation de la gent féminine. Bien plus ce trait souligne le caractère de ces dames qui dans les années 1980 se souciaient peu d’avoir son commerce, un travail ou de générer ses propres revenus. Elle se contentait des centimes qui leur donnait leur mari de fonctionnaire et se trouvait par cette attitude, à se ronger les pouces chaque jour a regarder les autres femmes ‘‘bayam sellam’’. Se débrouiller dans la poussière, la boue, courir après les clients comme celles ayant fait un mariage raté. A cette époque, avoir un mari fonctionnaire était atteindre les cimes de la république, une pluie de multiple grâce divines, bref l’apogée pour plus d’une femme, un rêve secret que partageaient presque toutes les femmes. Il y a 30 ans voir 40 ans. Être femme de fonctionnaire était lourde de signification, de considération et beaucoup de fierté cela donnait droit à certains égards. Dire je suis femme de fonctionnaire soulignait la classe sociale haute de gamme à laquelle avec dédain on appartenait. La poubelle de ces dames pouvait nourrir les moins nantis, elles étaient reconnues pour la souplesse de leur porte monnaie au marché. Aujourd’hui être femme de fonctionnaire signifie avoir sur étale ou un petit commerce devant son édifice même si, c’est une architecture insolente. On dit aujourd’hui, femme de fonctionnaire et plus quoi ! Elles sont devenues aussi des rapaces et des vautours que leur mari dans la fonction publique. Elles s’approprient tous les secteurs névralgiques de l’économie et tentent de mobiliser les plus petits à leur actif.


POUR UN CAMEROUN EMMERGENT HORIZON 2035, CONSTRUIRE LE PAYS EN STOPPANT L’HEMORAGIE DE LA FAIM. TEL EST L’UN DES OBJECTIFS DE L’IPD AFRIQUE CENTRALE.

Nul n’a encor mis dans les oubliettes les émeutes de la faim qui ont secoué durablement le CAMEROUN en février 2008. Ces troubles à la tranquillité Publique ont eu des échos jusqu’à la présidence de la république. Pour pallier à cette psychose de guerre civile due à la faim qui planait sur le ciel camerounais, le conseil ministériel du 07 Mars 2008 avait pris un certain nombre de mesures et mises en application sur la baisse des produits de grande consommation et l’approvisionnement optimal du marché en denrée de première nécessité. Depuis lors, le chef de l’Etat Camerounais son Excellence Paul Biya avait fait du développement de l’agriculture lors des présidentielles 2011 un secteur clé, un chemin de bataille, une clé de voûte pour l’émergence du Cameroun Horizon 2035 au cas où il était réélu
Elu on peut se rendre compte que dans les domaines agricoles, les nouvelles stratégies énoncées ont déjà permis l’augmentation de la production et des revenus agricoles en vue de garantir la sécurité alimentaire par le biais du renforcement des services d’appui technique aux producteurs ruraux à travers le programme national de vulgarisation et de recherche agricole, du développement des réseaux de distribution, l’organisation des filières de production (relance café, cacao, palmier à huile, hévéa, coton, riz, maïs, manioc et banane plantain.)
Une nouvelle adaptation des systèmes de financement du secteur agricole, et de la gestion des ressources foncières, la construction de nouvelles infrastructures « pistes rurales, hydraulique villageoise » etc… Chacun peut émettre des couacs sur le bilan et sur l’efficacité de l’action gouvernementale depuis 2011.
