kaptueflorian

si je vous levait un pan de voile sur La Soeur Marie Roumy, l’îcone d’espoir pour le petit peuple

Si tous les hommes de l’église avaient eu la foi et l’honnêteté de la Sœur Marie Roumy dans l’exercice de leur mission, l’église catholique serait aujourd’hui loin de toutes les humiliations
S’ils avaient éloigné leur avidité des intérêts occultes et égoïstes, l’église aurait sans doute eu de plus valu et aurait sauvé l’humanité . Mais hélas !
La sœur Marie Roumy est sûrement l’une des rares religieuse à avoir sacrifié tous les égoïsmes pour se consacrer à une vie spirituelle pleine . Elle est restée au-delà de toutes les considérations
C’est l’une de celles qui a compris que Jésus n’a pas eu besoin de toutes les extravagances pour séduire l’humain par sa doctrine . Comment comprendre qu’en plus de quarante elle n’a eu et s’est contentée qu’un simple vélo comme moyen de locomotion , bien qu’elle a géré de nombreuses finances ? l’urbanisation et le développement de la zone nylon à Douala/Cameroun, constitue la rotonde de ses actions fort humanitaires.
Pourtant aucun organe de presse n’a pris la peine de s’intéresser à cette « Mère Thérésa » que gardera l’histoire de cette sœur dynamique pour les générations futures ? Les générations futures ne sauront jamais quelle main était cachée derrière le développement de leur zone.
Obstinée par un esprit d’honnêteté et de franchise, la sœur Marie est la seule religieuse blanche qui a reconnue les forfaits de certains missionnaires et évangélistes européens en Afrique. Elle affirme être déçue par le caractère hypocrite et malsain de ces soi-disant apôtres de christ qui n’avaient ni compassion ni égard, ni amour pour les nègres.
Reine incomprise par les siens , celle qui de part ses œuvres mérite d’être notre mère Thérésa, a su vaincre le mépris, le sarcasme des indigènes et parfois leurs caractères belliqueux et rébarbatifs , les médisances également. Seule la lumière du Christ et sa volonté à accomplir ou à commettre des œuvres humanitaires l’ont guidée et Dieu aidant, elle a pu supporter toutes les difficultés et nous ne pouvons qu’être fier de sa présence parmi nous. Tout au long de son séjour parmi nous, elle n’a fait que nous étonner. Comment comprendre qu’une blanche ait un vélo pour se déplacer dans les années 1970, c’était pour nous un scandale, chose tellement incompréhensible que certains parents de la zone nylon imprégnés de superstitions crurent que ce vélo lui procurait une potion magique.Chose peut-être vraie mais pas au sens de la superstition, La sœur Marie a conservé toute sa jeunesse , son efficacité et son engagement dans l’action malgré son âge avancé.
Pendant les semaines durant notre entretien, j’ai attendu qu’elle crie un signe de fatigue, jamais un aie ! … ceux qui s’amusaient à dire que le jour ou ce vélo magique disparaitrait, elle trépassera, s’étaient amèrement trompés. aujourd’hui avec l’âge et son bras cassé , elle ne va plus à vélo et elle n’est pas morte pour absence de ce moyen de transport.
Allez lui demander pourquoi elle a voulu souiller le clergé qui, aime bien les limousines, elle vous répondra « l’église n’est pas une sorte de richesse ou chacun vient puiser à sa guise, je ne suis pas dans l’église pour chercher de l’argent »la sœur Marie a été au centre des dialogues de plus d’une famille dans la zone Nylon, elle a entretenu une certaine curiosité à son égard à cause de son vélo que nous appelions vulgairement « Mekon ». Elle a séduit les hommes par ce vélo qui lui permettait de parcourir toutes les ruelles et les marécages de notre bidonville

La sœur Marie reste et restera pour beaucoup un monument, une référence, son histoire est une légende qui mérite d’être conté. Si elle n’avait pas existé, il aurait valu que l’on l’inventer, elle est partie de sa France natale pour venir nous enseigner les vertus que nous croyions être possesseurs.
Elle est restée plus africaine que les nés d’Afrique, en ce moment ou la jeunesse camerounaise manque cruellement de vrai modèle qui pourrait contribuer à réémergence d’une nouvelle personne morale dans notre société parce que nos dirigeants et nos ecclésiastes ont pêché par toutes les vicissitudes, la rendre public est une nécessité.
Seule la croyance à l’émergence d’un nouvel caste d’hommes pieux , dignes de Christ fut sa principale motivation, elle a tiré son épingle du jeu en léguant un véritable patrimoine national.
La sœur Marie a fait de la zone nylon son état et le Cameroun sa nation, et pour mériter ce prix , elle a payé un lourd tribut.Seule la patience, l’endurance, surtout l’honnête dans l’exercice de ses fonctions lui donnent droit à toutes ces sollicitudes. En bonne africaine, elle mène et prône une vie en communauté, vous la rencontreriez partout dans les tontines, d’ailleurs, elle affirme qu’on ne saurait prôner le développement qu’en prenant en compte tous les aspects sociaux , psychologiques et psychiques des individus dans un milieu donné. Le développement ne doit pas prendre seulement une connotation économique, tout doit être engagé.De plus ce n’est qu’en connaissant au préalable les besoins urgents d’une société qu’on pourrait y faire un investissement louable.C’est pourquoi son premier investissement fut la construction d’un hôpital pour pallier au décès exorbitant des enfants. Ainsi de fil à aiguille, elle a pose les jalons d’un véritable paradis dans la zone nylon. Le destin a voulu qu’elle incarne chez nous la mère du Christ.
Si Jésus a sauvé l’humanité en portant sa lourde croix, pour nous purifier de nos pêchés, la sœur Marie Roumy de part son vélo nous a montré les véritables vertus d’un fidèle croyant du christ et comme dit B de fako ancien journaliste du mont Cameroun, « aucun de nous n’oubliera de sitôt cette blanche dont nous nous levions sitôt de nos lits pour aller la voir pédaler son vélo ». Elle a été au centre de nos commentaires , personnage mystique et à la fois rigolo, mythique parce qu’elle a su entretenir un mythe, la légende du vélo,extraordinaire parce qu’elle a su garder sa détermination et son engagement dans l’action, porteuse d’espoir pour une jeunesse abandonnée et essoufflée par la crise économique et pire de la décomposition de la famille africaine, la sœur Marie nous manquera éternellement. Elle est entrée dans nos cœurs par la grande porte.
Exemple d’œuvre sociale de la Sœur Marie Roumy à Douala au Cameroun : La chaine des foyers saint nicodème pour l’enfance en difficulté. Nous sommes en juillet 1998
La sœur Marie Roumy est la maman des pauvres, telle est l’unique expression que Jean duc Keucha co- responsable de la chaine des foyers saint nicodème utilise pour designer la grandeur d’âme de l’initiatrice de cette œuvre bienfaitrice, une véritable chaine de solidarité. La sœur Marie bien qu’elle veut être discrète dans ses affaires , est le refuge de plusieurs réfugiés, congolais, rwandais, zaïrois et les sans abris ne jurent que par son nom.
Elle s’occupe de toutes les classes défavorisées de la société camerounaise.Renchérit –il, créée il y avait de cela deux ans, ce centre avait déjà à son actif deux cent enfants parmi lesquels quarante avaient réintégré leurs familles respectives.Ce foyer était à cette époque géré par cinq éducateurs très dynamiques et anxieux de l’avenir des jeunes qui recueillaient dans la rue lors de l’action rue, une activité du centre menée nuitamment qui, consistait à aller vers les jeunes dans leur coin de repère chaque pour essayer de les faire sortir de ce bourbier. Pour cela il fallait du clac et être perspicace, à entendre les enfants du centre , ces animateurs jouissaient d’un grand aura et nous avions témoigné la joie avec laquelle ils ont accueilli Magali Amouroux, une coopérante française. La Chaine des foyers saint Nicodème à cette époque était constitué de deux subdivisions, à Bilongué précisément derrière l’école publique se trouvait le foyer d’accueil et de stabilisation qui, s’occupe des enfants durant quatre à six mois dès leur entrée dans la chaine. Passée cette étape, ils retrouvent le foyer de référence de nylon situé derrière l’école catholique saint Bruno d’où ils suivront immédiatement et obligatoirement les cours de remise à niveau pour ceux qu’une fois dans la vie ont connu le chemin de l’école avant d’abandonner et les cours d’alphabétisation pour les novices.
Pour cette année mil neuf cent quatre vingt dix huit, le foyer de référence avait accueilli 34 enfants parmi lesquels 15 ont suivi les cours de remise à niveau et trois ont présenté le cep et le résultat fut concluant.Au milieu de cette sérénité, il y avait un soucis particulier, la croissance incessante et galopante du phénomène des « NANGA BOKO » suscitait quelques inquiétudes, les foyers étaient déjà excédés, la capacité d’accueil prévue pour 23 places avait connu un surplus de 25 places. A la chaine les administrateurs attendaient d’autres bienfaiteurs pour les aider à atteindre leurs objectifs qui consistaient à accroitre leur effectif dans des conditions idoines et étendre leur activité dans certains quartiers de Douala notamment le centre ville Akwa.
Pour assurer l’insertion des jeunes orientés en formation professionnelle, ils p revoyaient construire un centre rural. L’ambiance qui régnait néanmoins dans les centres était indescriptible, on lisait la joie et la gaieté parmi les jeunes et les encadreurs, il était permis à ces enfants de cul-de-jattes de rêver et d’espérer à une réussite social avec les efforts conjugués de la Sœur Marie Roumy, ses encadreurs et les partenaires locaux et internationaux. « oui, nous pouvons compter sur leur appui affirment feuzeu goumou hypolyte et Tchoncha Gederon, avant notre arrivée au centre, notre avenir était incertain, je fais l’informatique et je pense que demain sera moins ombrageux pour nous, pourquoi je ne deviendrai pas un haut cadre comme mes prédécesseurs qui sont aujourd’hui en Europe grâce à la sœur ?, je peux enfin admirer les étoiles et les rayons lumineux du soleil briller une seconde fois, finies les gardes à vue, les cellules, la prison, je suis loin de ces cauchemars, j’ai repris le chemin de l’école parle enfin Tchoncha Gedeon sorti soudainement de sa timidité. Les encadreurs qui à cette époque avaient pour solde 5000 à 15000fcfa disaient s’être engagés parce que convaincus que la chaine était porteur d’espoir pas seulement pour ces enfants mais également pour eux.


la grande leçon de Veronique Hadengue pour celles qui voudront épouser des bohèmes que , nous sommes artistes,journalistes,poètes

