kaptueflorian

L’émmergence 2035 au Cameroun avec le concours des indien

des emplois intermédiaires aux jeunes Africains pour sortir certains du chômage en ce qui concerne les hommes.
Les sociétés de télécommunication ORANGE et MTN pour ne citer que c’est deux là ont favorisé l’émergence d’un business pour les jeunes filles. Elles sont installées dans les carrefours et font du call box. Il faut désormais compter avec nexttel, le troisième opérateur téléphonique.
Voici l’inde qui entre en lice, avec ses sociétés qui redonnent une seconde vie aux objets en fer ou à des ferrailles, beaucoup de jeunes africains se sont jetés à la recherche de ces précieux sésames.
Il y a des mineurs qui fouillent toutes les espaces, creusent des zones susceptibles de garder les fers, fouillent même dans des enclos et pourquoi pas des dans les domiciles de certains particuliers
Après cette étape de récupération, ils partent peser leur trésor aux maliens, nigériens et même des camerounais qui, louent des sites pour masser ou entasser le fruit de leur achat. Le kilo se vend à 75 FCFA.
Ensuite vient alors le tour de ces marchands qui achètent tout ce qui est ferraille même les carcasses de voitures, un business lucratif.
Ils font venir des camions et le ramassage pour l’usine commence. Ils déversent chez les indiens ces tonnes de la poubelle qu’ils ont sauvé et les indiens se chargeront du recyclage de ces déchets.Le recyclage de la ferraille crée de nouveaux emplois au Cameroun ce qui entre en droite ligne avec la politique du renouveau national dans son dernier discours à la nation, il parlait d’émergence à l’horizon 2035. Que chacun à son niveau imprimante cette grande vision de son excellence Paul Biya. il y’ a certes à déplorer la fermeture de certaines usines telle que celle d’OUmarou fadil pour ne citer que ce ces qui sans le savoir imprimentait cette philosophie dans les années 1960 . cette société a donné et crée des emplois à nos parents et nous en sommes reconnaissant. L’état devrait alléger les impôts pour permettre à toute société citoyenne de donner le meilleur de lui.


pourquoi le centre culturel soeur Marie Roumy?

Bâtir son amour
Chaque jour
Sur une fondation
De sable mouvant

Croire en sa résistance
Même si elle est faite de
Flacon de glace en saison sèche

Croire en cet amour
Même s’il se construit
Sur des quiproquos
Et chaque jour
De fil à aiguille

Croire à ce fil conducteur
Qui t’amène à découvrir
L’amour.
Ce cœur qui bat
Cette sensation d’être l’homme le plus heureux
Quand elle est la.
Voila marguerite tu ne sais pas haut combien je souffre
De ton éloignement
De ton silence
De ce numéro de téléphone
Qui me reste inconnu.
Seulement, je continue à chanter
Mon amour pour toi
Espérant que tu me donneras
Une chance.
Ainsi dans mon prochain recueil de poésie,
Tu es mon héros.
Et ce poème est l’hymne de l’amour qui
Rayonne en mon profond
Quel beau cadeau pour un poète
Que t’offre un poème comme
Gage d’amour.


