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Cameroun, lutte contre le désordre urbain, une leurre l

Qu’est ce que vous appeler désordre urbain ? Qu’il nous trouve des espaces pour endiguer la population de sa misère, gueule un déguerpi, ils veulent du tchoko, tout porte à y croire.
Cette politique de lutte contre le désordre urbain date depuis des lustres au Cameroun et il est dommage que les autorités publique n’ont jamais tirées des leçons des multiples Échec de cette politique pourtant louable. Une chose est sûr le gouvernement ne manque pas de belles idées malheureusement ces belles pensés sont des slogans stériles à plus d’une raison
– le gouvernement camerounais met les charrues avant les bœufs
il n’ ya pas au Cameroun de parking réservés, les communautés urbaines et les mairies n’aménagent pas des espaces pour permettre aux vous usagers de stationner leur véhicule et du coup chacun se débrouille à sa manière.
Tous les grands boulevards et les routes sont obstrués par des véhicules à l’entrée des magasins, des marchés et des bureaux. Souvent les piétons ont du mal à trouver de l’espace ou circuler car même les trottoirs sont envahis par les véhicules .Vous remarquerez à Douala qu’il n’y a pas sur seul parking aménagé pour cette cause à l’entrée des grand marchés que sont : le marche central de Douala, le marché Mboppi, le marché Madagascar, le marché du carrefour de billes et bien d’autres ailleurs.
– la pauvreté galopante au Cameroun

ceci y va des quartiers champignons qui naissent au Cameroun, ces quartiers parfois issus des zones vertes, marécageuses , à risques sont pris d’assaut par une population assez démunie qui malheureusement n’a pas les moyens de s’offrir le luxe d’être dans une zone lotie et propre à l’habitat . les populations tant bien que mal construits des habitations et il s’y pose une question de ravitaillement en vivres frais des denrées alimentaires. Les plus ingénieux commencent par faire des petits comptoirs pour commercer – c’est ainsi que se crée un marché, a forte densité de la population et les efforts des habitants pour viabiliser leur site l’état si intéresse finalement et construit des routes et des infrastructures malheureusement avec une lenteur extrême. les sites viabilisés occupés par les habitations, la population se rue sur les voies d’accès, chacun veut la proximité avec les routes pour mieux commercer, ainsi les boulevards et les ruelles sont occupés par des petits commerces, le marché Ndopassi à Douala, le marché pk14, et même les grands marchés déjà construits n’échappent pas à cette règle. Le marché’ central, de Madagascar débordent sur les voies d’accès et les comptoirs occupent même les égouts. Le manque criarde du travail pousse, les calls boxeurs et bien autres petits commerçants à faire leur nid sur les grands boulevards au Cameroun.
– Le manque de sérieux
La corruption et la complaisance voilà des maux qui handicapent le travail des agents de l’État mobilisé pour exécuter la lutte contre le désordre urbain au Cameroun.
Pour peu que vous leur graisser la patte ils laissent votre voiture occuper la route. Des véhicules en bonne état sont leur cible favori parce qu’ils savent que cela fera l’objet d’une négociation.
Les carcasses de vielles voitures sont laissées et peuvent demeurer là plusieurs années sans inquiétude. Heureusement que cette fois-ci les maliens se promènent aux abords des garages pour acheter ces vieux véhicules pour aller les revendre aux indiens et à ceux qui refondent ces tas de ferrailles pour les donner une nouvelle vie.
– L’incivisme des camerounais
Il faut repenser une nouvelle école pour plus d’un camerounais. Les camerounais n’ont plus peur de la loi, ils savent qu’avec un peu d’argent, ils achètent la conscience des garants de la loi. Chacun y va de cette réflexion et du coup toutes les politiques d’assainissement de l’espace public sont voués à l’échec.
Que les décideurs prennent des mesures correctives sévères peut-être les mentalités changeront mais il n’est pas pour maintenant.
Nous sommes dans une République bananière, les mesures prises ne sont jamais respectées. Toutes les villes camerounaises connaissent ce problème d’envahissement des espaces publics par des véhicules et des commerces mais à qui la faute ? Ailleurs, même les jardins publics et les aires de jeux sont curieusement devenus des parkings. Les Bamilékés sont doigtés pour avoir la palme d’or dans l’occupation des espaces inappropriées pour les commerces et l’occupation anarchique du territoire. il leur est également reproché cet esprit de dire, si j’investis sur un espace public et que j’y exerce pendant au moins dix ans avant d’être déguerpi, n’ai-je pas gagné?