Tu sais patience,
Les choses n’ont pas toujours été telles que j’ai voulu
A ta demande en mariage
Je suis toujours resté indécis et confus
Peut-être tu penses que je ne t’aime pas.
Éloigne-toi de cette idée incongrue.
C’est seulement une question de patience
On dirait un concours de patience
Et non une histoire de circonstance
Bien que je rêve courir le monde
Bien que je rêve explorer les salons littéraires
Et que l’heure semble être indiquée
Et, que je ne voudrais sous aucun prétexte
Manquer un rendez-vous
Telle une épine,
Je te traine dans mon cœur
Em me posant des questions à savoir
S’il est judicieux de t’amener dans mes rêves
J’essaie de tuer mon ego
En pensant en ces jours noirs
Dont seul ton sourire a pu
Me donner une autre raison de vivre
En réalité je ne voudrais pas te laisser à
La traine
Seulement, je suis un bohème
T’accommoderas-tu à ma vie ?
Écrire, c’est une chose
Être éditer, c’est une chose.
Vendre c’est également autre réalité
Et tout ceci s’apparente à des défis.
Est-ce que tu saisis mes hésitations ?
Tes aromates
Tes flingues
Ta pitance
Ton logis
Autant de conditions qu’il faille remplir
Pour te dire un solennel oui,
Marions-nous.
Un mariage n’est pas
Synonyme de béguin
Pour toi, le mariage presse
Or, il y a un proverbe du terroir qui dit
‘‘Quand on va y dormir,
On ne presse pas le pas.
L’adolescence traduit ta jeunesse
Car en ces pensées, tu ne saisis que du vent.
Ce qui est inné en toi c’est cette phrase
‘‘Le poisson ne fuit jamais la rivière’’
Mais, ne l’oublie jamais
En amour, il n’y a pas de littéraire
En amour, il n’y a pas de philosophie.
C’est du concret
Et c’est ce dont, je redoute
Ma précarité financière m’éloigne
Du maire
Ma chérie, je suis dévoré par cette idée
Je ne veux pas t’offrir la misère.
Je voudrai t’offrir l’éden
Mais je suis diminué de sou
J’essaie de fuir ce quotidien
Ah, pauvreté !
Quand tu nous tiens
Je voudrais t’offrir une vie autre
Que celle que toujours nous avons jusqu’ici
Mené.
Or, ma bourse financière
Ne le permet pas.
Je reste confiné aux rêves d’ailleurs
Alors qu’il faut s’aryhtmé à notre vécu
La réalité est cruelle.
Moi qui pensait te promener
Dans des verdures inoubliables
Moi qui pensais t’inviter
Dans des restaurants haut-standing
La vérité est insoutenable
Moi qui pensais te faire une nuit de noce
Dans un hôtel quatre étoiles
Que de rêveries !
Où en suis-je ?
Que de déceptions
Curieux, il y a longtemps que
Cette vérité m’a désarmée
Mais,
Tu es là à me dire,
Le poisson ne fuit jamais la rivière
Quel amour
Quelle grandeur d’âme
Pour un pauvre
Pour quelqu’un qui t’offrir si peu.
Ah patience,
Tu as gagné le concours de patience.
Je me lie à la réalité
Et je t’emporte dans mes rêves d’exil.
Peut-être ailleurs
Les cieux me seront moins ingrats.
Jusqu’ici, tu as fait preuve
De beaucoup d’amour.
J’ai voulu esquiver ta trajectoire
Je n’ai pas voulu te trainer dans
Mes aventures comme un colis de trop
Car, je redoute l’échec
Je ne voudrais pas te couvrir
Des hontes de mes échecs futurs
Mais, tu fais preuve de
Beaucoup de courage et d’audace
Qu’importe la couleur d’eau
Qu’importe ses méandres
Le poisson suit sa courbe
Finalement ton âge d’adolescente
Est plein de sagesse
Moi qui, étais imbu de mon raisonnement !
Je reste séduit par tes pensées.
Tu t’es toujours montrée
Très aisée
Très réaliste
Je suis resté longtemps confus et indécis
Que de temps perdu !
Que de regret !
Mais, il méritait tout de même de cogiter
S’arrêter pour réfléchir
Et voir les contours du problème
Est un saut salutaire
Un pas irréfutable et indéniable
Le mariage est un acte de bravoure
Un acte qui mérite du prestige, du respect
C’est un concours de patience
Car toute une vie,
Il faut le réactiver
Le rallumer
Elarguer les branches mortes
Et greffer sur le tronc
De nouvelles énergies
Se marier, c’est accepter
De continuel compromis
C’est pour autant que je suis
Resté longtemps effrayé
En raison de la lourdeur des difficultés
Et toi patience,
Tu parais effrontée
Mais es-tu prête à affronter
La hardiesse des tâches
Seras-tu toujours et pendant
Longtemps prête à redire
Malgré la couleur de l’eau
Et les tournants de la rivière,
le poisson ne fuit jamais l’eau ?
Pense s’y encore,
Le mariage est un concours de patience
Que ton jeune âge ne te trompe pas.
Même si tu semble d’emblée
Avisée.


Le grand amour existe t-il ?

LES FEUX DE L’AMOUR

Fils
Sous ce soleil ardent
Je porte le deuil de l’amour
En ce soir
Drapé du pagne noir
Signe du sinistre
Je verse des larmes
Sur mes ténébreuses aventures

Fils
Sur le chemin de l’amour
Les sentiers sont tortueux et rocailleux
Que dire des milles feux
Telle une coulée de larves d’un volcan
Ils vous assènent milles coups dans le cœur.

Crois-moi
Les plaies sont saignantes et profondes
Il te faudra des lunes
Que dire
Des siècles pour vous défaire de la déception.

Écoute fiston.
Conseil d’un sage
Être digne d’amour
C’est d’accepter souffrir

Fiston
A ton âge
J’ai cueilli des tendres pommelles
Crois-moi
J’ai défloré plus d’une
Suis-je alors heureux
De cette idiotie de bravoure
Peut-être je l’ai été

Mais le jour où en brisant
La canne à sucre d’une autre
J’ai ressenti tel un orage secoué mon cœur.
J’ai cessé de l’être
Hélas ! Je crois avoir fais tans de mal à des créatures
Si d’autres avant moi ont connu ce coup de vent
Mon cœur jadis hardi de méchanceté
Céda enfin place à de l’argile.

C’est une fierté de s’être défait enfin
De ce rocher
Qu’était mon cœur avant
Depuis cet heureux jour
Sans le vouloir, telle une pâte en
Boulangerie
J’ai subi des transformations
Des métamorphoses

Crois-moi
Vilain garçon
A ton âge
J’étais libre tel le vent
Quoi de plus papillon !!!
Je butinais le nectar des fleurs que je voulais

A revoir ces jours,
Milles regrets me hantent
Jamais je n’aurais dû perdre ma
Jeunesse
Mais non !!
En réalité
Je n’aurai dû rencontrer ta maman
Sacré cul

En elle, j’ai perdu ma jeunesse
Ma vraie jeunesse, ma liberté
De cette jeunesse
Il ne me reste qu’un seul souvenir
Le jour où j’ai perdu définitivement ma
Liberté
En brisant la ceinture de sécurité de
Mon hirondelle.

Cette tâche encre rouge sur mon drap
Le vois-tu ?
En toute fierté, je le conserve
C’est tout un symbole que
Votre jeunesse a perdue
Preuve de mille sincérités et vérité
Jadis
C’est le hit de ma relation avec ta mère
Dire que vous êtes du jour d’aujourd’hui
Dépuceler avant d’avoir commis le vice
Quel crime
Ah ! Quelle connerie la civilisation
Le péché, nous le faisions dans le
Buissons
C’est vrai ! Le virus était déjà dans le
Fruit

Nous vous l’avons transmis
Dois-je avoir des remords
Si sous mes yeux, tu sautes tes nanas
A ciel ouvert, tu peux t’envoler au
Paradis
Mais ce n’est point l’amour

Le clou de ce souvenir
Je m’en vais te le dire
Eh bien ! Je n’aurais jamais croisé le cul
De ta mère
Quoi de plus magique
Je ne sais…

J’étais parti pour un coup
Juste pour une partie de baise
De cette partie de jambes en l’air
Qu’ai-je ramené
Pas une aventure de plus
Mais de l’amour
Conséquences
Ne suis-je pas entrain d’arpenter les
Sentiers
Non seulement les plus tortueux et
Abruptes
Pour aller au sommet des montagnes
Cueillir cette perle aux milles cauri
Qui m’aurai cru dans ce bled
Voilà mon fils enfin ce que c’est que
L’amour

Tu connaîtras des sensations fortes
Milles filles te feront connaître des
Nuits torrides
Mais d’entre elles, une seule te fera
Vraiment
Craquer ta rocaille de cœur
Pauvre fiston
Tu perdras là ta liberté

L’amour est tyrannique
Et pire
Des souffrances, tu connaîtras
Peut-être pour la première fois
Tu connaîtras des insomnies
Que sais-je encore
Seulement bienvenue la misère
Il n’y a pas en ces choses de calcul
Mathématique
Tout est incompréhensible.

Dois-je pas abandonner les fortunées
Pour une misérable
Dois-je pas abandonner des mangeuses de sexe
Pour suivre une fille qui
Pour toute expérience ne connaisse que
La position missionnaire
Ne dois-je pas abandonner mes randonnées nocturnes
Ne dois-je pas abandonner certains amis
Pour me consacrer à ta mère
Sans le vouloir.
On fait des concessions
En ce sens, l’amour est magnifique
Même si c’est aussi rébarbatif et
Prisonnier
C’est humanisant

L’amour est magique et fort
Il ne tient que sur un brin de fil
Nul ne sait de quelle matière
Ce brin de fil est tout aussi magique
On ne sent défait pas facilement
Peu importe la richesse
Peu importe la célébrité
Peu importe…
Quand ce brin de fil vous tient

Fils
Écoute juste ton cœur
Il te conduira vers ta vraie destinée
La raison nous éloigne de l’amour

Le vrai
Le vrai est fait de pureté
Ainsi
Le jour où tu constateras que
Ton pauvre cœur souffre
Eh bien ! Tu tiendras là l’amour
Si tu rates cette occasion
Milles feux
Milles torrents de regrets
Te feront mourir
Crois-moi
Tu ne survivras pas la perte de cette pigeonne
Je ne voudrais pas
Que comme moi
Tu portes le deuil de l’amour
Que de soucis me ronge
Depuis que ta mère est partie
Je prie milles dieux
Pour qu’elle revienne

Je suis complètement descendu de mon piédestal
J’hésitai, j’ai compris
L’amour a eu raison de mon orgueil

Demain, nous irons à ses genoux
Implorer sa clémence
Aie ! J’ai perdu mon sommeil
Les feux de l’amour me brûlent.


Que pense le ciel de nos malheurs, ah pauvres de nous jeunes Africains

Ah ! Seigneur,
Pourquoi,
Si tous les jeunes Africains avaient un même (refrain)
Que feras-tu ?
Revient,
Revient me dire pourquoi,
Pourquoi tu nous as abandonné là-bas,
Sur cette île lointaine, refuge des vautours
Sans un cri d’attention, sans un geste d’espoir
Hein ! Revient Seigneur,
Revient me dire pourquoi,
Pourquoi tu as brisé ma flamme
Faisant naître une sagaie,
Outil de violence et de guerre
Immigration clandestine c’est nous
Ah ! Jeunesse sevrée
Chômage, banditisme, etc. C’est nous
Ah ! Revient ! Revient !
Ah, Rose revient,
Revient me dire pourquoi,
Dis-moi pourquoi,
Nos week-ends sont si pâles comme une fleur fanée
Aussi fanée, comme un lac desséché,
Oui, revient me dire pourquoi
Tu ne nous chantes plus les belles mélodies d’antan
Le Cameroun, ah ! Que non, l’Afrique se porte bien
Vive l’autosuffisance alimentaire
Vive les concours, les sociétés recrutent
Vive nos diplômes, etc.
Ah, Seigneur, que ces belles musiques nous manquent
Car elles étaient magnifiques
Aujourd’hui,
Que de silence rebelle
N’importe quoi…
N’importe quoi…
Jusqu’à quand ?