les relents de la colonisation allemande au cameroun

Tout par du chasseur qui créa BANDJOUN . Dans ses objectifs il voulait coloniser toutes les chefferies de l, ouest. A l, époque de TAMOUEDJOUONG a la chefferie BAMOUDJO et FOTSO 2 a la chefferie BANDJOUN ,le chef BAMOUJO ayant plus de pouvoir mystique pour faire la guerre était supposé être le général de la guerre que nous appelons ici la guerre des BANDJOUN ( pour la conquête des futurs BANDJOUN) .QUI S, arrêta au lieu dit chez TEGUEEN ( ancien paysage de BAYAGAM). Pourquoi dit-on souvent en notre patois : (Chou ye pe TEGUEEN) ? ce qui signifie que la guerre s, est interrompu ou suspendu chez TEGUEEN.)
En effet la concession de TEGUEEN était comme la frontière BAYAGAM, BAHAM, avec BAMOUDJO derrière BAYAGAM alors s, il fallait que la guerre continue par BAYAGAM, BAMOUDJO sera colonisé et ce sera le souhait de FOTSO 2.Par contre TAMOUEDJOUONG, ne voulant pas cela et avec son titre de général décida d, orienter la guerre vers BAHAM . Le refus de FOTSO 2 fut catégorique au point ou les deux ont faillit engager une bagarre au milieu de la troupe .La guerre changea ainsi d, objectif et se transforma en guerre des BANDJOUN contre BAMOUDJO.C, est chez TEGUEN que la guerre fut déclarée entre BANDJOUN et BAMOUDJO .TAMOUEDJOUNG et son équipe construisirent une clôture de chez TEGUEN vers le lieu dit KAM DENG actuel avec les bambous pour marquer leur frontière et le lieu du départ des hostilités , d, ou le nom :KAM qui signifie justice et DENG qui signifie bambou (justice ou la barre est en bambou) .C, est ici que TAMOUEJOUN gagne la première guerre par stratégie de TUEDJOM devenu gwanom (général) TUEDJOM
La stratégie de TUEDJOM
Le premier jour de la guerre, les soldats de TAMOUEDJOUN de ce coté de la clôture était de moins de cinquante hommes tandis que de l, autre coté FOTSO 2 en avait plus de deux cents .TUEDJOM décida que chaque soldat devait traverser la clôture au moins cinq fois faisant aller et retour dans le but de faire croire aux BANDJOUNS qu, ils sont plus nombreux. Aussitôt dit aussitôt fait. Les BANDJOUNS tomba dans son piège et décida de retourner a la chefferie BANDJOUN afin de changer de stratégie.
La déportation de TAMOUEDJOUONG
Pour l, intronisation forcer de BOPDA FOAMOUJO
Sachant que la déportation de TAMOUEDJOUNG par les allemands devait déstabiliser les BAMOUDJO il fallait ensuite chercher dans la ligne de la chefferie une personne qui pouvait gouverner a BAMOUDJO comme un gouverneur des BANDJOUN .Le choix fut porter sur BOPDA qui engagea directement les rites du LACKAM a la chefferie BANDJOUN pour gouverner les BAMOUDJO .C, est alors que TAMOUEDJOUONG fut qualifié de rebelle afin d, avoir l, avale des ALLEMANDS pour sa déportation Lorsque la disparition de leur chef fut constater les notables BAMOUDJO, ne sachant pas que les BANDJOUNS avaient préparés la succession de TAMOUEDJOUNG décida de mettre quelqu’un a la chefferie pour attendre la maturité des enfants de TAMOUEDJOUONG pour regagner leur chefferie .C, est ici que le choix fut porter sur TAGNOUOC devenu SOFFO TAGNOUOC qui s, installa a la chefferie .
Pendant son séjour au LACKAM a BANDJOUN BOPDA FOAMOUDJO eut pour ami intime KAMGA MENEWA. A la fin des rites du LACKAM, Les BANDJOUNS alla installer de force BOPDA a la chefferie BAMOUDJO , chassant ainsi SOFFO TAGNOUOC qui s, enfui vers le Noun.
Les notables BAMOUDJO organisa une réunion de crise et somma BOPDA de :
 Suivre la même politique que TAMOUEDJOUONG
 Les ordonner de bruler les maisons de tous les princes BANDJOUN situe autour de leur village. (Il faut ici noter que quand les BANDJOUNS gagnaient une chefferie ils installait autour de la dite chefferie un prince BANDJOUN)
BOPDA FOAMOUDJO fut contraint d, accepter .Apres ce forfait BOPDA et ses notables fut arrêtés et emprisonné s par les ALLEMANDS a BAFANG ou KAMGA MENEWA (ami intime de BOBDA FOAMOUDJO) était secrétaire interprète .Comme ton ami ne peut pas être dans l, eau tu te noie ,KAMGA MENEWA négocia pour la liberté de BOPDA et ses notables .A leur arriver a la chefferie BAMOUDJO,BOPDA FOAMOUDJO rassembla ses notables et leur parla ainsi :vous avez vu de vos yeux, une opposition aux BANDJOUN ne nous amènera qu’a la perdition ,c, est pourquoi nous devons nous soumettre a eux , même s, il faut reprendre ces hostilités après moi. Les notables lui accorda malgré que ses hostilités on reprit pendant lui (notamment juste après la mort de FO KAMGA JOSEPH).
L, accession de KAMGA a la chefferie BANDJOUN
Lorsque BOPDA FOAMOUJO fut stable a la chefferie BAMOUDJO, il décida de récompenser son ami qui l, avait libérer de la prison. Sachant qu’entre temps FOTSO 2 était perdu comme un chef ne meurt pas et était remplacer par BOPDA MAAGNE. Il participa activement au limogeage de BOPDA MAAGNE pour installer de la même façon son ami intime KAMGA JOSEPH à la chefferie BANDJOUN.
POURQUOI BOPDA FOAMOUDJO et FO KAMGA s, aimaient beaucoup ?
 Apres leur victoire les deux avait décide de partager les pouvoirs ainsi qu’il suit :(QUELQUE SOIT LA CHEFFERIE BANDJOUN ou BAMOUDJO TOUT POUVOIR ADMINISTRATIVE REVENAIT A FO KAMGA (du fait qu’il était lettré) ET LE POUVOIR TRADITIONEL A FO BOPDA (illettré)
 Les deux ont accédés au pouvoir de la même façon
 Chacun avait besoin de l, avis de l, autre avant de poser tout acte autoritaire
PORQUOI LA CHEFFERIE BAMOUDJO EST ELLE TELLEMENT MAUDIT QU,ELLE POURRA MEME DISPARAITRE DE LA CARTE SI CERTAIN PREALABLE COUTUMIERS ET ADMINISTRATIF NE SONT PAS REUNIS
 Les BAMOUDJOs ne respectent ni les normes coutumières, ni les normes administratives
Les normes non respectés avec leurs conséquences :
1. NORME ADMINISTRATIVES
A nos jours l, installation d, un chef de quartier, auxiliaire d, administration nécessite la signature de son supérieure hiérarchique qui est le sous préfet
Hors les BAMOUDJOs ont désigné pour la première fois sop marc KAMGA comme chef du village BA sans l, aval de l, administration et cela leur a entrainé des conséquences extrêmement négatives :
L, attribution de la dénomination FAMLA2
L, absence le la représentation de la chefferie BAMOUDJO, MOUDJO dans la carte actuelle des chefferies traditionnelle de l, ouest.
FAMLA2 étant officiellement non représenté .
Ici, personne n, est indiqué officiellement pour écrire valablement a l, administration pour le compte de MOUJO, BAMOUDJO OU FAMLA2
Quelle que soit la dénomination que l, administration accorde au dit village il serait préférable d, accepter pour prendre place dans la famille administrative afin de réclamer et défendre le reste devant l, administration. D’ailleurs tout acte administrative sans l, aval de l, administration est un acte rebelle. C ,est pourquoi ce village est considéré comme le village des rebelles et l, administration les a traite comme tel .En effet tous les services administratives qui devait être implantés dans le village s, est retrouve autour comme la gendarmerie ,la sous préfecture, ,la mairie , le district de sante, le c e t i c, pour ne cite que ceux la .
Ces conséquences néfastes n, ont donné aucune leçon aux BA car ils ont continué a
désigné leur chef sans tenue de palabre présidé par l, administrateur compétant, sans procès verbal de l, arrestation signé par ce dernier comme le prévoit la loi.
Pour cette fois ci la chefferie étant sous scellé de l, administration, le risque est celui du constat de la vacance d, un chef dans cette chefferie pour longtemps et prendre d, autres décisions plus graves .D, ou la nécessité de tout faire pour que l, administration descelle et y installe son chef.
2) NORMES COUTUMIERS

La malédiction est la peine infliger a tous ceux qui ne respecte pas les coutumes .cette peine est mesurer par la nature et respecte par conséquent la parole de Dieux .dieux sachant que tout le monde est pécheur parce que né dans le péché, il pardonne a ceux qui demande pardon pour leur péché .Il est prouve que ,bien dépensé , l, argent du diable devient l, argent de Dieu.
Demander pardon pour ses péchés commence par la reconnaissance de ses péchés, la demande de pardon à la personne offensé et la réparation.
Concrètement .TAMOUEDJOUNG ET BOPDA MAAGNE sont des chef issues respectivement des chefferie BAMOUDJO et BANDJOUN .Pendant que a BANDJOUN, BOPDA MAAGNE a eu pour réparation son implantation a MBO sa société secrète a la chefferie et un grade de notabilité avancé , a BAMOUDJO TAMOUEDJOUNG n, est rien .Pour se moquer de lui il s, agit chaque fois qu’, on veut arrêter clandestinement un chef de dire qu’on commence le deuil par TAMOUEDJOUONG .Est ce qu’ ,on fait le deuil d, un chef ou même d, un notable sans avoir son successeur ? Qui plus y est, on le fait plusieurs fois : la première fois lors de l, arrestation de KAMGA MARC et ensuite pour KENGNE ANATOLE. Si TAMOUEDJOUONG était chassé de la chefferie, pourquoi faire son deuil a la chefferie. C, est ce problème que la commission vérité réconciliation avait tenté de résoudre pour se voir dissout. Tout ceux qui ne partage pas l, opinion des dictateurs sont qualifies de traitre. A mon avis , on ne peut trahir qu’un voleur ou un acte négatif .On ne cache que ce qui n, est pas bien. C ,est pourquoi Il est nécessaire d, avoir un journal d, information dans lequel doit apparaitre les interviews des responsables du village afin d, éviter les illusions qui dispersent les BAMOUDJO s .Depuis longtemps aucune réunion des responsables pour la solution a une crise n, a eu de procès verbal diffuser ne serait ce que aux associations. Laissons tout ce qui est ténèbres et marchons dans la lumière
Par ailleurs un adage dit que, si quelqu’un te dépasse, tu dois porter son sac. Ce n’est pas pour autant dire que nous devons vivre la jungle.
Voyons, depuis le début des hostilités aux BANDJOUN après la mort de FO KAMGA, qu, est ce que le village n, a pour bénéfice que l, enrichissement des responsables
Et pour perte :
L, instabilité des activités de la chefferie,
La perte de la transmission orale pour les affaires coutumières (On parle aujourd’hui des nouveaux notables, les anciens n, ont pas place .D’ailleurs est ce qu’, une place disparait de la chefferie, Je dirai non sauf a BAMOUDJO ., comme leur coutume n ,était pas Bamiléké..S, il y a nouveaux notables ils doivent occuper des nouvelles places sans toucher la place des anciens ou créer une autre chefferie ou ils planteront si possible leur baobab.
Le ralentissement du développement du village
La perte des investissements administratifs, la dégradation de ceux qui existait a l, instar du centre de sante qui devait de nos jour être hôpital du district, La disparition du centre d, état civil pour ne citer que ceux la .
Beaucoup de fils BAMOUDJO ont perdu leur travail juste le jour où leur patron (BANDJOUN) découvre qu’ils sont (Fils de rebelle) BAMOUDJO.
Amon avis il n, est jamais trop tard, ne regrettons pas tous ces années de guerre inutile .Même si certaines personne disent que les BANDJOUN sont nos voisin, sachons qu’ils sont les plus que frère .La voie de l. émergence passera par une journée dite de réconciliation organiser au marche BAMOUDJO, MOUDJO ou FAMLA 15 et présidée par le chef BANDJOUN.
Maintenant ça suffit, il faut que ça change comme disait YVAN CASTANOU
Je demande vraiment pardon a celui que mes propos pourrait blesser car, ce n, est pas moi qui le dit, nul n, est méchant volontairement