Comment gérer l’après guerre en Afrique, une réponse de l’IPD Afrique Centrale

« L’Afrique survivra aux afro pessimistes » je voudrais prêter le titre du livre de Marcel DUCROS EFOUDEBE IPD Afrique centrale s’active à cette réflexion et propose un master professionnel en gestion de le paix et développement dont les objectifs Suits :
– cerner la problématique et les approches du développement durable
– expliquer l’articulation économique, société et développement
– présenter les fondements de la violence, de la guerre et de la paix
– expliquer la géopolitique de la guerre et de la paix
– présenter l’interaction entre gouvernance développé et paix
– présenter le dispositif international de la paix et de la sécurité
– dérouler les techniques et les pratiques de la gestion des conflits
– organiser l’action humanitaire
En 12 mois de formation vous devenez
– professionnel de la géopolitique
– professionnel de la prévention des conflits
– conseil en géostratégie
– professionnel de la gestion des conflits
– professionnel de la gestion du développement post conflit
– conseiller politique
– au delà de cette formation diplômant ce sont des acteurs majeurs de la société
Africaine qui se forment, ce sont les futurs décideurs politiques de l’Afrique que se donnent des capacités de faire une lecture efficiente des enjeux et des actions bénéficiaires et prioritaires pour le continent africaine


Tragédie, encore un vieillard sur le carreau

Mort pour un brin de soupçon
Il fut inhumé dans les hautes collines de l’Ouest Cameroun sa
terre natale le 18 Avril dernier. Âgé de près de 80 ans, il était déjà considéré comme l’un des patriarches de la communauté Moudjo.
Commerçant de son état, il laisse une grande fortune aussi diversifiée dans l’immobilier, le business des voitures occasion Belgique, l’élevage et surtout sa grande quincaillerie situé à Bafoussam où il a fait ses premiers pas dans les affaires. Malheureusement, cette richesse a mystifiée sa personne, à son vivant, il fut admiré pour la prospérité de ses affaires mais il fut redouté et craint pour son « appartenance aux sociétés secrètes pour le meurtre de ses enfants, ses frères et même ses amis dont il a dérouté du droit chemin. Le caractère mystique de sa personne a pesé lourd sur son isolement à ses vieux jours.
Il était souffrant depuis peu, abandonné par ses nombreux enfants et ses nombreuses femmes exceptée celle qui couvrait cette honte, il manque gravement d’assistance le 03 Avril lorsqu’il dégringole de son appartement pour s’affalé au sol. Au lieu de porter assistance à ce vieillard, les enfants et les épouses venus en villégiature à l’Ouest et de passage au domicile parental se défendirent d’accomplir le geste qui l’aurait sauvé en le portant secours en l’amenant dare – dare à l’Hôpital. Conspuée pour cette attitude irresponsable, les membres de la famille se défendirent qu’il aurait précipité autre personne à sa place si quelqu’un, un naïf l’avait seulement soulevé du sol pour le venir en aide.
Dommage c’est ça le comble du ridicule en Afrique, vrai ou faux que ce vieux a fait fortune non dans les affaires mais en liquidant sa famille et ses proches dans la sorcellerie. Il a payé de sa solitude et le manque d’assistance de ses fils et de ses épouses sur les lieux du crime. Ils sont implicitement des meurtriers même s’ils n’ont pas prémédités le crime. Toujours est-il l’histoire retiendra qu’ils se sont précipités sur le vieux à la dernière seconde. Il avait déjà rendu l’âme.
vivront-ils et tireront-ils profit des multiples biens de ce vieillard en bonne conscience ? Pourront-ils ne pas avoir des remords de non assistance à personne en danger ? Je ne crains que le spectre de ce vieillard ne vienne les hanter toute une vie.
Les habitudes sont durs à cuire, même le plus grand Pète sec recule devant les vieux accusés à tord ou à raison de sorcellerie. Mon grand père, le célèbre WABO TAYOUTUE est mort dans les conditions similaires, abandonné dans la maladie à son triste sort. Il mourut dans l’isolement total. On le découvrit mort un matin au pied d’un bananier hypocritement mes parents firent de cet événement malheureux une véritable cérémonie funèbre. A son enterrement, ils firent des beaux discours, personne ne le dénonça comme un fieffé sorcier, toutes les interventions furent étrangement polies à l’égard de celui qu’une famille avait curieusement vomi à ses derniers jours.
Qu’est – ce- que j’ai en mal de vivre cette hypocrisie. La complicité qui me liait d’avec mon grand-père était si forte que si j’avais été déjà adulte j’aurais risqué de l’approcher et de le venir en aide. Cela aurait permis de vivre réellement une expérience, celle d’être auprès d’un sorcier dans sa maladie et sur ce, j’aurai titré des conclusions et cette expérience aurait conforté les tiers soit dans leur cupidité celle d’abandonner les leurs dans la déchéance sous prétexte qu’il est sorcier ou soit, celle expérience laverait tous ces vieux inculpés à tort ou à raison de sorcellerie et de tout soupçon.
Ils ne mourront plus pour un brin de soupçon.parallèlement, il y ‘a ces vieillards parfois victime de la maladie d’Alzheimer négligés par leur famille respective qui, se retrouvent dans des domiciles privés inconnus et qui sont lynchés quelques temps après parce que dit-on, ce sont des sorciers qui voyagent dans des boites de sardines qui, malheureusement cette fois-ci leur avion de nuit leur a laissé en chemin.