Est-il permis de rêver encore , en Afrique nous sommes une genération sacrifiée, damnée à la souffrance

Ah ! Seigneur,
Que d’illusions
Construire des châteaux en fondation de glace
Oubliant des saisons sèches
Vivre chaque jour
Comme si c’était le dernier
Quelle précarité
Pas, un seul instant l’idée d’un bonheur infini,
Chez-nous, est fatalement absent le bonheur,
Nos élites ne connaissent ni sacrifice, ni honneur,
Est présente la démagogie
Inscrite en nos gènes comme la magie
Ah ! Ces élites
Véritables monstres
Marchands d’illusions
Vendeurs de rêves
Que de slogans stériles
Savez-vous qu’en baisant la jeunesse
Vous avez rompu le pacte de la chasteté
Ah, les chairs corruptrices
Braves idiots
Et toi Seigneur,
Qu’attends-tu
Le temps de Noé ne nous a pas appris sagesse
S’il te plaît, un second déluge.


De Blaise Compaoré à Paul Biya, depuis 32 ans qu’est-ce-qui caractérise les dirigeants africains ?

Les rendez-vous de la fourberie

Qu’est-ce que nous n’avons pas espéré
A l’heure du renouveau national ?
Du rendez-vous de la démocratie en 1990
A l’école pour tous en l’an 2000
A la santé pour tous en l’an 2000
Au pays émergeant horizon 2035
Que de salive nous avons avalée.
Mais alors, qu’avons- nous reçu.
Au discours appétissant de 1982
Le Cameroun se porte bien,
Le Cameroun est parmi les pays les moins endettés du monde,
La jeune génération a vu ses rêves s’évaporer
Les métiers nobles
Tels que l’enseignement
La médecine
Le journalisme
Le droit
Ont perdu de la classe et de la dignité
Le fils du pauvre condamné a la pauvreté
Le concours à la fonction publique espoir
Pour les fils de culs-de-jatte d’accéder a la classe moyenne
Plombé par la corruption
Le rêve pour une vie décente s’est volatilisé.
La ruée vers le secteur informel
L’apanage des jeunes diplômés
la prostitution un métier codifié
Et les hommes politiques
Toujours des discours -fleuves
De la démagogie
De l’hypocrisie
Nous sommes allés des grandes ambitions
Aux grandes réalisations
Tout comme l’attente de la bonne gouvernance fut vaine,
Pour ceux qui ont la myopie politique
Le Grand kou kooma rassure et frappe du poing sur la table.
A pas de tortue les choses avancent et ses acolytes de dire
Paris ne s’est pas construit en un jour.
Seulement ils ignorent
La jeunesse spoliée de tous les rêves
Il n’y a plus d’acte qui serve de repère
Dieu est absent de nos œuvres
La solidarité s’effrite
L’avare est célébré
La pauvreté croit
Pour preuve nos routes.
Où les bourgeois à bord des voitures luxueuses
Narguent le petit peuple.
De qui se moque-t-on ?
Ils achètent à de milliers de CFA des limousines
Pour quel espace routier ?
La jeune génération est prise au piège
D’une élite politique
Qui sait les encenser
Avec des utopies
Avec des illusions
Qui se transforment toujours en
Des rendez-vous de la fourberie
Aux élections dites démocratiques depuis trois décennies
C’est toujours le même parti politique
Qui rafle la mise du suffrage universel
Le peuple souffre
Et malgré l’échec avéré les hommes politiques
Ils se prennent toujours pour
Un dieu providentiel.
Le bas peuple crie
Du pain
Du pain
Et ces derniers dans leur bunker
S’arrosent du champagne et de poulets dodus
Au nom de la légitimité et de la légalité de leur pouvoir
qui leur permet tous les excès
Et la grande pauvreté pour le peuple
Au regard de cette misère ambiante,
Nous sommes tentés de dire
Jésus-Christ reviens vite
Tu avais si peu et tu compatissais au souci de ton peuple
Tu as nourri la multitude
Avec seulement sept pans et deux poissons avec des tonnes de milliards
Nous dirigeants ont échoué
Du pain
Du pain
Nous n’avons cessé de crier
Depuis qu’ils ont pris les rênes du pouvoir
Ces derniers nous poussent à croire
Que nous sommes les descendants de Cham
Et que Caïn est notre patriarche
A ce tableau antique pas si reluisant
Ajoutons les démons contemporains de la France-Afrique
Qui ne stipulent que les chefs d’Etat africains
Ont signé une alliance horripilante à l’égard de leur peuple,
Le meilleur pour la France et le pire pour l’Afrique
Lors de ce pacte historique
Les meilleurs nationalistes sont ruinés à coup de milliards
Bravo, la corruption des leaders
Ou l’arme,
Adieu Um yombé
Adieu Sonkara
Adieu Lumumba
Certains plus sinistres articulent que
L’Afrique paie le prix
Pour avoir esclavagé le peuple de Dieu en Egypte
Voilà, les pesanteurs du développement,
Sortir des griffes de la malédiction divine
et partir du … giron de la
France-Afrique
Il faut du clac
Il faut s’armer du courage
Le christ ayant payé pour nos péchés qui payeront
Pour chasser les démons du néocolonialisme
Qui prétextent tous la France-Afrique.
Et toi France
On avait annoncé Sarkozy,
Aujourd’hui Hollande
Veux-tu demeurer le prétexte facile
De notre sous-développement ?
Veux-tu continuer à être le garant des rendez-vous de la fourberie ?


Ces apppels du destin

Mon père m’a donné les fondamentaux de la presse et il était question que je puisse démontrer au grand public tout l’école de notre savoir faire.
Merci père
Je n’étais qu’ un enfant, âgé à peine de 12 ans aux premières heures du lancement officiel de notre journal. « la détente » son leitmotiv dont j’ai fait mien c’est « le défi de oser ».
Et c’est ça qui est le creuset de mes motivations, je peux me vanter de cette leçon de courage et me battre avec détermination lorsqu’il s’agit de sauver une vie.
Oser, questionner, se questionner, élargir le débat, chercher des pistes, prendre du recul, faire le tri des informations ou le redécoupage voilà l’esprit d’enquête.
Merci SAMUEL ELEME
Tu t’es tué pour me faire comprendre le métier. Je n’avais que 12 ans lorsque le destin m’a fait croiser ton chemin. Ce sont des appels du destin.


ces élans de coeur de Dieu

NOS INVITES LES FOURMIS,
Il existe dans notre Afrique une logique que sans etre initié à la tradition ou aux mœurs de mon peuple, vous ne pourrez rien comprendre ou saisir. Ah brave fourmi, sacré liaison.
Je n’avais jamais compris la joie que inondait Wabo Tayautué, non grand-père quelques heures apres le sacrifice auprès de l’arbre sacré. Qui représente notre chapelle familiale ou sur les restes de nos aïeux qui sont préservés dans une case faite d’une manière traditionnelle. Sa forme est ronde, la toiture faite de pailles, les murs en bambous sont ficelés en terre battue. Si de son coté architecturale cette case n’est pas d’une splendeur inouïe, cela n’enlève rien de son mérite au plan de vue culturel. J’ai souvent pensé que c’est pour garder éternellement son importance traditionnelle et ce depuis de millier d’années que seules les lianes, les bambous et la terre cuite servent de matériaux de construction. Cette singularité est le dénominateur commun à ce genre de case dans plus d’une concession à l’ouest du Cameroun. Une raison de plus pour dire que la vision des géniteurs de l’Afrique antique reste présent dans nos esprits. Nous qui, croyons que ce sont des siècles révolus. D’ailleurs en quoi les géographes et les urbanistes contemporains pensent que leur vue ou conception sont si originales, euxueurs et audacieux que celui des anciens ?
Pour construire les cases où reposent les crânes de nos aïeux, il faut du génie. Pour savoir comment passer les lianes, disposer les bambous et que dire de la toiture en pailles ! C’est toujours avec nostalgie de revivre les mémoires anciennes que je représente l’Afrique. Bien que je vi en ce siècle, j’appartiens au siècle jadis. Je trésaille toujours de joie lorsqu’il s’agit de revivre, ou de réinventer d’une manière ou d’une autre la mémoire collective du temps jadis. Cet illogisme africain d’un autre siècle comme disent les contemporains exalte en moi mon égo ou la particularité d’etre africain. En principe, nous sommes de pauvre créatures humaines vivants dans un micro monde. Nous vivons dans un monde inférieur à celui des cranes et des forces invisibles. Les divinités vivent dans un ultra monde, supérieur au notre et agissent sur terre par des forces occultes sur les pauvres personnes que nous sommes. Nous sommes des innocentes victimes d’un déterminisme préétabli en un cadre par rapport à notre joug culturel initial.
Ai-je péché parceque, je reconnais la logique en ce qui concerne les étapes de la hiérarchie à respecter dans la mythologie pour atteindre le saint père, on passe par le canal des invisibles de nos supérieurs et que les fourmis et d’autres animaux jouent un role déterminant dans le processus ? Les cranes constituent le facteur principale qui consolide la large famille africaine. Sans les rites que l’on fait autour d’eux, la famille se serait dejà effondrée et le nombre de cas d’insectes incontrolable. Ce qui mérite d’etre bien souligné, qu’on le veuille ou non, nous sommes de l’Afrique où les feuilles de l’arbre parlent où les cris d’animaux sont des signes à interpréter. Ceux qui sapent sans comprendre grande chose à nos traditions ont tort et allez y demander ce que signifie le langage des fleurs chez les occidentaux.
Si d’aucuns ne pénètrent en profondeur nos coutumes, rites etc… Nos traditions leur paraîtront illogiques et absurdes. Nous avons bonne conscience que les fourmis restent une liaison indispensable entre nous et nos aieux.
Comment, allez-vous demander ?
Mon grand-père me disait toujours quelques temps apres qu’il eu offert un sacrifice. Les messager des aieux sont venus; le futur est une réussite, il était au rendez-vous. Les aieux acceptent l’offrande ou les sacrifices que nous venons d’exécuter. De quel messager parlait-il des fourmis ? Bien sure comment présageait-il ? Ou comment présentait-il la réussite des sacrifices ? Les fourmis gagent de réussite lui donnaient des signes et des repères.
En effet, ce sont ces fourmis qui au pied de l’arbre sacré portaient le contenu du sacrifice pour la destination inconnue des chemins qui mènent à la rencontre des divinités et au lieu où reposent nos ancêtres.
Meme enfoui dans les profondeurs de la concession, des entrailles du sol. Les fourmis leur amenaient leur part de repas. Ainsi la communion entre celui qui offre les sacrifices et les divers s’opérait harmonieusement par le service des fourmis qui sont une entité indispensable pour la réalisation de l’osmose. C’est sur ce mythe que se construit du moins que c’était construit l’Afrique et l’harmonie entre certains bestioles et l’Homme. Ces mythes, font de l’Afrique une terre d’illogisme de l’irrationalité. C’est parce que vous n’avez pas foi en nos cultures qu’elles paraissent absurdes. Pourtant ces absurdités font la ligne de la démarcation entre la culture d’autres cieux et le notre. Elles sont la racine de notre fierté culturelle et traditionnelle. Ces principes de base de notre tradition démontrent que nos aïeux avaient une compréhension et une appréhension du monde invisible. Ce chemin de captation du monde mystique et mythique répond à la vision d’un peuple millénaire. C’est notre manière d’affirmer notre spécifité. Qu’importe que vous voyiez en cela la superstition, l’irrationnelle, l’absurdité. En compte le monde de l’invisible n’est-il pas incompréhensif et mythique pour des pauvres essences que nous sommes ?
Le monde en lui-meme ne continue pas à etre en nos yeux toujours mystique et mythique ? Mon grand-père Webo Tayautué me disait souvent Flori, si vous voulez réussir dans la vie, il faut savoir aménager tout ce qui nous entoure. Nous devons rendre joyeux meme les animaux pour que dans leur concert, ils chantent et célèbrent les bienfaits que notre générosité leur accorde. Ainsi en marquant de part et d’autre l’équilibre et l’équité social tout plaide en notre faveur devant nos ancêtres et des divinités qui sont des entités des forces obscures qui se manifestent en tout lieu et en diverses créatures.
C’est çà notre Afrique mon petit-fils. Nous sommes tenus par un équilibre social qu’il faut respecter. Chaque créature concourt à notre bien etre et il ya des animaux spécifiques qui sont prédisposés à nous conduire et à nous réconcilier à un monde spirituel dont notre condition d‘Homme reste un handicap. Si la poule, la chèvre et la silure sont des animaux que nous abattons, sacrifions et offrons en diner à nos aïeux et certaines de nos divinités, les fourmis sont des intermédiaires; des conducteurs, des agents de liaison car où se cache une divinité, la fourmi le surprend et l’offre sans doute sa part de repos. Que la divinité sort figée en un arbre ou sous la terre aucun chemin ne s’obtruci aux fourmis à l’heure du rendez-vous divin. Ainsi, la fourmi joue sa partition dans le concert des rendez-vous et des surprises parties métaphysiques. Au terme, mon grand-père renchéri, ces histoires peuvent vous paraitre insensées soient des faits divers des in solides des chiens écrasés mais on l’a enseigné et aujourd’hui c’est à mon tour de retransmettre ces enseignements à la génération suivante afin que la mémoire de notre peuple ne se meurt. Je vous lègue le testament culturel de l’Afrique que j’emporterais dans ma tombe.
C’est toujours avec une grande liesse que mon grand-père remémorait les contours du mystère de notre culture. Je reste nostalgiquement de vivre ces instants magiques d’instance communion entre un grand-père et son petit-fils. Ces moments étaient reliques et c’est ça qui fait de moi un homme d’autre fois. Si vous aussi vous aviez en la chance de partager en communauté de tel enseignement et événement, vous seriez aussi hanté par la nostalgie de vivre et de comprendre les merveilles du siècle passé. Mon grand-père utilisait la littérature orale pour m’ingurgiter ces pans mythiques de notre culture.
Aujourd’hui si vous avez foi à la vision de notre Afrique telle que pensée par nos aïeux joignez-vous à moi et qu’en écriture nous mettons sur du papier les mémoires anciennes pour qu’elles perdurent à l’action du temps. Ainsi : la génération future ne perdra pas nos repères, la trajectoire de l’Afrique profonde.
Jeune africain. C’est le devoir de la restitution et de la sauvegarde de la mémoire ancienne qui nous interpelle.
Nous quoi sommes initiés, devons-nous taire d’audace de rivaliser d‘adresse avec d’autres cultures ? Le défi est culturel et dans cette lutte sans merci, la culture qui aura en le plus d’écoute, le mieux diffusée et médiatisée sera celle qui dominera le siècle futur.
Nous devons réinventer le notre et la proposé au globe. Ne nous enfermons pas dans les carcans primitifs et stéréotypes des cliches que nous propose d’autres civiles étions pour dire qu’elles sont évoluées et reçoivent l’onction divine. La notre est loin d’être la meilleure mais déparasitons-nous des vecteurs qui n’imbibent que toute idée développementaliste ou évolutive. Si nous ne sauvons pas les vestiges du siècle passé. Qu’est-ce qui prouverait à nos progénitures que nos aïeux ont vécu. Pensez à cette question et n’oubliez pas que le devoir nous interpelle et que nous allons répondre au défi du siècle futur. Grand-père racontes-nous une seconde histoire, celle qui berce nos sommeils et berceront le sommeil de nos enfants. Raconte donc, nous sommes accrochés à tes lèvres.
Parle, parle donc….
Il était une fois…, raconte aie !!! Rallumez le feu. Où est le tronc frais d’acajou qui doit supporter le froid de la nuit ?
Nous allons de ce pas le chercher. Juste un instant, donnes-nous la chance d’avoir un croquis ou une copie de toi car, l’Afrique se dessine et se résume en toi. Vous n’êtes sur terre qu’une petite poignée. Passé votre génération nous perdons les mémoires de l’Afrique si nous n’usons pas des tocs pour vous encensé afin que vous nous donniez les secrets de notre beau continent.