les amuses -gueules de la république du cameroun

Ils sont chauffeurs taxi
Conducteurs de moto-taxi
Vendeurs à la sauvette
Vendeurs de presse à la criée
Coiffeurs et coiffeuses
Gérants et Gérantes de call-box
Enfants de la rue
Chauffeurs des voitures clando
Enfants soldats
Ils sont par milliers
Ces hommes que les stratèges politiques
Utilisent à leur gré pour s’imposer
Légitimement et légalement à des postes
Stratégiques de la République
Ils usent des slogans forts emblématiques
Comme appât pour mériter le suffrage
Du petit monde
A chaque échéance électorale
Ces hommes politiques se présentent chacun
Comme un potentiel Dieu et,
Proposent des solutions idoines
À la misère du grand peuple.
La ruée du peuple dans la rue
Leur donne le contre pouvoir politique.
Ils aiguisent l’appétit de ce peuple meurtri
Par des décennies de misère
Par des discours fort flatteurs
Qui en sommes toute sont peu réalistes
Sur de braises ardentes, ils jettent le peuple
Pour évaluer la popularité de chaque adversaire politique.
Quel cynisme
Le peuple
En sort des rudes Épreuves avec encore plus de misères.
Les débrouillards perdent leur petite économie
D’aucuns servent de chair à canon ou
Tout simplement de contre courant politique
Pour légitimer les convictions de l’adversaire
Chaque bain de sang confère des pouvoirs
à la montée figurante d’un nouvel caste d’hommes politiques.
Malheureusement ils sont loin d’assoie l’expression profonde du petit peuple
. Et à cette faille, les adversaires politiques
Encensent de nouveau ce petit monde.
Le peuple est pris dans le guet-apens de jeux politiques
Et de la roublardise politique
Il ne tient que d’amuse-gueule aux hommes politique
Et de contrevent politique
de quoi dire avec TIKEN JAFA Koly
“allez-dire aux hommes politique d’enlever vos noms dans leur Business.
On a tout compris“.


La rançon du traitre

L adage populaire dit : « le mensonge n’a pas de longues jambes >> et mon grand père, le célèbre wabo tayoutue , me disait << si tu invoque le diable il finira par te rendre visite >> et pour preuve il renchérissait émiette du pain dans la cour, les colibris s’inviteront pour les débris
Monsieur bill, ce septuagénaire a feint d’ignorer les lois cardinales d’une tradition, d’une coutume qui, l’avait religieusement porté et dont désormais étant l’un des plus âges du village, il se devait pour charge d’avoir la responsabilité de guider la jeune génération dans le respect scrupuleux des lois qui depuis des milliers d’années ont régi sa communauté villageoise
Dommage il choisi de d’éprouver les dieux de faire abattre sur lui le courroux des divinités ancestrales. Avait-il perdu la raison à cet âge là ? Ou alors c’était juste une question circonstancielle de pauvreté ?
Monsieur bill savait qu’en la matière de litige foncier on se devait d’être honnête, de dire la vérité et rien que la verite. De plus il était sans ignorer que lors d’un palabre qui concerne un litige foncier si vous vous reprochez d’une faute, mieux vaut ne pas se rendre sur les lieux
En matière de terre il ne faut pas transgresser la vérité et monsieur bill appelé à donner sa part d’opinion pour régler à la chefferie le litige foncier qui opposait son neveu a l’un de ses voisins, mesurait la haute responsabilité qui était le sien dans cette affaire.
Son neveu le sieur Atango fut trop tôt orphelin, ses parents sont morts lorsqu’il était âgé d’à peine dix ans mais il eut une vaste plantation pour héritage un foret qui était bornée de part et d’autre et donc son oncle monsieur bill lui servait d’usufruitier
A l’époque les cornes des éléphants et sa viande était assez couru de la population. Pour pratiquer cette chasse, creusait après avoir identifiés le trajet de ces animaux, des trous à l’intérieur de la forêt et les recouvraient de feuilles de bananiers. C’est ainsi que pris dans ce piège, les éléphants se retrouvaient le lendemain dans les griffes des hommes vraiment antipathique à leur égard.
Pendant des années, l’un des voisins de monsieur ATANGO avait fait de son de son champ sa zone de prédilection pour la chasse aux éléphants.
ATANGO bien qu’enfant n’était pas si dupe ni naïf à l’âge de la raison lorsqu’il à voulu mettre son héritage en valeur, son voisin s’opposa farouchement à l’occupation d’une portion.
Il clama haut et fort en intelligible voix que les trous à éléphants se trouvaient dans son site à lui.
L’affaire fut porté à la chefferie et lors des débats, le chef invita l’oncle d’ATANGO de venir établir les tracées réelles de l’héritage de son neveu. Les palabres se délocalisèrent de la chefferie vers le site querellé.
Là monsieur Bill confirma à la grande déception de son neveu, les dits de son voisin. Plus d’une fois, le chef le questionna et le réquisitionna sur la véracité de ses propos et il le confirma de la tête qu’il ne se trompait des limites.
Au moment d’entériner les conclusions, une grande tornade souffla et les branches des arbres commencèrent par se détacher ; chacun pris la jambe par le cou pour fuir l’hécatombe.
Malgré ces avertissements, monsieur Bill ne revint pas dare-dare sur les propos et continua sur sa même lancée. Mais joue-t-on avec les dieux ? Trente minutes plus tard il perdit sa voix et le hoquet pris possession de lui.
Le chef intrigué fit appel à la population et aux notables pour la réouverture du dossier de ce litige pour le lendemain. Malheureusement avant l’aurore, monsieur Bill avait rendu l’âme.
Ainsi s’achève l’histoire d’un septuagénaire, qui maitrisait la portée du courroux des dieux et les lois cardinales d’une tradition qui l’a vu naitre et porter s’est donné le luxe d’aller en vent contraire.