Cameroun, quand la pornographie devient un phénomène de mode dans nos établissements

Il se passe comme un fait banal dans la Société mais ce phénomène gagne d’ampleur il ne se passe plus une seule année sans qu’un tel scandale soit relayé par la presse. La dernière en date a eu lieu cette semaine, le Lundi 27 Avril 2015, une vingtaine d’élèves âgés en treize et vingt ans sont surpris par les éléments de la police non loin d’un établissement scolaire à l’Ouest Cameroun en plein ébat sexuel pour le compte d’une firme qui fait dans les films pornographiques.
Comme à l’accoutumée, nous connaissons la rhétorique, les acteurs sont arrêtés mais les commentaires prennent la poudre d’escampette.
Quelle bravoure pour la police Camerounaise !
Comme pour distraire les consciences inquiètes et apaiser les tensions, la police signe un communiqué de presse : « Une enquête est ouverte et la justice suivra son cours».
Du coup la police se lave de tout soupçon de complicité avec ces Magnard de l’industrie pornographique au Cameroun. Les parents naïfs croient à la bonne conscience de cette police et ne se décolèrent plus sur la qualité de l’enseignement que reçoivent leurs enfants dans ces Lycées et Collèges à scandales.
Je me réserve de citer ces établissements scolaires car il ne faut point les stigmatiser ou les rendre coupable d’une manière unilatérale. Le mal est plus profond, Calixte BEYALA romancière Camerounaise témoignait dans son roman « Tu t‘appelleras Tanga » qu’au Cameroun certaines tribus envoient leur fille assez jeunes se prostituer pour s’occuper de la maison. Ainsi leur jeunesse est au service de prostitution car il faut s’occuper des parents déjà vieux, c’est un devoir, une obligation et ces parents n’ont aucune souillure sur leur âme car cela relève pour eux d’un fait normal. En outre, il faut mentionner ces prédateurs, lèche cul de mineures et adeptes des mariages précoces pour les adolescentes, ils dissimulent et couvrent leur propension pour la pédophilie derrière cette couverture des traditions désuètes, rétrogrades et misanthropes. D’autres prédateurs sont ces touristes sexuels qui exigent des proxénètes des jeunes filles naïves aux bouts des seins pointus, ils disent recouvrir une seconde jeunesse et s’extasier du sexe une énième fois. Pour ce ils paient en prix fort pour avoir dans leur drap de telle jeune fille.
– La promiscuité
La misère est le lit rampant de la pornographie, dans les quartiers populeux ou se masses la population ouvrière assez démunie.
Les familles occupent pour la plupart des chambres ou parfois il ya même pas de rideau pour préserver l’intimité des parents. Alors contre leur gré, les parents invitent naïvement leurs progénitures à des scènes érotiques qui, en moins ou en plus les prédisposent à la fascination du sexe très précocement.
– La musique
Les phrases les plus obscènes et les scènes les plus obscènes sont celles que les jeunes adoptent. Il ne fait plus un l’ombre de doute que la musique est devenue un répertoire de toutes les obscénités. Les musiciens mettent peu d’effort pour produire une œuvre de qualité. La jeunesse se complait à mimer les phrases érotiques et à stimuler les actions de baise de ces œuvres artistiques qui au grand dam des talentueux et des génies se vendent parfois comme de petits bouts de pains. Une opportunité que ces artistes de bas étapes saisissent pour inonder le marché de disques et des vidéos des œuvres truffées de sexe et pleines d’immoralités
-se faire du beurre même si c’est de la pacotille en se donnant du plaisir
Qu’a-t-il de mieux pour un paresseux que de gagner facilement de l’argent en se donnant du plaisir ?
C’est dans ce guet-apens que ces élèves de nos lycées et collèges sont coincés, l’aventure est excitant, faire l’amour avec plusieurs filles en une journée, se faire du fric et du plaisir ces paresseux ne lésinerait pas sur une telle opportunité. Seulement ils ignorent qu’ils ne sont pas à l’abri d’une maladie sexuellement transmissibles pire, ils peuvent être contaminés par le VIH ou contracter le chlamydia .Ils ignorent également les couacs que peuvent les causer un tel passée pour leur carrière avenir. En moins qu’ils veulent à l’avenir s’identifier comme un grand baiser, u grand personnage du film X. D’aucuns ne s’encombrent pas de quand-dira –t-on .Seul le présent compte, l’avenir prendra la tournure qu’il voudra.
Les médias
Certains programmes proposés par les médias surexcitent les jeunes à aller vers le sexe .Ces programmes subtilement les invitent à la découverte du fruit défendu, les romans pornographiques, certaines séries télévisées et les sites pornographiques sur internet est le comble de tous ingrédients qui prédisposent l’esprit de la curiosité sexuelle chez les mineurs(es).
Les adultes et les parents surtout doivent avoir un œil sur le contenu des programmes sollicités par leur enfant.
Parler sexualité c’est bien mais il faut savoir orienter les débats, ne point faire de cela un tabou mais avoir des arguments pour dissuader son gosse une pratique sexuelle précoce, ceci va également du conseil sur le choix de ses compagnies