Ces histoires en parallèle

C’est drôle les sensations qui m’absorbent ce matin. Sans le sous, je suis déjà plongé dans idées troubles. Comment prendre mon petit déjeuner ? Comment entreprendre mes courses ? Autour des parents, les enfants s’assemblent, tâtent les poches et sortent les derniers sous de la soirée. Je ne pourrai plus jamais faire de même mon âge me l’interdit. Je suis adulte. Aujourd’hui. Mais hélas, pis encore, je dois me contenter du repas de midi. Peut être que ce jour, il n’y’aura rien. J’entends les amis et je regarderai la télévision pour combler les vides de ma journée. Mais, jusqu’à quand ? Qu’est ce que j’attends ? Le recrutement. J’ai envoyé les dossiers dans diverses entreprises et j’attends du boulot. Le boulot, qu’est ce que c’est ?
Je partirai ici d’un constat. Dans nombreux cas sont considérés sans boulot, l’essentiel des Hommes qui ne sont pas en service dans l’administration, dans les services parapublic, dans les structures privées de grande envergure ou au sein des structures conventionnelles et ecclésiastiques. Demandez doc à une mère : est-ce que votre fils exerce un boulot ? si elle ne reconnaît en son fils aucune appartenance à une de telles structure précitées ci dessus, elle vous dira que son gosse est au chômage. Pourtant, en longueur de journée, aucun de ces enfants ne reste cloîtré ou recroquevillé sous leurs matelas et oreillers. Allez-y donc savoir ce qu’ils font de leur journée, s’ils ne boulottent pas. Levons l’équivoque. Où réside le problème réellement dans la contrariété des conceptions du sens « être sans boulot » dans l’entendement mentalité sont restés assez rétrogrades en dépit de l’évolution exponentielle des réalités sociales, économique et politique de nos sociétés Même les jeunes installés aisément à leur propre compte, s’identifient comme des chômeurs. Hypocrisie !!! Non, c’est souvent là la nostalgie de n’avoir pas multinationales. C’est aussi en raison de la précarité d’une couverture sociale et sanitaire. Alors, il existe donc un réel entendement du mot boulot. S’il faut s’en tenir à l’idée qu’ont mes amis, de ceux que par curiosité j’ai interrogé, en nous conformant à la réalité sociale et économique, voire de la politique administrative de nos structures nationales parapublique, ou dans la gestion, des ressources humaines, l’heure est à la débouche, aux retraites anticipées, au rétrécissement de la masse salariale. Il faut affirmer qu’au Cameroun en particulier et partout ailleurs en Afrique en fonction de la majorité des diplômes et de la gent des jeunes en âge d’embouche compte tenu du stricte minimum que recrutent les sociétés, la quasi-totalité des Hommes sont sans boulot. Mais de quoi vivent-ils ? Quels sont menus de leur quotidien ?
Permettez que sans volonté d’égocentrisme ou d’obstruction, je me penche sur mon cas. Avant de choisir dans la mêlée, autre exemples pour étayer ou illustrer le menu de la quotidienneté d’un « sans boulot ».il va s’en dire que des les premières années, l’homme est complètement soumis à la dépendance nutritionnelle et financière des parents au cas où, même avec la majorité d’âge, les parents acceptent en dépit de nos nombreuses familles d’Afrique de continuer à vous épauler. Cette possibilité de dépendance totale à l’égard des parents n’est possible que si ces derniers sont réellement nantis. Au cas échéant, vous êtes obligé de faire appel à des amis généreux et c’est trop souvent le cas de nos amis des quartiers populeux dans ce cas. Ce qui importe, c’est de pouvoir dire la vérité sur tes réalités et même à ta petite amie si tu es amoureux et si au centre de votre amour tu y place une sincérité et si tu n’es pas un accro du sexe, tu te dois de lui dire la vérité. Bien plus, cela te permettra de savoir en réalité même la qualité de l’amour qu’elle éprouve pour toi, le choix des amis est un critère primordial. Ceci ne voudrait pas dire que l’on choisira seulement des amis riches ou d’une envergure quelconque. Il vous vous y accroche sur ceux qui vous semblent disponibles, généreux en esprit. Ici se pose un problème également de tact. Comment faire pour intéresser ces gens par rapport à vous et surtout que souvent, vous vous rencontrez pour une première fois. Avez-vous un projet de société. ?
Vous avez sélectionné vos Hommes. Alors, qui sont-ils ? Qu’est ce que vous pouvez avoir de commun ? C’est en répondant à ces questions que vous ferez un tri judicieux de vos futurs amis et partenaires. C’est donc impératif qu’un jeune ait un projet de société car, il faille s’il veut réussir, qu’il ait un idéal qu’il peut se donner les moyens et se surpasser pour mener à bon port son projet. Il est à noter une chose. vous vous êtes fait des amis. D’accord. Mais ce n’est pas à vos amis de réaliser votre projet. Ils vous viendront sûrement en aide si au bout du rouleau, vous parvenez à les séduire et à les intéresser dans le financement de votre projet. Votre projet doit être taillé en fonctions de vos capacités physiques et intellectuelles et en raison de vos dons.
Toutefois, n’oubliez pas que la volonté, la toute première volonté qui devrait vous conduire sur le chemin de la réussite c’est vous. C’est pourquoi vous montrer à la hauteur de tous les obstacles et conserver toujours votre joker car il y a sur le chemin de la vie des escrocs et des sadomasochistes qui ne cherche qu’à instrumentaliser leur semblable. Mes chers amis, le chemin de la gloire est tortueux et assez difficile. Cela vous demande assez d’abnégation. De la patience surtout du courage et l’éternelle volonté du recommencement de la drague des hommes d’affaires, des ONG, et des structures gouvernementales. Il n’y a pas lieu de s’offusquer car c’est la vérité et la logique de notre époque. Il faut assez de punch et de tenue pour conduire un projet. Il y a des projets qui peuvent prendre assez de temps. Avec de tels projets, vous irez jusqu’à l’embêtement de vos amis et peut être au vu de votre pragmatisme et patience, ils baisseront les bras et t’accepteront soit comme partenaire, ou ils vous feront une proposition alléchante pour atténuer votre mal de vivre. Cependant n’oubliez jamais que vous êtes la clé de voûte pour la réussite de votre projet. Si vous voulez réussir, n’attendez pas la bonne humeur des hommes d’affaires. Courez au devant des obstacles avec frénésie et abnégation et parfois avec orgueil en conservant la flamme de l’espoir.
Savez-vous en combien de temps vous pouvez séduire un partenaire financier ou intellectuel ? Ayez vous-même le goût du risque. Démunis parfois d’argent, nous sommes obligés d’amorcer le processus de marche de notre projet en nous donnant des moyens naturels ou en exploitant jusqu’au fond l’ensemble des moyens naturels et physiques que la providence a placé en nous. Soit en nous déplaçant entièrement à pieds parfois sur les trajets assez rudes et longs avec toutes les intempéries de la nature en faisant parfois de petits escales chez les mais et chez les frères. Soit, nous utilisons les véhicules des tiers. C’est mon cas depuis vingt ans. C’est ça, notre vérité, celle des enfants démunis qui rêvent… les moyens nous font défaut, ne soyons pas gourmands de nourriture ou de friandises. Nous avons l’habitude de juste consommer le minimum et parfois, nous avons juste besoin d’eau pour rafraîchir notre cœur. Il va s’en dire également que sur le chemin des recherches du partenariat, il ne faut jamais afficher toute sa misère. En d’autres circonstances, d’aucuns n’attendent que ces moments de faiblesses pour vous faire des chantages et des caprices et se passer pour des dieux. Dites vous à chaque moment que sans tel Monsieur, le projet peut bien évoluer et continuer votre chemin s’il veut se constituer en opportuniste, comme le détenteur de la clé du succès de votre projet. Dites-vous toujours : « Un jour, le soleil brillera » et comprenez qu’il faut souffrir pour avoir et mériter le respect des compatriotes et entrer dans la logique chrétienne du Christ. Il arrive toujours que le soleil brille pour celui qui sait se donner les moyens. Nous avons essayé de répondre ici au comment vivre sans boulot à Douala et dans l’honnêteté. Il y a des chemins faciles mais dangereux : les meurtres, les agressions, la feymania, etc.
En suivant ces chemins pour vous ou nous jeunes qui voulons bien réussir et proprement, nous ne pouvons pas intéresser facilement les bienfaiteurs, les ONG, les structures gouvernementales dans le partenariat ou d’aide lorsqu’on a une réputation de bandit de grand chemin. Bien plus, nous cultivons autour de nous une certaine culture de méfiance et de médisance. Cette culture ternira notre image de marque au cas où un organisme s’intéressait à notre projet. Une enquête sur notre personnalité nous montrerait dépourvu de bonnes prédispositions morales et spirituelles. Quel gâchis ! Alors voler est-ce faire un boulot ou peut être sous-entendu comme un boulot. Qu’est ce qui nous posse au vol ? Très souvent, ce n’est pas une question de famine mais, le désir d’épater, de paraître autre que soit même, de … etc.
Cependant, n’oublions pas que trop souvent, notre projet traduit d’une manière ou d’une autre, notre environnement natal, post-natal et même pré-natal et reflète même la qualité de nos amis et de notre éducation. C’est pourquoi un Homme ne peut avoir un projet en dehors de soi-même. Si non, il n’est qu’un bandit politique ou un affairiste. Avec un projet, vous traduirez votre personnalité si vous aimez visionner, le cinéma, la musique, les femmes, le commerce, l’armée. Etc. c’est pourquoi dans notre cas, nos livres tirent leur principale inspiration de nous même. La meilleure source d’inspiration pour un auteur c’est de projeter son soi en communicant ou en osmose avec d’autres consciences. Si votre livre n’a pas d’histoire personnelle, vous en tant qu’individu ou Homme singulièrement, n’existe pas. Chacun fera de ça son chef d’œuvre, c’est comme le butin d’un vol ou personne d’entre les voleurs, les receleurs ne peut admettre être authentiquement et réellement le propriétaire. Ils ne peuvent que s’en offusquer en certaines circonstances. Comment donc vivre à Douala sans emploi ? Est-il possible ? Et à quel prix ?
Chaque projet porte en chaque homme un quelconque boulot même si formellement cette activité parait ridicule et insaisissable pour les autres surtouts lorsqu’on est lié à une activité littéraire qui mettra du temps à faire vivre son homme et à apporter des valeurs matérielles ou financières au devant de ses compatriotes. L’importance dans ce cas, c’est d’avoir foi en sa personne et surtout d’accepter le ridicule. Nous avons connu des amis qui à force que nous leur demandions 100 francs cfa pour joindre tel future partenaire nous ont quelque fois tourné au ridicule. Parfois, le stricte constat du ridicule vient de la maison paternelle et surtout de ceux qui sont censés te protéger ne serait ce que moralement. Les misères peuvent engendrer des incompréhensions et l’analphabétisme des parents peut les empêcher de saisir de fond en comble vos difficultés et les raisons d’un projet.
