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comment vivre en harmonie avec l’esprit des mortss quand on a acheté un lopin de terre en Afrique?

vous avez acheté un lopin de terre ?

Il ne faut jamais croire que l’Humanité est né avec vous me disait mon grand père Wabo Toyoutué. Là où nous sommes ce  sont  des erreurs que nous commettons chaque fois que nous disons avoir acquis des terres vierges.
Avant nous, beaucoup d’autres hommes ont existé et c’est parfois sur leur cimetière que nous bâtissons nos immeubles, notre demeure terrestre.
Pour que la communion entre nous et ces âmes décédées soit parfaite, il s’impose des rites.
A ce propos qu’est ce qu’il faut faire grand – père, car je venais d’avoir un lopin de terre en ville ?
Alors fiston, tu devras faire cuire beaucoup de repos, acheter du vin, de la bière, des jujubes, du sel et de l’huile rouge.
Qu’est-ce que je ferai de tout ça ?
Tu dois rependre une bonne quantité dans ta propriété tout en demandant les excuses à ceux que tu dois bousculer pour construire, pour qu’ils te pardonnent d’avoir emprunté sur leur réserve et qu’ils t’accompagnent dans tes œuvres et que désormais, ils admettent que tu sois parmi eux. Q cet effet, tu les invite à partager en chœur le repos que tu as réservé pour eux, ce n’est que signe de reconnaissance car tu n’es pas mieux placé pour connaître ce dont ils ont besoin dans l’au-delà.
Et l’autre partie ?
Tu invite les voisins et les amis, et vous vous partagez ce Bivouac
Fiston la question de terre est très délicate, si tu ne prends pas certaines dispositions, tu peux investir et ne jamais tirer profit de cet investissement. Tâchez d’être toujours en harmonie avec ceux qui ont vécu avant. Sachiez apaiser les Esprits des morts.


Dans les griffes de l’enfer

Rependez-vous,
Le royaume des cieux est proche
Dire que cette chanson antique de jean Baptise
Aux premières heures de l’ère de christ
Aurait eu des adeptes
On ne compterait pas une dizaine.
La terre est inculte et l’ivraie y pousse à profusion
Aurai-je l’audace de le mentionner
A la lecture de notre quotidien
Personne ne me croira
Chaque case étant devenue une Église
La prolifération des sectes au nom du christ
Le petit peuple pour s’évader
Des misères quotidiennes y vont chanter
Et crier à tue tête les louange d’un gourou au manteau du christ
Quelle misère !
Dépouillez-vous disent les gourous
Faites don à l’église
Dieu aime les humbles
Et les pauvres
Paradoxe
Les gourous roulent carrosse
Toujours bien costumés
Vins et poulets dodus à table.
Cependant,
Le ménage du petit peuple vole en éclat
Le mari ou la femme
Le conjoint ou la conjointe
Qui n’emboite pas le pas dans une Église
Est taxé de démon
vingt ans de mariage s’envolent
Le gourou joue au mari
La farce est bien enrôlée.
De tout ce cirque
Où est l’esprit de Dieu ?
Et quand les chefs d’état se donnent en Exemple.
A l’égard des femmes de ses concitoyens
Nul n’ignore le sang humain que s’offrait en café MOBOTU
Et quand par-ailleurs ses homologues s’offrent
En spectacle devant le christ avait de plonger dans la guerre
Nul n’ignore que Sadem hussein implorait la face de Alla
Et que Georges Bush invitait l’assistance du christ
Avant d’aller embraser l’Irak
Ce rendez-vous meurtrier
Couta et coute encore la vie à de millier
De pauvres citoyens tous confondus
Comment justifier ces terreurs à l’égard de l’évangile ?
Les raisons de l’anti-christ sont connues
Cette démocratie a outrance qui légalise et pacifie l’homo sexualité
Ces actes des arabes intégristes qui au nom de Alla tuent