splendeur et misère de la presse privée au Cameroun

« Le messager a précédé le vent d’Est »
Il me plait de louer ici le courage, l’opiniâtreté, la foi et l’ambition d’aller toujours de l’avant car ce que beaucoup de gens ignorent c’est qu’à l’époque ou naissait « le messager » dans le sillage de la « gazette » il fallait être un peu fou pour s’investir et investir dans la presse. Le contexte était tel que la plupart de ceux qui aujourd’hui s’érigent en champions de liberté n’osaient pas prendre la plume pour exprimer leur opinion sur le plus banal des faits dans un journal. Tout le monde avait peur.
Vous me direz que même aujourd’hui, les journalistes ne sont pas entièrement à l’abri des entraves de toutes sortes maintenues par des forces réactionnaires.
Mais ils ont au moins l’avantage d’exercer dans un environnement ou l’arbitraire systématique a considérablement reculé. Et surtout un contexte ou ils ne sont plus seuls à se battre.
Il ya vingt ans les dénonciations d’Amnesty International n’avaient aucun effet sur les pouvoirs dictatoriaux d’Afrique. Il ya avait pas « reporters sans frontière » pour voler au secours des journalistes menacés. La communauté internationale se taisait faute de cautionner toutes les atteintes aux droits de l’homme tant que cela profitait à l’un ou l’autre des deux blocs pris dans le glacis de la guerre froide.
Et c’est au regard de tout cela que l’aventure de PIUS NJAWE prend la dimension d’un véritable parcours du combattant. « Le messager » n’a pas attendu que commence à souffler « le vent d’Est » ou que tombe le mur de Berlin pour se lancer dans la croisade pour la liberté.
Le journal est né et s’est développé à un moment ou le Cameroun était régi par des lois et des pratiques liberticides contre lesquels rares étaient ceux qui prenaient le risque de se battre, PIUS NJAWE; encouragé par quelques ainés a pris ce risque là.
Et non seulement il l’a fait mais il a tenu le cap depuis vingt ans et a permis à son journal de survivre à tous les périls pour ceux qui savent, cela relève de l’exploit
Qu’on le veuille ou non, qu’on soit d’accord ou pas avec lui, il y a lieu de reconnaitre que le jeune Comédien en herbe, grand admirateur de René .
Philombe, qui, un jour vint frapper à la porte de la gazette, a vraiment fait du chemin. Extrait de l’article d’Abodel Karimou Africus Paru dans le messager spécial 20ème anniversaire le Mercredi 24 Novembre 1999.
S’il est vrai que l’histoire de la conquête de la liberté d’expression donne la part belle Puis Njawé et qu’elle est jalonnée par l’histoire des heurts qui emmaillent le parcours du journal le messager dont ci-dessous je fais un briefing de ces événements, il ne faut pas oublier ses confrères, ses frères d’armes. Henriette Ekwé, Suzanne KOLA LOBE, Patrice DEDI PENDA, EYOUM’MA’TOH, Samuel ELEME, Severin TCHOUKEU, Benjamin ZEBAZE, Michel MICHAULT MOUSSALA, Jacques DOBELL, Jean Baptiste SIPA, Edouard KINGUE, Célestin LINGO et Bien autres que je m’excuse de ne pas les citer nommément comme le directeur de publication de génération.
Quand je me replonge dans l’univers et mon enfance et surtout de l’adolescence. Je me souviens de Bingo, l’une des premières publications Camerounaises que j’ai lues après peu, j’ai découvert la gazette d’Abodel Karimou Africus.
Ces deux publications étaient fortement ancrées dans les faits divers, les chiens écrasés mais subtilement, elles faisaient une critique pas trop osée des hommes politiques.
Il a fallu atteindre l’ère PIUS NJAWE pour voir une presse déchainée, une presse assez critique dont l’histoire est parsemée de Heurts avec le pouvoir.
• Février 1980, le ton est donné pour la répression de ce journal qui dérange, du 16 au 17 Février, se tiennent à Bafoussam les assises du IIIème congrès ordinaire de l’UNC. le messager bien que basé à Bafoussam ne figure pas parmi les médias accrédités. ce sera le début du long chemin de croix.
• Novembre 1981, la publication du messager est suspendue.
• Décembre 1990, dans son édition N°209 du 27 Décembre, le messager publie une ‘‘Lettre à Paul Biya’’ intitulée ‘‘la démocratie truquée’’ signée par Célestin Monga.
L’auteur et le responsable de la publication sont traduits en justice. C’est le début de l’affaire Monga – Njawé – le Messager
Juillet 1991 la censure sauvage continue le messager cri son ras- le- bol plus de 300.000 exemplaires pour six éditions sont victimes de saisies
29octobre 1996, pour le chef d’accusation d’outrage par injure au président de la république PIUS NYAWE et Eyoum Ngangue sont condamnés à une peine privative de liberté de 6 mois et à 1000.000 frs d’amende
Janvier 1998 pour s’être interrogé sur la santé du chef de l’état PIUS NJAWE est arrêté le 24 décembre 1997, jeté en prison et condamné à 2 mois ferme le 13 janvier1998
la presse privé au Cameroun a été un acteur majeur dans la conquête des libertés individuelles et collective son dynamisme et sa capacité à décrier les horreurs et la exactions du pouvoir a fait d’elle un acteur d’avant-garde pour le respect des droits de hommes au Cameroun.
En frayant son chemin, elle a bâti les sentiers de la liberté pour tout le peuple Cameroun mais seulement, elle reste condamnée dans la grande misère. S’il faut reconnaitre la pluralité des titres il faut admettre que les bureaux sont des cybercafés pour d’aucuns ou ils se prennent les rendez- vous pour travailler, il reste assez difficile d’identifier réellement le siège social de plusieurs canards. Les journalistes sont mal payés, ils ne jouissent tous d’une garantie retraite, ils n’ont pas les matricules CNPS
En cette année 2015 les lignes ont louablement bougés, juste après la mort de NOE DJEbET MASSOUSI, le secrétaire général de la Snjc (syndicat national des journalistes du Cameroun) sous la houlette de Denis Kwebo, secrétaire intérimaire, après moult tractations le gouvernement a légalement délivré les cartes de presse aux journalistes.
Ceci est une grande victoire et un ouf de soulagement pour le corps.