Généralement, les parents ne saisissent pas toujours où on veut arriver par exemple avec un projet d’un centre culturel.il ne comprennent pas que auprès des questions financières, il y a aussi des questions humaines. D’autres ne sont pas prêts à vous donner une cahnce.ils sont prêts à vous nuire à tous les niveaux, parfois en empruntant des chemins obscurs. Les parents auront du mal à vous accepter avec votre projet s’il est lié à une activité littéraire qui mettra du temps à faire vivre indépendamment son homme. a un certain moment, les parents savoir : pourquoi Rel enfant sort très tôt le matin et rendre bredouille le soir…Alors que son ami qui se débrouille dans les activités commerciales rentre toujours avec de l’argent, des yaourts, des gâteaux et il est toujours prêt à épauler la maison et il couche avec toute les belles filles du quartier Alor que vous qui êtes purement littéraire, avez du mal à embarquer une fille sans sou. D’où vos parents peuvent dans certain cas à un certain âge, douter de l’efficacité de vos testicules ou de votre virilité s’ils mettent du temps à vous surprendre avec une fille.
La deuxième difficulté vient des frères de la maison. Ils te tiennent toujours pour dédain et curiosité et se moquent fort démêlées avec certains Hommes d’affaires et des bandits intellectuels. Là encore, c’est rien le pire reste à venir car des parents, des mais, des frères et là menaces terribles et horribles des parents, des amis, des frères et la naît la solitude. Vous n’avez plus que les bars, les salles de distraction pour vous recueillir et vous aider à redéfinir votre singulière situation par rapport à tout le monde. C’est le moment remettre en doute la valeur même de l’amour maternel de l’amitié qui vous a lié à vos amis. Si vous perdez le clan, c’est la folie. Vous serez pris dans des troubles psychoplégiques et gare aux complications. Nous avons vécu cette drôle de situation ou tout le monde vous tient pour étranger. Dans certaines cas, ce sont les opportunistes, des capitalistes, des politiques qui parce qu’ils t’ont refusé la main hier, parce que votre projet était ennuyeux, trop risqué ou parce n’ont pas voulu te faire confiance, éprouvés de honte en dernière minute, en raison de la réussite du projet, étant trop orgueilleux à te reconsidérer en se faisant pardonner pour réintégrer le projet qui utilisent les moyens peu orthodoxes pour installer auprès de nous un état de psychose générale vis-à-vis de vos proches en utilisation certains de tes proches et pairs dont ils tiennent leur contact même de vous. c’est ainsi que s’ils vous avaient donné mille francs cfa, ils créent un état de suspicion autour de vous pour se positionner comme l’incontournable financier du projet à tout temps. Alors, comme ils sont persuadés qu’ils ne risquent plus grande perte dans le projets, ils utilisent des gros financiers en cherchant à t’écarter du projet ou à minimiser ton apport intellectuel et énergétique pour la suivie du projet jusqu’à cette heure.
Ils cherchent à corrompre tout le monde, même parfois jusqu’à vos parents qui, une fois corrompus garderont un silence de diable auprès de vos souffrances psychologiques. Trop souvent, sans vous contacter, ils se présentent chez vos parents et se constituent en un dieu et font savoir qu’ils agissent ainsi pour votre bien. Par famine, vos parents peuvent vous liquider pour une cuisse de poulet. Mais parfois par frayeur, parfois parce qu’ils pensent ainsi agir pour votre bien. Comment penser aider quelqu’un lorsqu’on est dépourvu de toute vérité sur un projet peut être sur lequel il avait fait sa raison de vivre. Humainement, qu’est ce qu’il y a de si libérateur pour une conscience que la vérité même si elle peut être atroce à l’heur t=0
L’absence de vérité peut à la longue semer autre chose qui n’est que doute sur l’authenticité de la volonté et des propos des tiens mis au banc des accusés. Des ce moment, il n’existe plus que d’animosité dans vos relations.
Mes chers amis. Si vous vous engager dans le domaine littéraire des éditions il y a une raison de plus de conserver votre joker pour faire honte à ces hommes qui en dernière minute épris par un trop cuisant orgueil cherche à te contourner. Quel est ce joker ? Me demanderiez-vous alors, le seul secret c’est de ne jamais livrer votre projet totalement à un homme d’affaires, un politique ou un intellectuel. Si non, que vous ayez signé un contrat trahir votre confiance et abuser de vos travaux et vous porter en faux pour surseoir une autorité financière sur vous et de vous traiter un homme de pâture. Le mieux c’est de dire si mon projet ne marche pas avec un tel Monsieur, il existe contacts et d’être optimiste, et surtout d’être honnête. Si assez reconnaissant. Mais faites de sorte qu’il aille jusqu’au bout. Si non, le plutôt serait le mieux de vous dire honnêtement ses moyens limites. Ceci pour vous empêcher de construire un duplex sur une fondation de glaces.

Comment mener son projet en restant réaliste ?

La plus grande expérience, nous la tirons d’un de nos amis. C’est sa philosophie assez simpliste de la vie qui est intéressante :se donner les moyens d’atteindre son objectif en utilisant tous les moyens de bord possibles : aujourd’hui, en maîtrise de droit privé, l’homme est resté assez humble. Issu d’une large famille de treize enfants, il s’est cultivé trop tôt dans le chemin de la recherche personnelle de son pain quotidien. C’est conscient de la situation assez calamiteuse des finances de la bourse familiale qu’il s’est constitué à partir classe de seconde littéraire en facteur de journaux. La vente de journaux a été finalement pour lui, l’opportunité d’entrer facilement dans le créneau des juristes et des avocats. Communauté et aujourd’hui, il est collaborateur d’avocat et pis encore, sans salaire car il est tenu un rat de savoir. Comment vit-il tranquillement sa quotidienneté ? Des huit heures, il est chez le distributeur de journaux et se saisi de sa quantité d’après les statistiques de ses ventes. Après cette étape, il peut courir chez ses clients et les porter les journaux.
L’important puisque durant toutes ces années il n’est fait les clients fixes, il fait son emploi de temps en fonction des horaires de ses cours à l’université. C’est pourquoi, il trouvé toujours le temps d’allez chez le distributeur des presses, de visiter ses clients, de faire ses cours et d’aller au cabinet d’avocat parachever sa formation. Allez y demander à ses parents s’il travaille, ils vous diront NON. Alors, posez-la-leur la question à savoir comment leur fils fait pour faire son rêve d’enfance une réalité, comment leur il parvient à payer son écolage, à se nourrir, à se vêtir, et à entretenir une petite amie, puisqu’il en à se une. Ils vous diront c’est MIRACULEUX.D’ailleurs, sa singulière situation à l’intérieure de cette famille polygame a crée des jalousies et des racontars.
Comment pouvons-nous qualifier celui-ci ? Qu’il est étudiant ? Qu’il exerce un boulot ? Ou qu’il chômeur ? C’est assez complexe d’affirmer qu’il soit au chômage. D’ailleurs, en menant par curiosité une enquête, nous avons constaté que mine de rien, ceux qui mènent une distraction voilée. C’est-à-dire, en terme plus clair, une activité informelle peuvent recevoir en terme de mensualité énormément d’argent que ne perçoivent 0 salaire dans une entreprise quelconque. Dans la débrouillardise, ces sans emplois construisent de belles maisons, épousent de jolie femmes et mènent un train de vie parfois comparable au haut dignitaire de la société. On dit d’eux qu’ils font des affaires. Et tant que la providence leur sourit assez. Longtemps, c’est à un dire tant qu’ils peuvent vivre assez longtemps sans extérieur capable d’entraver le bon déroulement de leur affaire, ils peuvent se constituer une énorme épargne bancaire et peu à peu, sortir de l’illégalité et s’affirmer en hommes d’affaires dignes de respect devant les impôts.
En guise de conclusion. Admettre que l’on vit sans boulot dans une ville comme douala serait une aberration. L’Homme peut cependant se constituer personnellement ou volontairement en chômeur s’il dort tranquillement sous ses draps. Là nous les appelons les âmes de moindre effort. Il n’y a de nos jours aucun camerounais qui passe sa matinée ou sa soirée dans un bar. Dans une salle de cinéma etc. sans avoir une idée d’où viendra son pain quotidien. D’aucun peuvent seulement se plaindre de trop de trou dans leur emploi de temps. Le terme chômeur ne devrait plus rentres d’ici peu dans notre vocabulaire. Un enfant sui sort tôt le matin à cinq heure, se dirige vers le marché Nkololoum ou central de Douala fait le tri des chaussures de friperie et les revends ensuite gagne honnêtement et bien sa vie. Voudriez-vous dire qu’il est au chômage, qu’il n’a pas de boulot. Il l’est peut-être parce que son activité n’entre pas dans la légalité et même s’il se dérobe que trop souvent des taxes de l’Etat, ce n’est que partie remise. Parce qu’il ne bénéficie d’aucune couverture sociale et sanitaire parce que rien ne codifie réellement son activité. Au lieu que l’Etat cherche à tuer son activité, vaudrait mieux les aider à se responsabiliser. Qu’ils sachent quelles garanties ils ont quels devoirs ils sont interpelles a faire.
Demeurer chômeur à nos jours voudrait tout simplement dire que nous n’avons aucune ambition réelle et aucun projet de société. Dire que nous sommes chômeur ou sans boulot voudrait également dire que nous continuons à nous enfermer dans les carans des vestiges des décennies passées qui consistaient à dire : je suis service au brasseries du Cameroun, je suis professeur de lycée ou à Libermann. Etc. le boulot aujourd‘hui, rythme beaucoup plus avec le son de l’initiative personnelle. Si vous avez de la chance, vous seriez recruté et si la chance tarde à vous sourire, battez-vous les gars ; venez nous joindre au marché etc. diront certaines personnes. Nous vous dirons d’user encore de votre courage et d’oser une fois de plus. Il n’est jamais trop tard pour la réalisation d’un projet.
« Demain, je recommencerai »
Il n’y pas de vie en dehors du rêve. Le rêve nous porte, nous porte, nous grandi, nous illumine et quand le rêve se mêle à la passion, aucune barrière, aucune obstacle n’est infranchissable. Même au prix de votre vis, vous réaliseriez votre rêve, pourvu que les générations futures comprennent que par votre rêve, vous avez vécu. Nous avons besoin de rêver pour vivre et même pour survivre, à condition d’avoir la tête sur les épaules. A la réalité, le rêve peut être désespérant. Mais il faut s’accrocher. Peut importe l’âge.
Aujourd’hui, je l’appellerai Monsieur G. mais à la réalité c’est un gamin de douze ans lorsque nous fîmes connaissance. Saisissez plutôt son histoire.
J’ai commencé la vie active à l’âge d douze ans.mon oncle m’a inscrit dans un centre de formation en Electricité automobile pour deux ans six mois ; après, je suis devenu Chef de garage et deux ans après, je suis resté travaillé avec mon patron pendant deux ans. Un jour, j’ai manqué le travail et mes amis avec qui je travaillais m’ont di que si je revenais, mon patron allait me taper et depuis ce jour, je suis resté à la maison.