IPD Afrique de l’ouest anglophone centrale a néanmoins pris corps avec la vision politique que voudrait imprimer le président Paul Biya dans le processus de la professionnalisation de l’enseignement agricole, IPD Afrique de l’ouest anglophone et du centre a fait de cette axe, une priorité majeure et veut à l’avenir être un pourvoyeur d’une main d’œuvre qualifiée, expérimentée et aussi être un vivrier de cadres majeurs et d’acteurs principaux dans le secteur agricole. Pour ce faire, IPD Afrique de l’ouest anglophone et centrale entend mener à fond son rôle de formateur et au-delà des théories dans les Amphis, il accompagne tout au long de leur formation, les étudiants faire des études pratiques sur le terrain à travers le Cameroun profond et partout ailleurs. C’est le cas précis de ces étudiants de retour d’un stage pratique d’apprentissage dont voici un témoignage. Azobou fidèle : le projet GreenHouse de la faculté d’agriculture de PAID-WA est une expérience de production dans les serres, à l’intérieur même de l’institution. Cela correspond à une spécificité particulière, le contrôle systématique de l’arrosage, le nombre limite des personnes ayant accès dans les serres, un grand tonnage de récolte pour si peu de superficie utilisé, le respect de l’environnement, l’éloignement de l’utilisation des produits chimiques, etc… »
Au-delà, d’une formation diplômant, l’important pour IPD Afrique Centrale est de donner des capacités sur le plan organisationnel et structurels aux particuliers ,associations et toute autre structure en management , en recherche des partenaires techniques pour doper des efforts consentis afin de sevrer l’hémorragie de la faim, cela participe de la création des richesses et vise à lutter contre la pauvreté..
Les étudiants de IPD Afrique de l’ouest anglophone et centrale confrontent les acquis reçus de leur formation à d’autres savoirs faire pratiques. Il faut désormais penser une agriculture écologique, c’est ce qu’imposent les enjeux environnementaux


IPD AFRIQUE CENTRALE, DEFINITIVEMENT EN ROUTE VERS L’EMERGENCE 2035 une esquisse du compte rendu du stage des étudiants en gestion et en management des projets à la SONARA à Limbé au Cameroun

Doper la capacité des jeunes étudiants en gestion et management des projets comment s’y prendre ?
Étudier, comprendre le milieu et identifier les besoins prioritaires tel est le B+A =BA de la réussite de tout projet. Éviter de prendre ses ambitions et ses rêves particuliers et en faire une nécessité pour un peuple, ou un pays. Pour que le Cameroun soit un pays émergent en 2035, il faut bien former des intellectuels et tout autre acteur de développement, afin que ces derniers ayant cerné la problématique du développement, intégré dans leur milieu respectif soient capable d’identifier les problèmes majeurs du déficit de développement, montent des projets SMART c’est-à-dire (spécifique, mesurable, atteignable, réalisable et délimiter dans le temps et l’espace) afin de résorber ce déficit du développement. IPD Afrique Centrale s’y attèle depuis bien des années, les étudiants réunis à Limbe au Cameroun le 15 Mai 2015 dernier pour un stage d’apprentissage pratique à la SONARA devaient mesurer leur niveau d’imprégnation des concepts reçus autour des montages de projets et les calquer a un model précis. La SONARA en raison de l’implémentation de son projet de modernisation était la cible adéquate. Nos étudiants avaient là un champs d’expérimentation, un champs cadre ou ils pouvaient poser toutes les questions possibles pour éclairer les zones d’ombre de leur connaissances allant de l’identification des projets prioritaires, de sa planification, son suivi et des outils techniques utilisés pour la recherche de financement.
Ces étudiants avaient là le cru pouvant les servir de comprendre tous les contours qui existent derrière un projet, de sa conceptualisation à sa mise en œuvre.Guemdjo Djoko Arielle nous fait son temoignage : « la visite du projet d’extension et de modernisation de la SONARA avait pour objectifs permettre aux étudiants non seulement de visiter le projet, sa mise en place , son évolution et mais aussi d’avoir un entretien avec les responsables du projet. Aller vers les entreprises c’est le moyen pour l’institution de mettre ses apprenants en contact avec la pratique, le monde professionnel, c’est le lieu pour les étudiants de faire le lien entre la théorie vue en salle et les pratiques sur le terrain, » Nguenta Reine renchérit : « cette visite a été riche et excitante, nous avons été impressionnés par l’architecture numérique du système de contrôle et la mise en place proprement dite du projet »
Le programme de formation de management des projets vise à préparer les acteurs de développement à
– Monter les projets et en rechercher les financements.
– Maîtriser les outils et techniques de démarrage, de planification, d’exécution, de suivi, d’évaluation et de clôture des projets.
– Assurer la gestion opérationnelle et l’audit d’un projet.
– Gérer les changements apportés par un projet dans un environnement donné.
– Développer les attitudes et les aptitudes de manager des projets.
– Maitriser les outils informatiques de management des projets.
les enseignements spécialisés vous prépare à
– Management des organisations
– Outils, statistiques et de traitement des données.