Ce ping-pong dans les relations internationales
Qui se conjugue en massacre ou en tuerie quand
Les intérêts
Des uns ou d’autres sont menacés.
La crainte de Dieu est loin d’être le souci des hommes
Même de nos jours le cri de Jean-Baptiste
Fera figure de disque rayé
Dans les hit-parades
Heureusement pour la dizaine qui à cru
Ils peuvent servir de consolation
Et la sincérité de leur cœur joindra
La lumière du christ
Dont son sang versé est l’énergie vivifiante d’une vie nouvelle
Dont ils seront les patriarches
Abraham
Jacob
Moïse
David
Sont mort avec cette espérance et
Le diable sait qu’il sera vaincu
Élevons nos aspirations divinement
Quel Rêve !
Ricane le Diable
Vous avez faim
La famine c’est l’enfer
Dieu aurait supprimé de vous le ventre
Et il aurait eu sans gêne raison de moi
Veux-tu un bout de pain ?
Baise ta mère
Ah ! Ah ! Ah ! Ah
Tu as faim
Voila tu ne peux que me louanger
En ton état
Je suis le maitre
Les carabiniers du christ sont absents
D’ailleurs même à l’époque
De l’inquisition
Même à l’époque les croisades religieuses
Nous avons vu les dérives de cette justice barbare au nom de Dieu.
Dieu est amour et charité
Dieu est liberté et don de soi
Des thèmes dont l’enfer à horreur
L’enfer c’est la puissance
L’avarice
Le sexe
Fortune
Caractéristique de l’homme.
Montagne de chair que nous sommes
Voila ou le diable tire les ficelles de sa domination sur l’homme.
Quelle damnation !
Que l’enfer se renferme sur soi
Ce n’est pas de toute joie
Que de naitre, un être de chair
Il faut du clac,
Pour déjouer les pièges de l’enfer
De jean Baptiste à Jésus-Christ
Qu’ils inondent notre esprit
Qu’il soit plus résistant
Aux pièges de Satan
Telle est notre prière de salut
Amen !

 

 



Sans la femme, nos oeuvres artistiques et littéraires seraient fades

Femme,
Depuis l’aube du monde
Tu as le secret de captiver l’homme
De fait de sa fougue, ta passion
Pour le rendre parfois prisonnier
Je parcours plus d’une œuvre artistique
Et je découvre circonspect
Que dans trois quart de temps
Tu es sa muse
Sa profonde inspiration
Aucun artiste ne peut se prévaloir l’exception
Derrière chaque grand homme
Serpente une charmante femme
Pour baliser son chemin.
Sartre peut se vanter d’avoir eu
Dans son combat littéraire
Le fort soutien de Simone de Beauvoir
Et Mongo Béti peut se vanter
D’avoir eu à ses côtes
Une véritable bête de scène
Odile TOBNER
Qui d’autre veux-tu que je cite ?
Il n’y a pas d’artiste qui
Ne célèbre pas la femme.
En bien ou en mal
Peu importe,
Elles savent nous importuner
Nous faire rivaliser d’adresse
Pour leur faire l’Amour.
Pour la femme
Et par l’amour des femmes
Que d’artiste ont commis
De grands chefs d’œuvres
Elles galvanisent les artistes
Elles restent une source d’inspiration
Avez variées et diversifiées
Ah femme, quand tu tiens les artistes !
Te soustraire de leur monde
De leur esprit,
Te dénuer du mystère qui t’entoure
Serait tuer le génie de plus d’un artiste.
Pour nos chefs d’œuvre
Nous sommes intimement connectés
A ta vulve
Tes sécrétions vaginales sont une
Manne d’inspiration sans pareil
Pour d’aucuns d’entre les artistes
On chante le sexe
Et le public en consomme
Comme si c’était de bout de pain
On danse
On se trémousse
La bière coule à flot
C’est la fête
Grâce au corps ferrique de la femme
Sur lequel nous artiste imprimons les mots.
Quoi de plus magiques
Que de donner du bonheur au peuple
Mais, il faut le reconnaître
La femme y est pour beaucoup.
Et nous artistes, somme ingrats
Quand on nous dit salut l’artiste
Nous devons remettre cela plutôt à la femme
Mais combien d’entre nous le dise ?
Nous sommes prisonniers de notre orgueil masculin
Quel Ego !
La femme n’existera plus
Et, nous perdrions notre sublime gloire
Heureusement comme dit corneille,
Le bon Dieu est une femme.
C’est pourquoi en toutes les circonstances
Elles nous pardonnent
Voilà mère de l’humanité
Notre genou fléchit pour t’honorer
De ton charme exceptionnel
De tes largesses
Et surtout ta grandeur d’âme.
Grâce à la magnanimité de ton esprit
Notre voyage astral peut continuer
Nous pouvons continuer à voyager
Dans les nuages
Et rendre fou de joie le public
Alors, j’invite les artistes de tous les rivages
Chantons à l’unisson
Vive la femme.
Vive nos amazones
Car nous artistes, ne célébrons
Que leurs différentes richesses
Pour inscrire notre renommée
Sur roc.