Comment vivre sans un seul sou ?

Il est des moments que pour survivre, l’homme peut s’attache à un démon. Mais, tel ne fut pas mon cas heureusement. Certes, j’ai connu des difficultés. D’abord pour survivre, je me suis lié d’amitié avec un vendeur de batterie à côté du foyer Banjoun pendant six mois. Mais en raison de la mauvaise rentabilité de bos affaires et ceci surtout lié à la dissimulation de notre atelier dans les bas fonds du quartier, je ne puis honorer mes engagements de bail et nous dûmes obligés de fermer l’atelier. Au moment où me posai des interrogations sur mon avenir comme par un sursaut de chance, j’entrai en contact avec le premier apprenti de mon patron qui était sur le point d’ouvrir un garage derrière le cinéma grand taxis. Pendant longtemps, j’exerçai comme technicien en électricité auprès des deux monsieur. C’est au moment finalement que j’ai cru mener une vie sans sources que mon propriétaire de taxis fit faillite et que notre garage sombra dans la déchéance.. Que faire alors ? J’avais économisé une rondelette somme de quatre vingt mille francs cfa. Mon oncle voulait vendre l’un de ses taxis, alors, j’ai du m’associer avec un cousin pour le racheter. Le taxi nous fut remis sous forme d’emprunt vente. Nous espérions au bout du compte travailler avec le taxi et rembourser l’oncle. Dommage, l’aventure tourna courte. l’oncle, sous pression de problèmes pécuniaires saisit le véhicule et le céda à une autre personne. Il ne cru pas opportun ou il n’eu pas la volonté de nous rembourser nos sommes d’achat. C’était à nouveau l’heure de la galère. Pis encore, je fus interdit de nourriture chez l’oncle. Il avait dit à sa femme que je coûterais cher.
Heureusement, il n’y a pas d’racle sans beau temps à l’horizon. Un ami qui faisait la vidéo me confia à son petit frère pour être son adjoint. J’avais également un emploi de fabrication locale que je tenais. En fin de journée, la collecte de ces petites sommes me procurait un repas de moineau dans l’un de ces restaurants populeux. Je dus subsister ainsi jusqu’à la fermeture du vidéo club. Cependant, que valait ce boulot avec un salaire de quatre cent francs Cfa par jour ? Mais dois-je pour autan dénigrer ? non, quelques année après, avec tant de restrictions, mon économie était de cent trente mille francs Cfa a la fermeture du vidéo club, j’entrepris d’investir cette somme dans un salon de coiffure vers le quartier BOKO. Mais j’avais eu tord. L’affaire tourna mal. C’était l’affolement total. Heureusement, après deux mois, mon patron du vidéo club eu encore les fonds nécessaires pour s’investir et me fit appel. En travaillant avec ce dernier, jefis une économie de soixante quinze mille francs Cfa. C’est ainsi que l’envie de devenir patron m’obséda. Il faut dire que j’avais déjà assez de l’air capricieux et ennuyeux de mon patron.

Le goût du risque dans l’affirmation de soi

Oseriez-vous abdiquer à l’envie de devenir patron quand la providence vous tend la main ? Personne ne résisterait à ce rêve. Il faut dire de ma première tentative à m’installer à mes frais personnels, je sorti de cette expérience assez éprouvé de l’échec. Mais hélas, dois je jeter mon dévolu sur quelqu’un d’autre ? non, ma résolution était personnelle. Cette fois-ci c’était avec un associé que je me lançai dans l’aventure. Monsieur C, m’avait approché l’un de ces soirs en clamant une suite à aide pour subsister à la famine que le tenaillaient les intestins.
Suite à notre entrevue, je fus pris de sympathie pour cet homme. Puisqu’en tout métier, il savait rôtir de la viande, je le fis une proposition dans le sens de l’engager comme associé dans ce domaine. J’avais besoin de son expérience lui, peut être de mon argent pour s’investir dans la vie active. Nous fûmes d’accord et nous fûmes notre comptoir à la Texaco AXLOURD.
Durant des mois, sous prétexte que ça ne marchait pas, il ne vit aucun rond. Pour maximiser nos chances, nous transférâmes de comptoir vers le marché Nkololoum. Mais, la chanson de mon associé ne changeait pas d’un pouce. Entre occupé par la Gestion du Vidéoclub auquel je m’accrochais en dépit des menaces de mon patron et le comptoir de viande ou soya, j’avais du mal à assumer les deux gestion et à contrôler la situation en ayant la tête sur épaules. Ce n’est qu’au soir où mon homme pris fuite que je compris que ce dernier m’avait abusé et roulé. Avec cela, et les également la ferme décision de quitter mon patron. Malgré le fait que mon patron augmenta mon salaire à 600 f Cfa, je dénia son offre et m’enroula dans son aventure de moto taxi. Pour la petite histoire, durant mon séjour au sein du vidéo club, je fis connaissance d’un ami. Ce dernier entrepris assez rapidement de m’apprendre la conduite d’une moto. Après mon départ donc du vidéo club, par l’intermédiaire de cet ami qui voulait vendre sa moto, celui-ci très compréhensif me céda sa moto. J’ai travaillé pendant presque deux mois pour payer les traites.

Des nouvelles rencontres et une autre façon de voir le monde

De simple électricien garagiste que j’étais, je suis devenu informaticien et dactylo. Peut-on encore me taxer d’analphabète ? non, j’ai amélioré mon niveau de langue et d’orthographe. Cette transition de ma vie s’est faite comme un miraque j’étais conducteur de ben-skin quand je rencontrai victor, au sein de la chaînes des foyers Saint Nicodéme. Nous avons sympathisé et il m’a fait une proposition alléchante : faire de l’informatique. Qui pouvait résister à une telle proposition ? surtout pas moi, qui croyait en observant les gens manipuler les ordinateur par le biais de la télévision que ce métier était fait pour une catégorie précise d’hommes. Refuser une telle proposition relevait de l’obscurité, Alor, je saisie ma chance et cette chance mon rêve continu et je travaille comme informaticien.
Après tant d’année de peines, enfin le soleil à l’horizon…..
Il faut que le rêve continu, nous aussi, nous ne vivons que parce que nous sommes tenus de bout par nos rêves. Dois-je dire « je » ? J’avais à peine dis huit ans quant mon rêve commença l’histoire d’un club journal dans un collège de la ville. La rencontre d’avec les gens du métier et l’émerveillement devant la découverte de ma vocation. Mais, mes pistes ont été aussi tortueuses et serpentées d’horreurs. Vous voulez en savoir plus…