Zoom sur IPD Afrique Centrale, acteur majeur de développement en Afrique

Créée en 1965, l’Institut panafricaine pour le développement Afrique centrale appartient au réseau de l’association International Institut panafricaine pour le développement composé d’un secrétaire Général et de cinq instituts régionaux qui sont :
 Institut panafricaine pour le développement pour les pays de l’Afrique Centrale, établi à Douala au Cameroun.
 Institut panafricain pour le développement pour les pays de l’Afrique de l’Ouest anglophone, établi à Buea au Cameroun
 Institut panafricain pour le développement pour les pays de l’Afrique de l’Ouest et le Sahel francophone, établi à Ouagadougou au Burkina Faso.
 Institut panafricain pour le développement pour les pays de l’Afrique de l’Est et Australe anglophone, établi à Kabwe en Zambie.
 Institut panafricain pour le développement Afrique du Nord en cours de création à Salé au Maroc.
La coordination et le contrôle de gestion des activités des Instituts régionaux sont assurés par le secrétaire général dont les bureaux sont basés à Genève en Suisse et à Yaoundé au Cameroun. Les Instituts IPD bénéficient des statuts diplomatiques que leur confèrent les accords signés par les pays hôtes. Soutenir les efforts de développement des pays Africains à travers ses activités de formation, d’appui, consultation, de recherche, de conseils, de publication et de développement institutionnel.
Améliorer les capacités techniques et les outils de travail nécessaires aux acteurs et institutions de développement en vue d’accroitre leur capacité et d’apporter sa contribution à l’amélioration de la croissance économique et à la réduction de la pauvreté.
Tels sont les objectifs de l’IPD Afrique centrale dont les principaux domaines d’intervention sont :
– Développement local et réduction de la pauvreté
– Décentralisation et management des collectivités décentralisées
– environnement, santé et développement communauté
– genre et développement
– Gestion suivi /évaluation des projets
– Gestion et financement du développement
– Planification et aménagement du territoire
– Politique et système de formation
– coopération pour le développement
En termes de formation, IPD Afrique centrale dispose des formations de longue durée, des formations de courte durée, des formations à la carte, des formations délocalisée, des formations en soirée et des formations à distance. Ces formations s’organisent suivant les cas sur son campus à Douala en présentiel ou sur le site du demandeur afin de satisfaire les besoins des partenaires et des populations défavorisées. Les domaines d’interventions de l’IPD AC sont passés de développement rural, à tous les aspects de développement économique et social dont la micro finance autour desquels sont concentrées la plupart de ses activités, la gestion électronique des documents et l’archivage.
Pour ce faire, l’IPD AC dispose des infrastructures d’accueil, un campus qui couvre une superficie de quatre Hectare doté d’installations adéquates, un bloc administratif, les infrastructures d’hébergement et de restauration, les infrastructures de sport et loisirs, les équipements NTIC, un centre de documentation, un parc automobile et une ressources humaines de qualités.
En 50 ans d’existence au Cameroun, l’IPD AC est une africaine de formation, d’étude et de recherche-action crédible et de référence dans les domaines du développement et en particulier du développement concentré et décent ; une plateforme de partenariat local, national et sous régional. A cet effet, les actions de formation et de renforcement institutionnel menées par IPD AC ont tour à tour ciblé les acteurs de développement à la base, les cadres moyens et les cadres supérieurs et décideurs.