Dieu créa la femme et la femme égara le monde

Ah femme, paradis factice !
Depuis la nuit des temps
La femme a parte l’homme
Elle nous fait rêver
Elle nous séduit
Elle peut nous faire chanter
crier à perdre la tête
Sentir de fortes émotions
Pleurer
Rire
Danser
Et même mourir
Comme ce fut le cas pour Adam
Notre ancêtre
Qui suis-je donc
Pour échapper à cette règle
Immuable et périlleuse
A moins que je ne bande pas.
Depuis la faillite d’Adam
Nous savons tous que
Le sexe ne révolutionne pas le monde
Mais comment
D’illustres hommes
Brillant de sagesse extraordinaire
N’ont pas pu échapper à ce cruel destin ?
Lumumba
Pour ne citer que ce monument
Du panafricanisme n’est pas
Aller de l’autre rive du Congo
Pour fuir à son massacre
Pour cause d’une Eve
Ah femme !
Tu sais nous exalter
Et nous rendre faible.
Ainsi, le bon Dieu l’a voulu
Diront certains esprits.
Et toi Dieu
Le maître absolu
Qu’est-ce-que tu dis ?
Jésus Christ,
Ton fils bien aimé
N’a pas pu résister aux charmes
D’une prostituée
Au point de, louer
Son parfum de mille mines d’or.
D’aucuns des Esprits malveillants
Disent que Marie Madeleine
Fut sa maitresse
Voilà que femme
Peut jeter du discrédit sur
La sainteté de ton fils
Si le ciel a pu ingurgiter
Des odeurs exquises de son parfum
Combien de fois nous,
Simples être de chair
Ah femme !
Être de nos hantises
Comment ton parfum
Peut-il être si cher
Ta beauté m’ébranle
Mais, j’ai peur du regard
Du divin.
Je voudrais réinventer ce
Paradis d’Edem
Où avant toi,
J’y séjourné seul.
Ma solitude était bien meilleure
J’avais Dieu en personne
Comme grand ami
Mais du jour de ton évènement
Notre complicité souveraine
S’est amenuisée.
Je voudrais bien reprendre
Mes côtes de toi
Ton paradis m’est
Inaccessible parce que
Désastreux.
Adam
Dieu m’appela
Comme de coutume
A nos randonnée
Et,
Je découvris ma nudité
Ce jour là, j’avais failli en raison de toi
Ta pomme fut si chère
Ce fut le premier HIC
De ma relation d’avec Dieu
Tu vins créer cette distance
Et,
Si le bon Dieu est une femme ?
Car jamais, Je n’ai connu son sexe
Ce devrait être simpliste
De ma part de t’accabler
Peut- être lu-t-il le
Caractère factice
De ma relation avec toi
Et lu sa misère dans mon Narcissisme
Eh bien, il se fâcha
Ayant découvert mon être profond.
Car pour satisfaire mes plaisirs bestiaux
Je ne cesse de faire tomber sur toi
Une pluie de cadeaux et de
Tendres mots.
Ainsi, j’ai une excuse
D’aligner une multitude
De belles rondeurs et
De profiter de leur fente divine.
Parfois je prétexte
L’abondante activité de mon phallus
Qui, n’est que autre prétexte
Pour papillonner plus d’une femme.
Femme, en dépit !
Reconnaissons le .
c’est de toi
Le premier pas
Ah femme !
Finalement, je ne sais
A quel saint me vouer
Mais
Je sais au plus profond de mon âme
Que tous paradis
Est inaccessible
Et fallacieux
Tu nous dérobe
De nos soucis
De nos peines
Et, parfois de nos envies suicidaires
Mais,
Pour plus nous perdre
Dans la frivolité
Et l’adultère
Ainsi,
Maudit soit le jour
Où le créateur a eu l’intuition
De me créer une campagne.
En toi, le monde a été perdu
Et l’humanité souffre de cette
Dégénérescence.
Nous avons beau louer tes charmes
Mais nous savons qu’en eux
Réside le point focal de notre chute.
Ainsi, ton paradis
Loin d’être seulement factice
Est inaccessible
En cela, que faire ?
Dois-je me résigner ou,
Continuer sous ton charme ?
Hein femme !
Plus tu me donne
L’envie de triompher
Mes exploits sexuels
Et de les essayer
Sur ce corps finement sculpté
Par le père céleste
Je me perds dans ce jeu malsain
En essayant chaque fois
De goutter un brin
de ton paradis
Mais,
Je sais que,
j’ai perdu
Le vrai paradis
Je l’ai perdu,
Je l’ai perdu depuis le jour
Où tu as eu le malin plaisir
De me faire découvrir
Des sensations fortes
Des émotions hors du commun
En croquant dans ta vulve
Ce Miel sans dénominateur commun
En me perdant
Dans les vibrations extraordinaires
Et exaltantes de la magie
Féerique de ton corps.
Et, dans la décharge d’une
Semence rebelle qui devrait
Engendrer l’humanité future
J’ai perdu le vrai paradis
Et, j’ai payé la pacotille au prix
Des émeraudes
le malin
A gagné mon âme
Adam
Dieu m’a appelé
Et j’ai caché mon sexe
Car j’avais goutté au luxe
Caché du bon Dieu
Sans qu’il m’ordonne
Adam
Dieu m’a appelé
Et j’ai dissimilé mon sexe
Car j’avais transgressé
La loi de l’abstinence.
Le malin par la voie de la femme
Avait eu raison de ma sagesse
Et de mes interdits.
Aujourd’hui
Je comprends qu’on ne révolutionne pas le monde
Avec le sexe de la femme.
Mais où est mon paradis ?
Je l’ai perdu.
Et toi femme,
Le paradis que tu m’offres
Est une déchirure
Or ,au plus profond
De me déchéance
Je ne cesse de te célébrer.
Les braises sur lesquelles
Tu m’étales
N’ont autre effet
Que la chaleur bienveillante
Que me procure le tact
De Tes rondeurs et de tes seins pointus
N’exilant dans cette allégresse
Que la volupté de ton corps
A le secret de m’extasier.
Le ciel aurait voulu
Que je me perde dans ce nuage
Dont je ne saisis rien de son mécanisme
Or femme
Avec les contorsions des courbes
De ton corps
Qu’est-ce-qu’il y a de plus charmant
Je coule de salive à l’idée
De te rencontrer
Je convulse à l’idée de ton départ
Je suis devenu orpailleur
Parce que je veux t’apprivoiser.
En t’offrant la sommité des richesses
Dieu peut se tordre le cou
Il l’a voulu.
Je sais que je n’aurais plus jamais
Son paradis
Mais je préfère ton enfer
A regretter l’éden
Mais peut-on refaire le décor ?
Il me semble trop tard
Même si trop d’eau n’avait pas
Coulé sous le pont
Pour réinventer hier,
Il faudrait que tu disparaisses
De mon existence.
Or, le même Die m’interdit
Le meurtre
Voilà tu es liée en moi
Tel l’ivraie dans la semence
Tu es l’épiné dorsale
Sur laquelle je dois arpenter
Mon chemin
Quelle damnation divine
En effet,
Je ne pouvais que me plaindre
De Dieu
En te greffant à mon existence
Avait-il mesuré
Les tendances de ton venin mortuaire
S’il est omniscient
comment cette idée
A pu l’échapper ?
Express, peut- être a-t-il croisé notre
Chemin
Pour témoigner ma fidélité
A son égard et ses lois
A cette épreuve, j’ai échoué
Ah femme !
Que de brave homme
Ont succombé au charme de ton cul
Au point de s’égarer
En oubliant l’essentiel.
Ce ciel , fabuleux appât
Si enchanteur mais plein de virus
Fut tellement irrésistible.
Au point de brouiller nos étroites
Relations d’avec Dieu
Je voudrais réinventer ce temps
Ou au clair de lune
Je prenais une tasse de café avec Dieu
Seigneur !
Quel nouvel chemin
Dois-je ré explorer
Pour m’exonérer de mes démences ?
Je voudrais repartir du point zéro
J’ai beau vouer un culte
Au sexe de la femme,
J’ai beau louanger sa chaleur
Qui ne me procure pas moins de
Bienfaits
son voluptueux corps
Je comprends qu’elle continue
A être l’essence de ma chute.
Pire, son paradis est
inaccessible
Car, elle ne t’accorde ce privilège
Qu’au gré de son vouloir
Tu peux parfois cramer
Elle s’en fou
Or, du moment de l’éden
Je régnai en maître absolu.
Que de regrets
Mais Seigneur.
De ma repentance
J’excuse la femme