La vie sexuelle

Chaque poème d’amour que j’écris, est une Chanson désespérée d’amour. C’est un véritable cri de vie en sursis. Si je baise dans ma vie, c’est à défaut de le faire parfois physiquement. L’enfer, c’est mon pénis. Quand j’écoute des paroles obscènes ou visionne quelques scènes pornographiques, cet organe devient tout de suite intransigeant. Ça gonfle, ça va veut s’éclater. Ah ! Cette histoire voudrait se consoler en passant à l’acte sexuellement. Alors là, ça devient assez compliqué. Toutes ces années, j’ai eu du mal à vivre réellement une vie sexuelle proprement dite. Pas que je n’ai pas l’occasion d’effleurer les lèvres d’une fille. Mes instants suprêmes d’amour sont comme ces coups de pieds lors d’un match de football. Parce qu’en réalité, dans ma ville, je n’ai pas eu vraiment une amoureuse digne de confiance et dignité. Pas détrompez vous. Le problème est ailleurs : je ne saisis pas le pourquoi toute les filles que j’ai rencontrées finissent toujours par me planquer d’une drôle de manière. Tout commence pourtant bien mais sur fur et à mesure que nous progressons et nous nous familiarisons, elles prennent toujours des distances. Sont-elles influencées par ma drôle de personnalité ? Sont-elles alors !!! je suis incapable de les faire vivre une vie paradisiaque ? Peut être vrai. Mes maigres finances ne suffiront pas à satisfaire mes projets et de les ouvrir de tous leurs besoins. Ce soir, j’ai envie de faire une partie de baise. Je ne peux m’adresser à une amie. Parce que véritablement ou officiellement, je n’en ai pas. Comment faire donc pour satisfaire ce désir charnel ? L’abstinence, bien sûr. Ah, c’est une solution suicide et trop chrétienne et il y a longtemps que je ne crois plus au paradis. Je suis jeune, j’ai des fantasmes sexuels et j’ai envie de découvrir. Pour m’excuser, je pense que dieu ne me punira pas si j’essaie juste une fois la fornication. Alors, me voici dans un bar-circuit avec une liasse de billets de banque. Ce ne sont pas les présupposées qui manquent cette fois-ci. Il suffit que j’offre à boire et que je donne un peu d’argent. J’embarquerai même deux pour cette soirée. Mais en moi, il y a l’idée de dieu. Je suis contrarié au moment de l’action. Je ne suis pas un habitué de ces choses. Ce n’est pas le fort de notre jeunesse. Mais aujourd’hui, il s’en faut de si peu pour que ce genre de vie m’embarque. Je suis la plus en plus à l’extrême de mes faiblesses. Heureusement, nous avons grandi dans un milieu sain d’esprit. Enfin je rebrousse chemin mais, je résisterai encore pour combien de temps. En fin de soirée, je saisis cette verge dans la douche et me demandé a quoi ça sert finalement. Juste pour mettre hors de moi. Quelle souffrance !!!
Cependant, j’aurai une consolation : la musique et j’écrirai comme si je vivais un grand amour, quelque poèmes. Dans ma chambre. J’ai choisi quelque prénoms féminins au hasard je fais de ces prénoms, les héros de mes poèmes. Toutes ces filles, seront l’amour avec moi A défaut d’un contact physique, nous sommes en esprit réunis par des scènes érotiques. J’ai autant d’aisance et de jouissance en dessinant et en caressant les cuisses et les tétons de filles sur des feuilles en écrivant des proses. J’ai sacrifié presque mon sexe pour un projet.
Quand les amis me content leurs multiples exploits sexuels, je ressens au tréfonds de moi, un regret pour n’avoir pas fait autant. Mais, tout de suite, j’ai une consolation, mon rêve d’enfance. C’est en 1992 que je découvre et saisi profondément ma vocation. L’écriture, ce monde me fascine. Alors, en bute de continuer mes études en raison des défaillances financières, je me recroqueville dans les recherches historiques avec pour but d’éditer un livre d’histoire sur mon village. Je suis soutenu par mon petit frère qui trois ans plus tôt avait pour les même raisons de dyaillance financier. Je suis caissier derrière ses appareils de jeux au hasard de fabrication locale. Là je peux me faire un petit sou. Avec mes économies, je peux faire de petits voyages de temps à autre pour me constituer un cocktail d’informations historiques. Quelque année plus tard, je commence à cherche un éditeur. En 1996 – 1997, je me penche vers les élites de mon village et implore aide. Dans le même ordre d’idées, je vais souligner le problème à mon géniteur, Directeur d’organe de presse. En passant, puisque j’avais fais mes saisies chez un historien. J’espérai qu’il serait flatté par mes travaux. Mes espoirs furent vains. Personnes d’entre ces hommes ne voulu me prendre au sérieux. Peut être qu’en raison de ma jeunesse, de mon niveau scolaire assez bas au vu de travaux qu’un esprit de cet âge pouvait réaliser. Finalement je fus pris dans un engrenage malsain dans lequel je failli perdre la maison.
Nous sommes en 1998, j’ai décidé de reconduire mon projet. Mon rêve m’habite encore, je travaille comme pigiste dans les journaux qui cherchent à se faire un aura. C’est ainsi que j’entre en contact avec la sœur Marie ROUMY. Dans le cadre d’une public reportage sur la zone nylon après elle je rencontre Le père Eric DEROXNY. Cet homme est fascinant. Je voudrais bien le séduire et gagner mon amitié mais comment ? Alors, je commence à l’intéresser avec mes manuscrits. Heureusement, il est largement ouvert d’esprit et m’adopte comme un disciple. C’est mon homme favori et dès lors, je commence à miser sur sa personnalité. Dans la même période, je vais à l’ouest faire des vacances. Je rencontre le père Bernard NGASSISNG. C’est un inconnu. Mais, il a une philosophie qui m’intéresse. Il veut rapprocher nos deux peuples frères. Outre, ses procédés rituels lors de ses cérémonies œcuméniques suscitent en moi une grande curiosité. Je rapproche sa pensée religieuse à celle du père Eric DEROXNY. Dans mon plan déjà deux hommes.
Cependant, il me faut une Elite d’une très grande personnalité et digne de confiance pour mettre à terme, mon plan de bataille. D’abord, il faut que cette Elite épouse mes idées. Qu’il comprenne le sens de ma lutte et qu’il sache que mon objectif est de rapprocher nos deux peuples malgré nos différences. Ceci, pacifiquement et dans un dialogue franc. Alor, où le trouver Cet Elite ? j’ai une liste de personnalité pierre et il se montre réceptif et généreux. Je pense que dès lors qu’il sera dans ma poche, il pourra m’aider à convaincre les autres j’ai réuni mes rois hommes : deux intellectuels et un financier. Mais, dans mon ombrent, il y a la sœur Marie ROUMY. J’ai souffert de l’égoïsme des autres. Au départ, je voulais faire juste un journal pour faire triompher mes idée et rien que. Finalement, l’influence que j’ai subie étant de la sœur Marie me gagne.
Je pense que, pour la jeunesse future ne souffre plus des atrocités que j’ai connues, qu’il faudrait mieux faire, un centre culturel et je choisis de le baptiser Centre culturel sœur Marie ROUMY. L’objectif de ce centre consistera à l’avenir, de mettre les jeunes écrivains, ce monde me fascine. Alors, en bute de continuer mes études en raison des défaillances financières honnêtes pour les éviter des affects psychologiques et affectueux et, de les trouver des stages de formation j’ai souffert de cet handicap, pourtant, ce n’est pas le génie qui fut absent. Mes dossiers ont été refoulés dans les salles de rédaction. Je tairai les noms de ces organes de presses pour ne pas offusquer les directeurs de publication qu’ont même pas daigné nous répondre. Alors, mes hommes sont ciblés, mon projet est élaboré. Mais il me faut un minimum d’argent pour prendre mon rendre mon projet vivant. J’emprunte 80.000 f cfa à mon petit frère. Par souci de maximiser mon argent, je l’incesti dans la fabrique des registres. Malheureusement, les affaires tournent au vinaigre.
Me voici sans sou. Comment faire ? Heureusement, par la Sœur marie ROUMY. Je suis engagé comme garçon de chambre à résidence Hôtel LA FALAISE. Avec les économies de mon salaire, plus l’aide que je recevrais. Plus tard du Directeur de la SA-CATHAÏ , je lance mon projet. En septembre 2001, je mis sur pied un trimestriel personnel. Ce journal parait sous forme de prospectus. Mais, c’est une tribune où je peux m’exprimer à volonté et sans trop subir les caprises des autres. Au moment de lance carnard, j’ai hésité sur le titre. J’ai d’abord voulu le titre : le réveil du peuple puisqu’au fond de moi, il y a une vérité que mon peuple ignorait et dont il fallait qu’il sache pour se réveiller. Nous sommes des frère. Pour finir, j’ai choisis RACINE parce que en fait, la vérité c’est que si je n’étais pas villageois, je n’aurai rien à écrire. Je ne serai pas écrivain, ni journaliste. C’est dans mon Ouest Cameroun que je vais chercher l’inspiration. la marie roumy me contact avec le directeur de publication du journal le messager
Ces appels du destin !!!
Je connais par ailleurs un ami comédien aujourd’hui peintre qui dira : « nous sommes portés par le destin » en effet, nous sommes les enfants du destin et le destin prend soin de nous. Pour peu que nous voulons marcher dans la lumière intérieure, qui nous illumine, le destin nous porte, nous guide, nous offre des opportunités de contact ou d’affaires. Je voudrais bien revoir la tête de sa pauvre maman. Malheureusement, elle n’a pas survécu au déluge de la mort. Si elle avait survécu, que dira t-elle sur succès de son fils maintenant ? Elle qui considérait le génie de son fils comme de la folie. Elle n’avait jamais cru en son fils, cet amuseur public, toujours drôlement habillé comme le prince charmant d’une bande dessinée la faisait de la peine. Elle n’avait jamais compris jusqu’où pouvait-on aller avec la comédie, le théâtre. D’ailleurs, ça ne procurait rien à son fils sur le plan financier. Ce dernier quémandait de la nourriture de gauche à droit dans sa famille pour survivre. Quelle misère !!! Sa pauvre maman préférait les bricoleurs qui à la solde d’un petit boulot recevaient de petites sommes. A ce propos, elle tenait toujours des comparaisons entre des enfants du quartier selon leur évolution financière, comme des astuces pour ridiculiser son fils. Tous les mérites de bons comédiens que ce dernier recevait lors de ses prestations ou spectacles ne stimulait en rien la gentillesse et l’amour de sa défunte mère à son égards. Pour elle, c’est le garçon inutile. Pis encore, pour rehausser son argument, il n’était pas assez intelligent et brillant en classe. D’ailleurs, en faveur des contestations de leur entourage immédiat, auront laissé choisir leur vocation.
Pourtant, en dépit des hostilités familiales, bien que notre ami rompu d’avec les classes en raison des défaillances financières, pour s’immiscer dans le secteur informel pour survivre, il ne sacrifia pas son génie, d’accord en compagnie de ses deux compagnons de misère, il forma un petit groupe théâtrale « les trois v ». de même, il continua à faire des spectacles en ville et en campagne pendant les vacances. Dans la misère, un jour, Dieu l’ouvrit le grand chemin, le chemin des son grand amour. Il fit à tout hasard, la connaissance d’un témoin de Jéhovah peintre. Celui-ci l’accepta comme discipline, toutefois en respect ses valeurs spirituelles et culturelles. Pendant près de six mois, il se perfectionna en peintre et améliora sa technique de base. Nous qui le tenions pour ridicule quand il faisait ses peintures embryonnaires dans son salon, commençâmes à respecter l’éclat de ses tableaux. Quelque temps après, il fut reçu au concours de l’IFA à Mbalmayo. Aujourd’hui, il compte à sa sortie faire de leur petite troupe théâtrale, un grand groupe de valeur et ouvrir un atelier de peinture. Il dira aux autres, venez à nous, vous êtes des nôtres, suivons ensemble le chemin du destin.