Afrique, quand vieillir devient une crainte

images

Les jeunes ne se rendent pas compte qu’ils vont vieillir, et qu’ils risquent de connaître des situations cauchemardesques comme celles que vivent les vieillards d’aujourd’hui. Des hommes, qui une fois l’âge limite de travail atteint, se sont retrouvés sans aucun sou et avec une lourde charge familiale à assumer.


En réalité la palme d’or de la tricherie des âges ne revient pas aux sportifs, dont la presse relève les scandales chaque jour. Il y a une grande phobie en Afrique de déclarer son âge exact. Cela se vit à tous les niveaux et dans toutes les classes sociales.

Il y a plusieurs décennies, j’étais facteur de presse et j’apportais des journaux chez des particuliers et notamment chez beaucoup de fonctionnaires. La plupart de ces agents d’Etat étaient déjà proches de la retraite, mais aujourd’hui encore, ils exercent toujours.
Par contre, j’ai croisé des vieillards sans aucun pouvoir. Ils ont travaillé pour des bourgeois qui sont peu nombreux à affilier leur personnel à la caisse nationale de prévoyance sociale.
Ces vieillards une fois l’âge limite de travail atteint, se sont retrouvés sans aucun sou et avec une lourde charge familiale à assumer.

Bien qu’âgés, ils sont contraints de faire des petits métiers pour assurer leur survie et celle de leur famille. C’est le cas de M. X recruté dans ma laverie. Il a des difficultés avec une certaine clientèle qui lui reproche son inaptitude à occuper cette tâche : manque de rapidité et manque d’aisance pour accueillir les clients. Ces derniers, jeunes pour la plupart ne manifestent aucune compréhension.

J’ai moi-même vécu une situation similaire et je me vois dans ce vieux. En douze ans de travail, je n’ai régulièrement cotisé que pendant trois ans. Les autres années, à mon départ, de mon ancien lieu de service ont été retenues comme des arriérés sous la pression des agents de la CNPS (Caisse nationale des agents sociaux) . Jusqu’à présent, la CNPS n’a pas encore recouvré ces arriérés.

C’est-à-dire qu’à l’âge de soixante ans je ne suis pas loin du cauchemar de cet homme que j’ai engagé. Les clients qui pestent sur ce vieillard ne savent pas que ce n’est pas sur lui qu’il faut crier. Ce sont les hommes à la charge de nos institutions, ces patrons capitalistes à outrance, ces hommes d’affaires au visage inhumain, ces misanthropes adeptes des profits exacerbés qu’il faut doigter et à qui il faut demander des comptes.

Un vieillard qui meurt, ce n’est plus une bibliothèque qui brûle

Les vieillards sont victimes de ce système, ils n’ont aucun pouvoir et ne chercheraient même pas à tricher sur leur âge si toutes les conditions pour vivre une retraite paisible étaient réunies.
En revanche, il y a ces corrompus qui ont peur de déclarer leur vrai âge de peur d’aller en retraite et de perdre tous les avantages liés à leur service. Cette caste d’hommes a même parfois des comptes bourrés de fric, mais s’agrippe instinctivement au pouvoir. Ceci est le mal africain, on ne vieillit plus, on ne démissionne pas. Tout compte fait, nous avons beau tricher avec notre âge, mais quand le poids de l’âge pèse sur nos épaules, le corps cède.

Si on a peur de vieillir, c’est parce que notre société tue les vieillards. Il faut repenser la situation des personnes du troisième âge, surtout celles qui ne bénéficient d’aucune pension vieillesse.

Aujourd’hui, les données ont littéralement changé, un vieillard qui meurt ce n’est plus une bibliothèque qui brûle. Dommage, et quelle honte pour l’Afrique et son service social.
Un vieillard qui meurt est un supplicié qui se trouve libéré, une misère de moins et une charge de moins pour la société qui refuse d’admettre que les gens du troisième âge doivent de plus en plus bénéficier d’attentions particulières et de soutien. Malheureusement, ils baignent dans l’indifférence et le mépris.