– Fondamentaux en management des projets.
– Méthodologie de la recherche et rédaction de mémoire
– Domaine de connaissance contrainte du management des projets
– Domaine de connaissance supports de management des projets
– Organisation et projets
– Suivi, évaluation et audit des projets
– Application des processus de management des projets
– Stage-terrain et mémoire
En dix huit mois, dans les plus petits détails, les enseignants de l’IPD vous décortiquent tous les grands traits sus-évoqués ci-dessus.
En somme, IPD Afrique Centrale a résolument mis le cap vers l’émergence 2035.
Inscrivez-vous et ensemble construisons notre pays…


L’enfant de la folle

Ces Hommes vivent en marge de la société et sont un exutoire sexuel pour d’autres…
L’enfant de la folle,
la première fois que je l’ai vue il était dans les bras de sa mère et suçait une de ses mamelles. Elle ravi peut-être d’avoir un fils, se donnait à cœur joie de le nourrir de son lait maternel. Couchée sur des feuilles d’arbres et un ramassage de tout ordre, elle défiait toute les odeurs nauséabondes que dégagea son couchage. Juste à ses pieds, il y avait un grand dépôt de matières fécales, se souciait –elle de cette immondice ?
Après deux années, je l’ai revu, cette fois-ci son fils avait un peu grandi, ceinturé dans un habillage effiloché, un morceau de pain à la bouche, il courait après sa mère. Visiblement, les deux ne se perdaient jamais de vue. Les congénères de la folle affirmèrent que plus d’une tentative visant à lui séparer de son fils avait échoué. Elle devenait alors une bête redoutable à chaque épreuve.
Comment avait-elle enfantée cet enfant ? Une horreur de la nature, abusée d’une folle. Qu’est ce que cela peut faire à certains hommes. Celui-ci était connu de tous et sans honte il réclamait la paternité de l’enfant de la folle ?
Moi au moins, je suis sincère, il ya d’autres qui sont passés par ses cuisses et n’osent jamais l’avouer publiquement.
La folle connaissait ses amants, souvent elle s’arrêtait auprès d’eux pour réclamer de quoi étancher sa soif. Mon cousin était l’un d’eux adoubé, être père de cet enfant.
Ils étaient ainsi nombreux à s’offrir les services sexuels des folles du village. Nuitamment, ils se rendaient dans les repères des folles et contre une cigarette, un peu de pacotille en terme d’argent, des baguettes de pain, du chanvre indien corrompre ces esprits niais et sans ambages d’esprit leur faire l’amour.
Qu’est ce qu’il motivait cette humiliation ? Cette dépravation ? Mon cousin avoue que la première, il s’y est rendu sur la conduite de la boisson et de l’envie pressante de passer à l’acte sexuel et depuis ce jour ou il a franchi le premier pas, il y a pris gout et que souvent, il trainait sa folle jusqu’à l’intérieur de sa maison. Là, il la forçait à prendre un bain avant de passer à l’acte sexuel.
Aujourd’hui, je suis à Douala avec l’enfant de la folle, il fait le lycée malheureusement sa mère a succombé d’une maladie. Souvent j’ai envie de savoir ce qui le passera par la tête, le jour ou il apprendra qu’il est né d’un abus sexuel sur une folle. Aimera-t-il son père ou le détestera-t-il ? Peut-être dira t-il comme je m’imagine, les fous et les folles sont des êtres qu’il faut aimer tendrement avec amour et pourquoi pas avec passion. Il peut y avoir des raisons de penser ainsi surtout s’il se réfère aux derniers jours de sa mère.Mon cousin n’avait ménagé aucun effort pour sauver du déluge sa folle, il lui affecta tout son amour et sa compassion.
celle-ci reconnaissante ,quand la maladie lui laissait un peu de répit, elle chantonnait
hi ii, hi ii awa hou wa
hi ii hi ii awa hou wa
vous dites que je suis la folle mais j’ai un mec qui m’aime
hi ii hi ii awa hou wa
hi ii hi ii awa hou wa
vous dites que je suis la folle mais j’ai une belle-famille.
un jour , quand nous attendions qu’elle reprenne ce refrain que nous aimions tous, elle rendit hélas l’âme.