Je voudrais devenir pasteur. Mais je n’ai pas le BAC

Je voudrais bien savoir le niveau intellectuel qu’ont eu nos prophètes pour être choisis par Dieu. Si Dieu a fait des analphabètes, des pêcheurs et des charpentiers Rois, pour quelles raisons, vous, hommes d’églises, pauvres humains, croyez-vous obliger les autres à avoir un niveau intellectuel pour vivre pleinement leur foi. Cela fait bientôt dix ans que je l’ai rencontré. Nous partageons le même table banc lors de l’examen du BEPC au lycée bilingue de Bonabéri. Je l’ai posé une question : Que comptes-tu faire après l’école ? et il m’a répondu : « Je voudrais devenir Pasteur ». Malheureusement, il n’a jamais eu le BAC depuis 1994 qu’il le compose mais il n’a jamais cessé de rêver. Il s’est fait des amis à l’intérieur de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Chaque fois, supplie à Bana, le pasteur de cette localité lorsque ce dernier prends des vacances. Exerçant comme évangéliste, il espère un jour passer le BAC et se présenter au concours d’admission au séminaire pour suivre sa vocation.
Depuis notre rencontre, cet ami n’a jamais lésiné sur aucun moyen de bord le permettant d’atteindre son objectif. Lorsqu’il est à Douala, il est très actif au sein de la paroisse New-bell Bafang. Son pasteur lui donne des textes bibliques à préparer pour la liturgie. De même, le principal de Bafang Bana le saisira par une correspondance à partir du mois de Mai et très régulièrement pour le faire part des textes bibliques à préparer pour la période des vacances. Quand il s’est essayé à faire les prémices de boulot, il rejoint les pasteurs et ils peuvent discuter sur ce qu’il y a à ajouter ou à retrancher. Malheureusement, il ne perçoit aucun sou pour sa survie. Il ne vit dans ses paroisses que d’amour et d’eau fraîche pour servir sa vocation. Et ceci, pour une bonne cause. Aujourd’hui avec plus de vingt huit ans, ses besoins vont de plus en plus croissants. La table des parents ne le suffit plus, il ne voudrait non plus mener une activité qui l’éloignait de sa foi. Alors, il a décidé de devenir un instituteur dans l’une de ces écoles s’il est engagé. Il voudrait même présenter le concours des instituteurs diplômé d’Etat pour gagner de l’argent. Pour la constitution de ses dossiers il a proposé à son père qui voulait engager un maçon pour fabriquer les briques en terre battue pour la construction de sa maison à l’Ouest, de le confier le chantier. Ainsi, à la fin du chantier, il aura de quoi faire les dossiers et s’inscrire dans un cours du soir pour préparer le BAC. A demain, il n’est jamais peut-être trop tard. Nous pouvons réussir même au bout d’une aventure. Ce qui s’est confirmé depuis cinq ans cet ami est devenu pasteur à l’EEC (Eglise évangélique du Cameroun).
Lui, c’est un prestidigitateur, membre de l’illustre troupe théâtrale, « les fugitifs » à la MJC Akwa. Ce Tchadien est, non pas un excité politique, ni un Feynman. Il est parti de son Tchad natal pour voir son rêve se réaliser enfin, peut être au Cameroun… Il caresse le « vedettariat ». C’est dans ce but qu’il évolue dans cette troupe théâtrale en s’efforçant par ailleurs de se trouver quelque chose pour sa pitance quotidienne. Et ceci, indépendamment du groupe qui ne le fourni aucun sou. Notre homme, pour survive, s’est constitué en marchand de fleurs réalisées à partie du dessechage des bouts de tiges assez spécialisés. Chaque matin, il fait le tour de la ville avec ses pots de fleurs. S’il en vend quelques uns, son estomac est garanti. Au cas échéant, il puisera certains sous dans ses antécédentes économies. Dans l’après midi, c’est l’heure des répétitions. Notre homme se dirige à la MJC et s’exerce avec ses camarades. Les jours d’intervalle entre les répétitions, il fabrique ses pots de fleurs et court les déposer chez les clients.
Ce soir, il y a spectacle. Ce sera une occasion de faire étalage de ses talents. Raison pour laquelle, ses frères Tchadiens sort conviés à ce spectacle. Ces derniers seront témoins que réellement, il est parti de son Tchad parce qu’il voulait faire de son rêve d’appartenir au monde du septième art, une réalité ceux-ci le diront à ses parents et il renchérit : « qu’ils ne croient pas seulement que sa maison m’aveugle, regardez, ces pots de fleurs sont de ma fabrique, alors, rien n’exclut le fait que demain, à défaut de réussir à mes souhaits, je rentre millionnaire de ces fleurs. Je suis herbier, ce métier, je l’ai appris et connu en aventure, dans la rue pour survive ».

De l’impasse peut jaillir la lumière

Parfois, c’est d’une situation extrêmement désespérée que jaillit une étincelle d’espoir. Comme sont les écrivains qui dans la persécution ont commis des chefs d’œuvres d’une grande estime.
J’en ai goutté à l’aventure. Je dirai en observant certains de mes brouillons que c’est solitude d’une nausée que le les ai écrits.
Je connais un ami qui après sa maîtrise en biochimie voulait être délégué médical. Pour se faire recruter, il avait pour ce, déboursé assez d’argent dans plusieurs cabinets sans succès. Finalement, il s’est résolu à vendre des médicaments frauduleux au marché noir. Mais la malchance fut à son rendez-vous. C’était au moment où, l’Etat usait de toutes ses ressources pour faire disparaître ce genre de commerce de médicaments parce qu’il jugeait inadéquat et à gros risque les médicaments proposés aux patients par les commerçants du marché noir. Alors, dans cette guerre, notre homme perdit complètement son capital. Il devint subitement dépendant de ses amis et il dû aussitôt oublier les chemins des grands restaurants, des boîtes de nuits et des jolies filles. Pour survive, il s »était rebattu sur ses amis du marché central. Il prenait le chemin de la gare, participait au tri des chaussures pour le compte de ses amis. Vers dix heures, il pataugeait la boue des ruelles de notre métropole en proposant des chaussures à gauche et à droit chez les particuliers et dans certains bureaux. Selon les prix de base proposés par ses amis, il faisait une petite majoration pour se faire un peu de bénéfice le soir au moment des décomptes. Notre homme fit ce boulot pendant plus de huit mois. Il s’était déjà si bien enrôlé dans cette affaire au point d’oublier sa maîtrise en biochimie. Or, un jour un délégué médical avec qui il avait gardé les contacts et qui de temps à autre passait le proposer les chaussures, lui fit savoir qu’il y avait dans son cabinet médical un place en compétition. De retour à la maison, le jeune homme s’activa à réviser ses cours et il fut finalement reçu.
Alors mes amis, seule la volonté de recommencer, l’humilité sont les atouts qui nous porteront au succès sans compromettre nos vies. En principes, ceux des nôtres qui perdent complètement raison, c’est parce qu’ils n’ont pas voulu être patients. Ils pensent assez vite arriver en empruntant le chemin des sectes etc. Les résultats sont assez néfastes. Soyons sages.

L’aventure avec les sectes

Peut être ça marche avec d’autres. Mais, de ma connaissance, je connais de jeunes rêveurs qui ne reviendront jamais de la folie. Jadis, j’ai rencontré un homme d’une trentaine d’années. Il voulait devenir riche et pour ce, pour vite se faire fortune d’après la rumeur, il avait été recommandé à un gourou. Après quoi, son affaire semblait bien fonctionner jusqu’au jour où il fut soumis à une condition, celle de faire l’amour avec la caresse de sa vieille mère. D’abord, il répugna cette condition mais au bout du compte, il se rendit compte qu’il était d’ores et déjà lié de fond en comblé à l’ordre du gourou. Il s’exécuta tout en expliquant le bien fondé de son acte à sa maman. Celle-ci par cupidité ou en raison de l’amour maternel et de la trop grande pitié qu’il éprouva à l’égard de son fils pris part activement à l’acte sexuel sans rechigner. Mais, en pleine extase, le vieil homme qui avait été instruit de la basse manœuvre de son fils par un marabout surgit dans la case. Il découvrit bien plus par hasard le manège et la supercherie d’un fils et sa maman. Face à cette surprise, il poussa u cri qui en quelques minutes mena le village en alerte. Il fut admis par la population de conduire le fils chez un prêtre. Devant le prêtre, ce dernier avala sa bague et du coup, commença la folie.

Une note d’espoir

Le temps a passé certes, certains dans la grande aventure de la vie, pris dans le tourment de ces nombreux pièges de la facilité ont perdu complètement la raison. Dommage !!!
Nous, qui avons gardé la tête froide ne croyons plus à la conquête du monde avec nos fantasmes d’adolescents. Avec la fougue et la frénésie de l’adolescence, nous croyions faire marcher les montagnes au moment de la conception de nos projets. Il n’en ai rien. Il y a peut être de cela six mois, deux ans, cinq ans, et plus pour d’aucuns. Que la réalité de la vie nous a désarmé. Nous avons dù guerroyer avec ceux là même que nous croyions voués naturellement à nous aider. Pis encore, il a fallu bagarrer avec soi même pour ne pas sombrer dans la négation, le renoncement, l’échec fut rude, nous nous sommes finalement réfugiés dans la solitude, dans les agressions, dans les tranches. Le monde extérieur nous effraie désormais. Nous avons perdu confiance aux hommes. Mais Dieu merci, notre rêve n’a pas été définitivement enterré. Nous sommes restés là a rêvasser. Le rêve c’est le brin d’espoir en nous. C’est l’unique Humanité qui reste de ce monde vorace. Et du coup, nous nous sommes dits : Essayons encore. C’est la voix de l’intérieur qui nous guide. Essayons, peut être un jour, nous trouverons un sourire ami, une chaîne de solidarité pourrait se tisser autour de nos projets. Inutile de sombrer dans la démence de l’imbécilité et dans l’angoisse d’avoir été rejeté par la société. Tant que nous avons les moyens physiques, essayons toujours, et toujours de conquérir es hommes, même nos ennemis, je continue à croire que la véritable lumière ne nait que du désarroi de l’homme et de l’universalité. Aimons la vie et sa dure réalité. La lâcheté et la paresse nous perdent et c’est là la misère de l’homme et sa donne l’expérience de ce qu’est la vie au delà du rêve et nous donnent la vie. C’est là le début d’une éventuelle réussite.
Aujourd’hui je suis éducateur EDR une activité humanisant pour nous-mêmes car, ce métier nous permet de plaider auprès des professionnels et des patrons pour nos jeunes, enfants de la rue. C’est un enfant de soulagement de savoir que d’autres ne souffrent pas ce dont nous avons connu. Je suis parti de bas fonds porté par un rêve, celui d’être un jour, journaliste. Aujourd’hui malgré l’âge j’ai réussi le pari. Le monde de la presse privée au Cameroun connait ma signature et la revue du monde de la rue. Aujourd’hui j’ai plusieurs livres édités qui sont sur le marché.
Si l’avenir m’engage à MondogblogRFI, j’aurai gagné le jack pot avant d’y arrivé.
Quel chemin !
Combien d’embuches !
Quel de surmenage !
Que abnégation !
Que de patience !
Que d’espérance !

VENTE DE FAUX MEDICAMENT
L’inefficacité du gouvernement de la république du Cameroun face à la lutte de la vente et de la distr


En honneur au père Eric Deroxny

Mon âme quête l’éternité
Et chaque jour,
J’avance pour acquérir
Une place d’immortel
Au-delà de la poésie qui
Reste un exutoire
Pour me vider de mes punaises
Et combler l’instant de ma solitude
J’écris pour quêter le firmament
Immortel
Je reste hermétique dans mes textes
Pour être décrypté à travers les siècles
Immortel
J’élève la voix
Pour que l’écho retentisse au-delà
Des temps
Immortel
Je m’investis dans des combats sociaux
Pour que le rayonnement séduise
Les hommes et qu’ils
Chantent l’hymne de la victoire
De génération en génération
Immortel
Je plonge dans les eaux messianiques
Pour que l’Eternel ait un regard sympathisant
Et qu’ensemble, durant les temps à venir
Nous soyons les maîtres du monde.
Immortel
Que ma singularité de poète
Inspire les jeunes
Et que pendant l’éternité
Ils s’identifient à leur héros littéraire
Immortel
Est ma destinée de poète
Et chaque jour je vous partage une
Part de cet héritage
Pour qu’en chœur et en symbiose
Vous profitez de ce bienfait
C’est pourquoi, faire
De beaux textes
Est mon devoir
A travers mes rêves, mes hallucinations
Et parfois mes misères
Nous sommes tous unis
Vous êtes tous une partie de mon éternité
C’est ça ma fierté
De porter votre espérance
De porter aussi votre désespoir
Et de dire, Seigneur, j’ai vécu.
Ne mérité-je pas ma part d’éternité ?
Ah Seigneur, ne l’oublie pas.
Regard d’éternel
Est la dimension du poète
Et, surtout, ne l’oublie pas
Je suis la somme des misères
Et des joies de ton peuple
Et ce, pour des siècles et
Des siècles.