Le malin l’a soumise
Parce que de naissance
Elle est un être faible
S’il te plait
Accorde-nous ta grâce
J’ai goutté à son sucre
Et ce sera une crapule
De dire que je peux vivre sans elle
Quelle jolie folie
De se perdre dans le nectar
De son intérieur
Le christ a goutté aux fleurs
De marie Madeleine
Heureusement, il n’a pas mordu
Le fruit.
C’est de cette excuse
Que je continue à croire
Qu’il est un être exceptionnel
Et que je ne peux pas douter
Qu’il soit,
Le chemin, la vérité et la vie
Et qu’à ce point
La pureté de son cœur
Fait lui, le nouvel lien
Entre nous et le saint très haut
Son père
Demain à ses genoux,
J’irai me confesser
Et prendre part aux
Eaux baptismales de son salut.
Femme,
J’ai parfois voulu crier
assassinons les femmes !
Mais votre cul est unique
Et magique
De quoi contrarier tous les hommes
Car quiconque accède
A ce prestige
En sort avec une volupté exceptionnelle
Au point de dire
Quoi de plus merveilleux
Le créateur a pu créer
Que la femme.
Bien que le paradis que
Tu me propose est si
Éphémère et fallacieux
Et qu’anxieux, chaque soir
Je scrute le ciel pour lire
Dans ses transports
S’il accepte ma repentance
Car, je le dis très haut
Dieu
J’ai pêché
Et que je comprends
Que je suis à la reconquête
D’un merveilleux Éden où
Jadis j’y régnais en maître absolu
Et que Dieu était mon ami
Et Que nous jouons ensemble
Et que du jour au lendemain
A l’arrivée de Eve
Nos distances se sont éloignées
Le malin s’étant emprise de Eve
Ma compagnie
Et que Eve à sa suite m’injecta
Le venin de mon propre déluge,
Je reconnais qu’aucune créature
Ne fut merveilleuse que Eve.
J’ai parfois envie de crier
Assassinons toutes les Eve
Mais, je me suis accoutumé à
Sa présence
Et aux plaisirs qu’elle me gave
Ah Dieu,
Quoi de plus magique
De ta création
Que la femme
Ah femme !
Ton timbre guttural m’évanouir
La majesté de ton corps
Et ton rire
Quoique parfois goguenard
Me rend dingue
J’exposerai milles gloses
A l’éternel
Pour le louanger
De t’avoir sculpté dans les plus grandes sagesses de son art
J’accepte volontiers son goulag
Pour ne pas me départir
De ta sensualité
Que d’allégresse tu me couvres
Même si je sais que ton paradis
Est factice
Qu’il est loin de cet Éden
Qui jadis fut ma propriété
Ah femme !
Parfois je suis perdu
Par ces mots qu’on ne dit pas
Par ces silences qu’on n’interprète pas
Par ces oui qui ne sont pas
Un signe d’accord parfait
Par ces non qu’on ne veut pas se livrer
En levrette
En califourchon
Ou en d’autres contorsions
Fruit de mon imaginaire
Voilà pourquoi ton paradis
N’est pas une plénitude
Il y a longtemps
Au temps d’éden
J’étais loin de tes plaisirs cachotiers
Et j’étais heureux
Par ton biais les feux du malin
M’ont possédés
Mais je reste sous le charme
De cet Éden sans pareil
Ton langage langoureux
Me laisse perplexe
Mais le mutisme de l’éternel
En dit long
Par les feux brulants du diable
Je vis à l’état de jungle
Or les feux sonores de Dieu
Me prédisposaient à une culture
De paix intérieure
Adam
Dieu m’a appelé
Et je dissimulai mon sexe
Je l’avais trahi
Depuis cet instant
Que je démons terrorisent
Mon quotidien et
Mon fort intérieur
Adam
Dieu m’ a appelé
Et je tardai à courir à son appel
Parce que toi femme
Tu m’avais conduit
Vers des plaisirs immoraux
Des pulsions infernales
Et j’ai découvert la chaste
Sécrète de l’éternel
Depuis ce jour
Que de tourments sont devenus
Ma vie
Je vis des cauchemars à l’idée
De rencontrer le regard de Dieu
Je redoute le jour où il reviendra
Dans sa majesté
En, attendant
J’irai voir son fils
Pour me confesser
J’espère qu’il saura me comprendre
Car, pour avoir eu
Marie Madeleine à ses pieds
Il sait quelque chose
Des aromates d’une femme
Seulement, il reste un ascète
Ce dont j’ai perdu depuis longtemps
A regretter le premier homme
Que je fus
Plus jamais je ne reviendrai vers Dieu
Dans un état de piète
Je ne reviendrai plus jamais dans un
État de grâce
Au crépuscule de ma vie
Je sombre dans l’éternité
En espérant serrer le Seigneur
Un jour dans mes bras comme
Aux premières heures de la création
Seulement, je ne voudrais pas
Le faire sans Eve
Mils heurts m’éloignent d’elle
Mais elle est un être exceptionnel
Le plus beau de toute la création
Nous allons nous efforcer
De nous éloigner du malin
Ainsi, je tire ma révérence
En espérant sortir du sommeil
Éternel un jour
Ma chute
Éternelle damnation
Le salaire de ma trahison
Et toi femme,
Comment, j’ai pu t’aimer à mourir
Comment j’ai pu boire le charme d’une aspic
Ah femme !
Aussi vipereuse que tu sois
Je t’aime
Que puisse-je dire
Sinon, Dieu créa la femme
Et la femme égara le monde
Heureusement que nous croyons
Que c’est des extrêmes nausées
De l’humanité que nait
Le rayonnement de Dieu
Le monde est avalisant
Parce qu’il a goutté
Du fruit défendu
C’est pourquoi au rendez-vous
De la sainteté
Nous sommes des abonnés absents.
Ah ces fleurs !
Dieu a crée toutes les fleurs avec
Toute la magnificence et toute
L’expertise de son art.
Il était dans l’élan de léguer
A l’homme toute la plénitude du bonheur
Il est difficile que l’homme
Ne cristallise pas son regard
A l’éclosion de cette légère nappe
Qui les rend prisonnière quelque instant
Le temps de leur croissance
Avant de céder à l’humanité
Le rayonnement de la vie
L’éternel au plus fort de son art
Leur a crée chacune
D’une singularité étrangère
Qu’il parait difficile de ne pas
S’embrouiller lors du choix
De la quête de cet être sublime et
Exceptionnelle
Que l’on voudrait avoir éternellement
Pour soi
Parole de poète
Parole de rêveur
Délire du poète
Prétexte d’écriture
Diriez-vous
Mais il faut reconnaître que
Votre beauté naturelle
Désarme tous les hommes
Il serait malhonnête bien que poète
De dire que je ne tombe pas de nue
Devant votre charme
Chaque homme qui croise le chemin d’une fleur
Ne résiste pas de se payer le luxe
De l’avoir en exclusivité
Ah Dieu ?
Que de charme est fait ton paradis
Chaque fleur est un paradis
Mais un paradis factice
Pourtant, pour sa création
Tu n’as pas fait dans l’économie de
Ton talent d’artiste
L’architecture fut assez magnifique
Mais, il a manqué la plénitude
De la sagesse.
Et du coup tous deux
Nous avons manqué de sagesse
Femme,
Chaque jour
Je lis ma dernière heure
Ma dernière minute
Ma dernière seconde
Mes jours s’abrègent
Je vais bientôt plonger dans
Le sommeil éternel
Tes démons me terrorisent
Du jour ou j’ai mangé ta pomme
Je suis devenu adulte
L’âge adulte m’a trahi
Enfant, j’étais dans un monde Angélique
L’enfant ignore les différences
L’enfant ignore les envies de rivalités
Or, en mangeant ta pomme
J’ai découvert ma nudité
Et j’ai lu ta différence
En cela, j’ai fui l’appel de Dieu
Adam,
Le père m’ a appelé et
Je tardais à aller à son appel
Ainsi,
Ce paradis fut effacé de nos yeux
Comment retrouver le tendre enfant
Que je fus ?
Comme recouvrer l’enfance
Ce temps angelique
Ce temps idyllique
Cet âge d’or
Que de feux brisent mon âme !
Seigneur
Mille excuses
Ah paradis,
Pour si peu
Je suis passé à côté du bonheur
Continuel
Et éternel
Satanée fleur
Que la femme.