Je reviens d’Afrique

L’Afrique n’a cessé de m’émerveiller de ses mystères et surtout de la profondeur de ses prouesses magiques. Allons y dans cette Afrique profonde et vous découvrirez ce qu’il y a d’extraordinaire, de merveilleux et de captivant chez ces peuples primitifs que, l’ère de la modernité veut éteindre en étouffant définitivement les vestiges d’une tradition pourtant prescrite sur du roc. L’on la croyait immortelle mais les trouvailles technologiques qui séduisent la jeune génération sont de véritables bombes à grande nuisance pour ces rocs, refuges de l’art oral Africain et des transmissions secrètes du B + A = BA de nos us et coutumes. Comme j’aime à le dire, j’appartiens au présent mais je vis au passé et vous saviez le pourquoi ? Eh bien, parce que j’ai été à l’avant poste de certains de ces pratiques.
Mon grand père, le célèbre wabo tayoutue avait un ami particulier, différent des autres car il était garant d’un savoir faire traditionnel .Sa famille appartenait à la Caste des marabouts, je voudrai dire prophète car le mot marabout est un peu péjoratif .Ces sondeurs d’avenir balisent plus ou moins le chemin d’un futur paradis pour nous autres qui croyons fermement à la science que le divin a bien voulu confier à nos aïeux . Chacun de ces prophètes y va de ses singularités ou de sa spécialité et le compagnon de mon grand père était spécialisé pour chasser la malchance .De toutes les contrée, les hommes venaient à lui pour se faire délivrer du joug de la malchance.
Il n’est de secret pour personne qu’en Afrique, même les théologiens qui nous disent que cette pratique appartient à Lucifer et qu’elle est liée à l’ ancien testament supplantée par la nouvelle alliance dont le christ est le garant , la source de toute béatitude si seulement si en lui et par lui on vient se racheter et expier nos péchés , sont partis prenante de ces archaïsmes aujourd’hui . Heureusement que pour se faire bonne conscience les théologiens ont inventé le mot « inculturation » ceci prend corps avec les églises africaines et autres partout ailleurs dans le monde.
Il n’y a pas longtemps, j’ai surpris beaucoup d’hommes de Dieu à l’ouest Cameroun venus -tous faire des sacrifices , remplir des formalités traditionnelles , prendre définitivement l’onction des ancêtres avant de se vêtir de la soutane de prêtre . D’aucuns sont membres de nos cercles d’initiation, je citerai le père Eric Derosny ce contemporain prêtre jésuite de son état , fut initié à toutes les cultures du Cameroun, duala et sud en particulier vous pouvez nous repérer à ses ouvrages dont je mentionne une « Les yeux de ma chèvre » d’ailleurs l’un des fils de l’ami de mon grand –père set devenu prêtre spiritain et , il ne reniât pas sa culture d’homme de l’ouest .A l’instar de son géniteur , il est pratiquant de la médecine traditionnelle et l’archevêque Samuel kleda ne tarirait pas d’éloges à cette médecine donc il est adepte adoubé traitant traditionnel. le vieil Ami de mon grand père pour nous soulager , nous conduisait à un lieu tenu secret , aux extrémités de sa concession .une calebasse était stationnée à l’une des bordures de son territoire , elle était dissimulée par une touffe d’herbes toutes des plantes médicinales ,a l’intérieur de cette calebasse , vous pouviez apercevoir quatre cauris , deux pièces de monnaie et quelques gouttes ne pouvant même étancher la soif d’un coq.
Je mettais toujours posé cette question comment se prenait-il pour tous ces hommes qui venaient se soulager auprès de lui avec quelques gouttes d’eau ? De source sûr cette calebasse n’avait jamais tarie bien qu’il n’y ajoutait point d’eau de toute la journée.
Une seule journée, il pouvait recevoir quinze à vingt personnes seul les animaux et d’autres ingrédients pouvant concocter le menu nécessaire pour le travail à exécuter pour solder la malchance étaient recueillir et dirigés vers la calebasse , jamais de l’eau , comment se prenait-il alors ? Longtemps tourmenté par cette question, je décidai de me renseigner auprès de mon grand-père.
Bonjour grand-père
Alors fils ton, qu’est-ce qui te passe par la tête ?
Tu m’as l’air inquiet.