cette autre Afrique

Mes illusions m’ont fait grandir,
Mes multiples échecs n’ont pas entamés mes espérances
J’ai mis entre guillemets mes doutes
Je suis la courbe du destin
Qui se veut aujourd’hui favorable.
D’une manière ou autre je m’épanouie
Je n’ai pas un grand canard
Mais j’exerce mes talents sur Mondoblog
Qui est une référence majeure.
Et je suis communicateur à IPD Afrique Centrale
Tous n’ont pas connu les mêmes faveurs du destin
J’y ai goutté si peu mais j’y
Trouve une grosse consolation.
D’autres ont suivi la route de l’exil croyant que cet ailleurs leur sera heureux.
Dommage d’aucuns sombrent dans les bas fonds des océans.
Une fin brutale, cauchemardesque
Pour ces vaillants Africains qui fuyant l’hécatombe chez eux, sont
Devenus de la chair pour des requins
Devant cet océan de misère
Devant ce cimetière de l’immigration
Que disent les politiques Africaines
Nous n’avons pas tous la chance d’avoir
Des matricules
Ceux qui l’ont eu, ces fonctionnaires
Se jouent de notre misère.
Que dire de ce médecin ?
De son manque de professionnalisme
Prescrire à mon amie une ordonnance
Qui n’était pas sienne
Suggérant que c’est juste une confusion de nom
Sur les formats.
Conséquences elle a failli mourir d’intoxication
Il faut refaire les examens à nouveau.
Qui assume les nouveaux frais
Ce fonctionnaire ne veut pas entendre parler
D’ailleurs il a tenue à nous rappeler.
Vous n’avez pas participé à mon admission
J’ai magouillé 500.000fcfa
Mais de toute zèle, il participe à notre
Mort sans aucun remord ni gène.
Qui oserait lever le petit doigt devant
Une honte du service public dans mon pays.
Alors, je comprends le pourquoi tous
Les jeunes africains risquent leur vie
Pour débarquer en occident.
Comment ne pas comprendre l’autre Afrique
Celle que peignent les africanistes blancs
Des discours que nous avons du mal à avaler
Car nous croyons être plutôt nés au paradis
Que cet enfer dont décrivent les messieurs Afrique
Nous voulons nier que nous sommes une terre
De catastrophes, de pandémies, de faim, de guerre
Mais la réalité nous rattrape.
Ebola aujourd’hui et le Boko Haram
Et il y a pas longtemps les Africanistes écrivaient
« 3,3 millions de morts au Congo- Kinshasa
800 000 suppliciés à la machette lors
Du génocide au Rwanda en 1994,
Après que 200 000 Hutus ont trouvé la
Mort dans la jungle de l’ex-zaïre
300 000 victimes d’un génocide rampant
Au Burundi depuis 1993 après 300 000
Victimes de faim et des violences en Somalie.
Ces chiffres croissant de zéro nous énerve
Mais est-ce que la réalité contemporaine
N’impose pas telle une reconsidération
De notre part ?
Le scandale Sud-Africain du 19 au 20 Avril 2015 peut conduire
Les jeunes Africains nés en diaspora à
Croire aux clichés qui sont imposés.
En revisitant le livre de mon ami Marcel- Ducros EfOUDEBE,
L’Afrique survivra aux Afro-pessimistes
J’ai lu ceci « chaque fois qu’ils » les enfants nés et élevés en France
Entendent parler d’Afrique c’est toujours
D’une manière ou d’une autre à propos
Des catastrophes. Ce sont les pandémies
La faim, les guerres, les coups d’état,
Parfois, le continent suppose les attirer et leur être cher est présenté par les parents
Comme un lieu de punition : si tu n’es pas sage je t’envoie en Afrique
Qu’est-que c’est dénigrant
Heureusement qu’il y a du répondant
il Y a l’Ukraine
Il y a eu la Bosnie et autres
Il y a le terrorisme international
Il y a le Yémen
Il y a la Syrie
Il y a l’Irak
Autre Afrique exportés en occident et ailleurs
Le mal est partout mais nous africains, il est temps de faire l’exception
Je continue à croire que nous ne sommes pas une terre du déluge
Que l’enfant du pauvre peut sortir des taudis de la république


Afrique, l’autre calvaire des veuves

Tu dois t’éloigner des biens de notre frère, va t-en avec tes enfants.
Entre douleur, déchirure et humiliation des pratiques du rite de veuvage, les veuves sont confrontées à autre une cruauté que la disparition de leur mari. Elles doivent faire face à la belle-famille.

La belle-famille joue des calculs malsains et pourquoi ? S’il faut reconsidérer foncièrement le rite du veuvage et surtout ses corollaires dans l’Afrique antique, le rite deviendrait salutaire pour l’unicité de la famille et le bien-être des enfants. Si nous restons dans l’idéal précurseur de prendre en secondes noces, un frère du mari défunt, l’on note là la volonté de la belle-famille à ne point laisser choir dans la déchéance financière, la veuve et l’éloignement familial pour les enfants. Et surtout, il faut noter qu’une fille dotée a plus ou moins une connotation de valeur immobilière dont la possession est éternellement exclusive à sa belle-famille. Cet aspect économique a gagné le pas au fil des ans sur toutes les autres considérations. Si au moment du deuil, les inventaires sont faits sur l’ensemble des emprunts et des avoirs du concerné, les responsables ne s’y penchent pas dans l’optique de secourir la veuve à payer les créances de son mari. Si l’on découvre que le défunt a laissé un réservoir de dettes, la veuve n’intéresse plus personne et dès que le deuil est terminé, chacun se retire au plus vite, feignant même ne pas savoir qu’ils ont des neveux et nièces désormais orphelins et sans secours. Les mentalités africaines sont de plus en plus pernicieuses.