hygiène publique, aussi evolué, nos mentalités ont-elles changée?

Quand nous étions petits, nous déféquions dans la porcherie et les porcs se nourrissaient de nos Kaka au grand bonheur de nos grands-parents qui par ce fait engraissaient leurs animaux.
Quarante ans après, je croyais que cette imbécilité était d’un autre âge. La saleté ne tue pas le nègre a-t-on coutume de dire et nous mangeons bien des poubelles.
Je suis toujours sidéré et indigné des écarts de comportement de mes concitoyens qui parfois ont eu le luxe de séjourner en Europe.
Ils s’habillent comme des Européens, mangent comme des Européens, draguent les femmes à la manière des européens, il y a un comportement qui contraste avec leur nouvelle habitude. Ce n’est pas le fait que d’aucuns se refusent désormais de parler le dialecte ; dédaignent nos coutumes et traditions mais c’est une question de santé publique et de la préservation de la nature. S’ils s’invitent à une bouffe dans la rue ou à bord d’une voiture, demandez leur de garder les déchets dans leur sac en attendant sortir du véhicule et les jeter dans un bac à ordure ou alors, s’ils sont à pied de les garder l’instant de voir une poubelle hysacam, ils vous demanderont le pourquoi et jetteront sans aucun ménagement les ordures dans la rue ou sur la voire publique. Ces prétendants évolues semblent avoir tout copié en Occident sauf des comportements hygiéniques.
Si nos Elites détournent de l’argent public ne n’est pas pour investir dans la construction des latrines publiques encore moins dans l’aménagement des espaces verts.
Les nègres-blancs sont venus conforter les vieilles habitudes.
Observer le comportement de nos ménagères et divers techniciens de surface. Après que d’aucuns ont assuré le ménage ils reversent dans les rigoles et les caniveaux toutes les ordures et versent les eaux usagées sur la route publique.
Cette indifférence à la propreté de nos villes rendait certains de nos parents bien attentionnés et soucieux d’une ville propre, nostalgiques des années avant les indépendances. Ils y avaient au centre ville de Douala, capitale économique du Cameroun un quartier surnommé douche municipale. Là tu pouvais prendre ton bain, aller aux chiottes et te mettre à l’aise sans coût. D’aucuns poussaient plus loin en regrettant la disparition des soupes populaires et des espaces verts qui, étaient entretenus par des colons. C’était une brèche revenons à nos moutons, la saleté ne tue pas le nègre ; c’est à toi de la penser.
Venez voir en cas d’inondation leur misère. Ils ont tous noyés dans l’eau, un seul langage. L’Etat ne fait rien pour nous. Demandons-les, qui bouche les sorties des eaux ?
Qui s’arrange à ce que nos caniveaux soient bouchés des ordures ménagers ? Qui s’arrange à faire un remblai des rigoles pour construire à leur place, des boutiques, des chambres que l’on mette en location ?
On peut déplorer le laxisme de l’état mais la république doit- il mettre derrière chaque citoyen un policier ?
Tant que nous ne prenons pas individuellement conscience que notre action peut nous nuire et à autrui nous serons loin de trouver une satisfaction individuelle et collective.
Notre action si petite qu’elle soit, peut avoir une incidence positive ou négative sur notre environnement et partant notre bien-être.
Que chacun, que d’attendre l’Etat, prenne ses responsabilités en main et agit pour l’intérêt de tous. Depuis 2013, les Mairies de Douala et celles de l’ouest pour ne citer que ces deux cas organisent les journées citoyennes de propreté dans chaque arrondissement. Chaque citoyen doit s’imprégner de ce devoir et que désormais, partant de Douala par exemple, la république sera propre. Pourquoi les cours sur la protection de l’environnement , d’hygiène publique et de santé publique ne peuvent pas être inscrit dans les programmes scolaire ?


seuls le travail et la maitrise des savoirs feront sortir l’Afrique de son sous-développement.