C’est vrai grand-père, pourquoi ton ami n’augmente jamais l’eau dans la calebasse ?
Qu’est ce que tu veux savoir ?tu es trop curieux
Il y a des choses que tu ne peux pas comprendre
Ah ! Grand-père, je ne suis plus un bébé.
C’est vrai, je t’emmène souvent chez mon ami pour que tu voir et comprend comment tourne notre monde .Tu n’es pas si idiot que ça, mais il y a des choses que je ne peux pas te dire pour l’instant.
Et si j’insiste
Alors fiston puis que tu insiste, je vais un peu d’éclairer certaines lanternes.Tu vois, cet ami est différent de toi, il a des yeux que tu n’as pas.
ça c’est une bêtise grand père quels yeux
Tu vois ce dont je disais, tu es trop jeune pour comprendre ces choses là. D’après toi, il n’ y’a pas d’eau dans sa calebasse alors, détrompe –toi, il coule un fleuve. Avec tes yeux de naïfs, tu ne peux pas y voir. cette calebasse n’est pas pareille à celle que ta grande –mère puise de l’eau avec .c’est une calebasse réservée a une certaine caste, aux hommes initiés qui ont reçu l’onction divine à exercer comme marabout. Elle est magique et la s’y trouve des pouvoirs mystiques.
Au cas où elle est volée ?
Jamais, même un fou ne peut la volée, tous savent qu’elle leur apportera malheur .Seul son successeur à sa mort pourrait s’en servir, à condition qu’il remplisse certaines conditions.
Et pourquoi, elle ne pourrie jamais?
Crois que des véritables œuvres de Dieu se détériorent malgré les intempéries de dame nature? sur ce s’était fermée cette page .Et si je vous parlai d’autre chose?
LE KOUN’GANG, LA DANSE MAGIQUE
Eh bien, vous savez pourquoi elle est magique ? Il faut appartenir au cercle des initiés pour s’imprégner de ce secret d’une manière profonde .Ne l’étant pas, nous ne nous tiendrons qu’au décor extérieur.
Le koun’gang est une des danse secrète des chefferies à l’ouest du Cameroun, elle se danse solennellement lors des grandes manifestations à l’instar des grands deuils. Seuls les initiés ont accès à cette danse très sélecte
je me suis familiarisé avec cette danse lors des funérailles de mon grand-père, le célèbre wabo tayoutué .Beaucoup de groupes de danses y étaient conviées comme le tso mais ce qui a attiré mon attention fut le commentaire que d’aucuns faisaient sur l’exécution de la danse du koun’gang j’étais loin d’imaginer la fascination qu’elle devait avoir sur une personne .L’Afrique n’a pas cessé de m’étonner , de me séduire et je vous invite à vous familiariser avec les charmes des entrailles de cette Afrique fascinante ,vous ne serez pas déçu .La dernière fois que j’ai entendu parler de l’exécution de cette danse, j’ai couru et j’ai pris les premières loges pour ne rater aucune scène ni acte.
Pendant que les acteurs s’émoussaient, levaient des voix à tue-tête j’attendais un moment précis .L’instant ou s’opère la magie de cette danse. le moment ou les élites montrent leur puissance et relèvent au grand public leur caractère mystique .A ce moment les lignes se resserrent car personne ne veut rater cette opportunité de découverte .Un pied de bananier plantain est enfoui au sol en l’espace de quelques minutes, le bananier plantain grandi, atteint sa maturité , produit un gros régime de plantain qui sur le champ est coupé du trône épluché , cuit dans une marmite , préparé et mangé par les membres de ce cercle fermé ,réservé aux initiés. Cet événement est fascinant , excitant, drôle et il marque définitivement l’esprit de ceux qui assistent à l’exécution de cette danse .A la suite de ce cérémonial ,vous avez parfois droit à une cerise sur le gâteau .Un coq est tué ,cuit dans une marmite d’une manière extraordinaire car durant la cuisson ce sont les doigts de la main non protégés invisiblement des foudres du feu qui remuent les morceaux du coq dans la marmite, une marmite bouillante.
Chers amis de l’Afrique si vous n’avez pas encore fait cette découverte, le jour ou vous entendriez que la danse du koun’gang sera exécutée quelque part, courez –s’y, vous ne seriez pas déçu.