Il y a juste deux semaines une de mes amies de classe a perdu son mari. Avant même que le corps du défunt ne sorte de la morgue pour sa dernière demeure, la famille était déjà en déchirure, une bagarre générale s’était installée entre les membres de ladite famille.
Sa belle-famille arguait que bien que mariée légitimement, elle se devait s’éloigner des biens de leur fils. Les plus téméraires furent surpris en train de fouiller dans les affaires du couple : armoires, tiroirs des lits à la recherche des titres fonciers et des cartes grises des véhicules. Devant les voisins étonnés et furieux, ils justifièrent leur acte par l’absence d’enfant depuis une dizaine d’années de vie conjugale. Selon eux, la femme devrait donc repartir comme elle était venue.

Quelle Afrique !

Personne cette fois-ci ne voulait de la veuve même pas pour épouse. Qu’importe si cette femme allait vivre dans la misère. Chacun voulant arracher une parcelle de bien et se disparaître dans la nature. Voilà ou nous en sommes arrivés pauvres Africains. Des hommes qui, pouvaient se vanter il y a peut- être un siècle d’être l’incarnation des valeurs nobles de l’unicité familiale, la solidarité et la charité. Tous sont désormais peints d’hypocrisie. Les veuves naïves se laissent amadouer par des durs hypocrites. Ces derniers en courtisant les veuves n’ont qu’une seule idée, jouer à l’amoureux et soutirer les C FA que possède la femme. Une fois la ruine installée, ils s’éclipsent pour s’occuper de leur vraie famille au grand dam de la veuve éplorée, solitaire et ruinée.

Mon grand père, le célèbre Wabo Tayoutue avait pris en autres noces les veuves de ses frères, mais il était difficile de voir la différence. Le traitement des enfants et des petits-fils que nous étions n’était pas à multiples vitesses. Ce ne fut que plus tard après le décès de mon grand-père et ses femmes que dans la reconstitution de l’histoire familiale nous nous sommes rendu compte de l’évidence. Nous fûmes de plus en plus surpris par le témoignage de nos oncles et nos tantes qui affirmèrent que le grand-père préférait satisfaire et gâter les veuves de ses frères et leurs enfants plutôt que ses propres enfants et femmes.


souffrir d’amour

Aujourd’hui, une journée vient de s’achever
Te voilà encore loin de moi

Je t’imagine
Je te dessine

C’est le moindre effort que je peux faire pour me souvenir de toi
Demain, sera un nouveau jour

Est-ce que cette fois là, tu seras à mes cotés
Quand est-ce que tu cesseras de me donner la peine du dessin
T’es tu décidée à me faire souffrir
Tu es assez proche et trop lointaine de moi

Est-ce que pour un instant tu peux te rapprocher…

Quand tu seras partie
Il restera une larme sur ma joue
Quand tu ne seras plus là,
Il restera un seul souvenir de toi

Le souvenir de notre première nuit d’Amour
C’est sûr, un jour tu partiras
Tu oublieras nos promesses d’Amour

Qu’importe, c’est aussi ça l’Amour
L’autre coté de je t’aime
Quand ce n’est pas l’Amour, c’est la haine
Aïe ! n’y pensons plus, c’est affreux
L’autre coté.

Puisqu’il nous reste encore un peu de temps, essayons de nous aimer

Approche, aujourd’hui, c’est notre première nuit
Laisse toi faire
Ne m’impose aucune halte
J’ai une seule idée dans la tête
Te faire l’Amour et rien que l’Amour
Écoute, ma chérie, cela fait si longtemps
Je ne pourrai plus résister
Ça gonfle
Laisse couler le jus
Enfin j’aurai du répit

Aie Sybelle

Ma vie est un rêve
C’est sur ta poitrine que j’ai commencée
Mon premier rêve d’Amour

C’est parce que tes lèvres sont charnues
Que j’ai eu envie d’embrasser une fille

Sans toi l’Amour charnel n’aurait pas de sens
C’est en t’observant que j’ai eu l’envie
Et la force pour une partie de baise

C’est l’encre de tes yeux qui m’interpelle
C’est ta haute stature derrière laquelle
Se cache une gamine,
Qui suscite le déterminisme de t’aimer.

Ainsi, je rêve de toi
De te posséder
De te protéger

Sybelle, ma vie est devenue un rêve
Parce que dès le premier jour que nous nous sommes rencontrés
Je n’ai cessé de rêver
Et je continue à rêver

Sybelle

Le jour où cessera mon rêve
Je ne t’aimerai plus
Car j’aurai cessé d’exister.

ou ce sera la grande solitude