L’AFRIQUE N’ARRIVERA A SORTIR DU SOUS DÉVELOPPEMENT QUE PAR LE TRAVAIL ET SA MAITRISE DU SAVOIR
Comprendre les raisons de notre sous-développement et rattraper le gap, est-ce que c’est possible ?
Comment pensons-nous devenir des pays développés si nous ne nous donnons pas les moyens de doper davantage et continuellement notre économie et les intelligences ?
Nous allons à la chasse du développement avec d’autres continents qui sont des grands de l’heure, handicapé d’au moins quatre siècles, ce qui représente un retard considérable.
Commençons par l’esclavage, la traite des Africains qui a duré quatre siècles et qui a permis d’enrichir des parties de l’Occident en appauvrissant l’Afrique. Ensuite il y a eu la colonisation, une autre forme d’enrichissement des Européens en spoliant encore les africains, décriée, elle a cédé place néocolonialisme.
Les occidentaux ont installé à la tête du pseudo états africains des roitelets acquis à leur cause.
Il est donc question que sur la route de l’émergence que les africains semblent avoir opté qu’on balise des voies et moyens pour atteindre ces objectifs nobles des pays émergents.
Un des chemins qui mérite d’être exploré est peut-être la vision de Paul KOKAM KEMMOGNE, président fondateur du groupe Afriland First Bank qui pense que l’homme doit être le moteur de création de richesse. C’est un défi à relever pour les africains.
l’Afrique pour être debout doit être indépendant économique et une indépendance fondamentale, sans elle, l’Afrique ne pourra pas avoir une indépendance.
D’où le sens de création des richesses comme élément moteur, essentiel pour la science du management. C’est la création des richesses qui amène le développement de l’homme. C’est en créant une richesse que l’homme s’épanouit au sein d’une institution, d’une nation. En conséquence, le développement de l’homme n’est pertinent que quand il permet à l’individu de participer pleinement à la création de la richesse. Dans la mesure où l’homme est au centre de l’entreprise, l’homme est la ressource essentielle de l’entreprise. Il n’y aura pas de création de richesses sans les hommes capables d’innover, d’inventer, de faire des recherches pour amener à son optimum la création des richesses.
Ils s’imposent deux valeurs essentielles et principales pour arriver à de tels résultats.
 Le travail
Pour glorifier Dieu, il faut travailler, l’auteur de candide dit que le travail éloigne de nous trois grands maux, l’ennui, le vice et le besoin. Fontaine dit que le travail est un trésor. Ainsi le travail est une source de richesse. Aucune nation ne s’est développée sans travail. On est passé de 108 heures de travail au 19è siècle, à 40 heures de travail à la moitié du 21è siècle. Pourquoi de 108 heures à 40 heures ? Parce que les richesses se sont accumulées et on a dit qu’on peut prendre du temps pour se réjouir. Aujourd’hui souligne Paul FOKAM KEMMOGNE dans Horizon plus N°80 on peut s’interroger sur les grandes chances de l’Afrique, qu’elle commence pour travailler 40 heures. Et surtout 40 heures au travail et non 40 heures de travail. On peut s’interroger sur les capacités réelles de l’Afrique à se développer, à se défendre, à défendre ses intérêts avec un départ déjà faussé. Si le travail est une source de richesse, alors l’Afrique est totalement mal partie parce que avec 40 heures on ne pas s’en sortir. Nous avons besoin de travailler plus que tous les autres continents parce que nous accusons un retard abyssal.
 Le savoir
Aujourd’hui toutes les statistiques présentent le savoir comme principale source de richesse.
Le savoir qui était matériel est devenu immatériel, 80% des richesses du monde sont entre les deux oreilles. On peut acquérir ce savoir par l’éducation ,par la formation et par l’innovation.
Mais à l’observation, on s’aperçoit que le système éducatif se forme de deux manières :
– L’éducation par la récitation
– L’éducation par le questionnement.
Seulement chez nous notre éducation est une éducation coloniale, qui a évolué pour devenir néo coloniale et est une éducation de récitation. Une éducation qui nous empêche de nous poser des questions fondamentales qui, peuvent aboutir à un changement.
A cette éducation de récitation s’oppose l’éducation du questionnement. Il s’agit plus d’apprendre à l’enfant à poser des questions essentielles sur ce qui l’entoure. A n’accepter pour vrai que ce qui se décompose en autant de petites parcelles sans l’ombre d’aucun doute.
Quand nous allons l’adopter nous deviendront une réelle société de savoir.
Notre société doit produire non pas des généralistes mais des ingénieurs capables de former une masse critique en recherche technologiques, en sciences sociales et en management qui peut permettre une révolution interne et propulser la société au-devant de la technologie. C’est-à-dire lui permettre de créer des richesses.
On peut se demander si l’Afrique est prête pour cette bataille ? Il est indispensable pour l’Afrique de créer au minimum 100 000 ingénieurs par an. Or c’est à peine que nous produisons 5 000 ingénieurs l’an. Et ces 5 000 sont encore récupérés par l’Occident. Tout ce qui est bon est récupéré et nous devons comprendre qu’aujourd’hui la traite des esclaves est mutée en récupération des cerveaux, en esclavage des cerveaux et nous semblons encourager cela. Et ça nous enfonce, nous devons comprendre que ce sont les savants Allemands qui ont été pris pendant la grande guerre qui ont permis aux États-Unis d’arriver à mettre sur pied aussi rapidement, la bombe atomique. Einstein est un juif Allemand. Après la défaite Allemande Nazie, les États-Unis ont emporté 50% d’ingénieurs, la Russie 30%, la France et l’Angleterre se sont partagés le reste ce qui explique aujourd’hui leur puissance dans la distribution des richesses. Il est donc un impératif que nous formons des ingénieurs si nous voulons rattraper le gap. C’est impensable et voir insurmontable, la France produit à elle seule 30 000 ingénieurs l’an, l’Inde 700 000 et la Chine 1 000 000. Il faut prendre des décisions importantes aujourd’hui pour changer


le cannibale

En ce deuxième millénaire l’on croyait avoir fini avec le cannibalisme. Détrompez-vous !
Mon arrière oncle fut l’exemple typique du cannibale moderne. Il se nourrissait des êtres humains c’était connu et su de sa famille qui prenait soin de couvrir ses basses manœuvres.
Il y a 80 ans, là où nous vivions était une forêt dense. Pour aller d’une concession à l’autre, il fallait parfois marcher sur un à deux kilomètres, le fait qu’il y avait une longue distance, parfois des pistes qui séparait les concessions fut un avantage à ce cannibale qu’en rupture de la chaire humaine, s’infiltrait à l’intérieur de la forêt tendait un piège dans le but de se ravitailler. Le malheureux qui croisait son chemin était victime d ses assauts meurtriers. Des hommes disparaissaient au village et nulle fois il ne fut inquiété mais le ciel le marquait un sceau particulier de déchéance.
Aprés sa mort, là où il tenait pour cuisine en brousse fut mis en valeur. Ses héritiers défrichèrent cette partie pour cultiver des produits vivriers. La production fut intense et réjouissait les propriétaires. Seulement quelque temps après, les fils de ce cannibale commencèrent par mourir étrangement.
Un soir, un dernier croisa mon oncle et lui dit de faire attention sinon toute la progéniture de cette famille devait disparaitre.
– Alors qu’est-ce qui se passe ?
Vous payez le sang humain que votre père a versé. Quand je jette mes cauris au sol, je constate que tous ce que vous mangez est plein de sang.
Votre père a creusé la fondation du déluge
Qu’est-ce qui faut faire pour stopper la saignée ?

Il faut faire un rite particulier, vous allez acheter deux coqs et je ferai le reste. Mon oncle sans attendre couru acheter les coqs et le devin entama la séance d’exorcisme.
Le premier coq fut tué et cuit avec des décoctions dont seul le devin maitrisait les ingrédients.
Sur ses instructions, mon oncle se rendit en brousse avec sa famille, là ou son père tenait sa cuisine après son forfait, au pied de l’arbre qui le servait de refuge et ou il achevait ses proies humaines.il déposa le contenu de la marmite, invoqua l’esprit des morts et commença par leur demander pardon des forfaits commis par son père. Il les supplia plusieurs fois de lui accorder leur pardon et que seul leur défunt père était responsable de ces actes criminels et ignobles.
Apres ce long monologue, il déversa tout le contenu de la marmite aux champs comme leur avait prescrit le devin et prit le chemin de retour avec sa famille en prenant soin de ne pas se retourner derrière quoiqu’il arrive tel que prescrit par le devin.
Le deuxième coq fut mangé en famille jusqu’aux os
Ce fut ainsi qu’on stoppa avec les morts subites dans la famille.
La dernière fois que j’ai revu mon oncle ce fut au deuil d’un de ses petits neveux. Après l’enterrement toute la famille s’était réunie pour aller consulter un devin. Beaucoup redoutaient que le déluge qui en trois mois avait emporté six membres de la famille avait refait surface.
Nous avions tous une peur bleue, celle de payer pour des crimes que nous n’avions ni fait ni cautionné. Mais comme dit la parole de Dieu, l’iniquité des pères sont payées jusqu’à la quatrième génération. Ah Dieu qu’est-ce-que c’est injuste


Comment le sacré des rois s’est denudé de toute notorièté au Cameroun

Longtemps considéré comme le représentant du créateur, comme Dieu sur le plan social et politique le roi est le lieu concentrique de la collectivité dont il est sacré le guide. Fô si (l’envoyer de Dieu en traduction littérale) le roi l’est par la volonté manifeste de Dieu. A son tour, ‘’Fô Pi Si’’ fait entendre que le roi est le lieutenant, le légat du mandataire de l’Eternel par ses frères pour les affaires civiles et terrestres.
Comment cette perception du roi comme un petit Dieu dont ses décisions ne devraient souffrir d’aucune contestation s’est effritée ?
Pourquoi ces honneurs et le respect dont son peuple le devait se rangent de plus en plus dans les calendes grecques.
Eh bien ! A partir du jour ou dans des chefferies les clauses du testament n’ont pas été respectés par les notables, l’autorité du futur roi fut mise en mal.
Les actes de corruption portés sur la place publique, la population s’est divisée et, a commencé par avoir des couacs sur l’autorité suprême du roi. Et depuis le jour ou le pouvoir politique au lieu d’entériner le choix des villageois et des notables a commencé pour imposer des chefs choisis hors du code de la légitimité des populations, l’autorité du chef s’est diluée par la réticence de certains ne le prêtant par allégeance. Avec l’évènement du multipartisme en 1990, les chefs traditionnels ont perdu beaucoup de l’influence auprès de leurs administrés parce qu’ils se sont plongés dans le jeu politique et ont pris des positions contraires au choix des peuples.
Nous avons constaté en ces années de braise au Cameroun lors de l’avènement du multipartisme et des élections multipartistes comment certains chefs à l’Ouest ont été nargué par la population. A Bandjoun un courageux a même porté main sur son chef. ‘’NGNIE KAMGA ‘’ voilà le roi qui était vénéré hier qui est devenu la risée des peuples. Voilà des hommes qui étaient loués, des hommes pour qui on construisait des monuments, des hommes dont les griots chantaient des louanges et citaient haut leur nom qui depuis peu commencent à sombrer dans la déchéance. En combinait avec le politique, les chefs traditionnels ont perdu leur autorité. Leur rôle d’arbitre souverain a perdu d’équité et d’éthique. La neutralité qui devait être leur caractère principal et qui leur permettrait d’être le Censeur des hommes à échapper de leur esprit. Le pouvoir politique en instrumentalisant les chefs traditionnels comme des acteurs acquis à leur cause et non celle des populations à fait perdre à d’aucuns toute la notoriété d’Antan. Il est sage que désormais, ils pensent leur statut par celui d’être un auxiliaire de l’administration mais qu’ils fondent et axent Leur pouvoir à la satisfaction du peuple.
Avec le pluralisme politique, le mythe de l’homme dieu attribué aux rois s’est effrité avec les antagonistes et les contrariétés que le contexte politique a soulevées.
Ce phénomène a même radicalisé la position de certains qui confinés soit au parti au pouvoir ou à l’opposition ont marqué un pas décisif dans les désobéissances futur de l’homme Dieu.
L’état du Cameroun en instrumentalisant les rois a commis un crime de lèse majesté qui semblent bien échappé à la vigilance de ces derniers. Ou alors d’une manière malveillante puisqu’ils ne peuvent non plus désobéir à la force de l’Etat, ils acceptent jouer un rôle trouble en sachant qu’ils mettent en mal leur autorité traditionnelle et légitime sur leur population. La légalité étant supérieur à la légitimité, le pouvoir supposé de l’homme dieu est désormais bâtir en brèche. Le chef supérieur ou l’homme Dieu peut-être acté en justice et être même condamné on a vu avec Fon DIM DAM un chef supérieur du Nord-Ouest
Peut-être d’ici cinquante ans, il y aura plus que l’architecture des chefferies, l’existence des Baobabs, arbre sacré, oint des dieux pour signifier à la prochaine génération qu’il y a eu des royaumes avec des rois à l’autorité forte sur se population.