 


Les clés du paradis

 

Au Cameroun,
Les enfants de la rue appellent ça
Le gué
La taille
Le caillou
Les D 10
Bref, l’herbe magique.
D’aucuns aspirent la colle forte
D’autres font un sacré mélange
Du whisky et des comprimés D 10
L’objectif, avoir de fortes sensations.
Dans la rue,
Les clés du paradis sont multiples
Les dégénérés de la société.
Pensent ainsi échapper à leur triste destin
Hors du vécu réel
Quotidienne difficulté de la vie,
Ils surnagent dans un paradis irréel
Qui soulage leur souffrance.
L’instant d’une journée
Parfois d’une semaine
Et dans la tombe
Car une overdose
Leur mènera dans l’au-delà.
Que faire en ces temps de crise économique
Venus parfois des terres lointaines.
Ayant endurés les caprices du désert
Les pièges de la police d’immigration
La rudesse du voyage
Ils n’ont pour tout refuge que l’herbe folle
Ils n’ont pour toute consolation
Que du Banga
La taille
Le caillou
Les D 10
Et que sais-je encore,
Pour vaincre momentanément
L’hostilité du pays hôte.
Si un jour, il vous arrive
De voyager par le Cameroun
Faites un tour tardivement
Dans la nuit
Vous trouverez parfois assis
Dans un angle des points chauds
Une bande d’enfants.
Sans stupeur, ils vous proposeront leur menu
Un peu de maboule
Un peu de intubo !
Un peu de rare goût !!
Et de quel bon goût ?
Un malaxé du riz avec du bon tabac.
Après le festin,
Bienvenu, un joli couchage vous attend
Vous trouverez du réconfort sur les cartons
Étalés à l’angle d’un immeuble.
Siège du paradis.

 


DE l’audace, tout simplement de l’audace pour la nouvelle génération

Demain sera une nouvelle ère J’en ai assez de Maudire les proches et les amis J’en ai assez de penser Que si ma machine n’est pas bien huilée C’est en raison de la faute D’un tel ou d’un tel Adieu, cette faiblesse. Demain, c’est une nouvelle ère Il faut apprendre à désormais Tenir le taureau par les cornes. Même si la sagesse africaine Témoigne du fait que « Aucun arbre n’émerge, sans prendre Appui sur l’autre Je m’en fou de cette sagesse maintenant A mes dépens ; j’ai appris Qu’il faut être le maître de son destin La vie appartient à l’audace La traine est finie Fini cette histoire de parrainage A chacun de s’armer d’audace Et de se jeter dans la mer Les mâchoires du Requin Loin de vous alarmer devraient Vous fournir plutôt des grades. Souvenez-vous du célèbre combat David et Goliath. Et vous comprendrez jeunes Africaines Que la vie appartient à l’audace N’ayons pas pour de la famine Ce dont nos élites ont redouté Et par conséquent, L’Afrique est en retard de plus De deux siècles. Nous sommes la crème intellectuelle Nous sommes la crème d’hommes d’affaires Nous sommes … De demain Notre différence sera l’audace.


je continue malgré toutes ces années passées à crier ma revolte

SAM, si nos chemins ne s’étaient Pas rencontrés Et que tu m’admis comme stagiaire dans ton journal, Quelle trajectoire ma courbe aurait prise. Quel sens aurais-je pu donner à ma vie Peut-être pas l’écriture Fils de Feyman J’aurais aisément pris le chemin. Mais comment éviter les appels du destin J’avais un chemin déjà Balisé par mon, cousin Je l’es esquivé Il ne fallait pas plus pour suivre sa trace Et en quelques années Je serai devenu sans scrupule Un fieffé homme d’affaire. Voilà tu n’as détourné de la route naturelle Naturellement, je suis venu A toi comme un fils Et tu m’as nourri Du B A = BA du journal Et mon rôle fut désormais D’être auprès des injustes De pacifier les hommes Y compris mon peuple. Ainsi, naïvement je me suis jeté Dans la gueule des loups Sans mesurer leur dangerosité Je me suis jeté dans les abimes Sans mesurer la profondeur des fosses Au lieu des oscars pour célébrer Mes recherches historiques Et soulager mes efforts intellectuels compte tenu De mon âge à l’époque 18 ans J’ai mérité la solitude Les insomnies Et plus finalement J’ai commencé à éviter Des regards Et même les tiens qui m’étaient Avant paternel. Aie ! Je continue à crier ma révolte Et à me demander Pourquoi tu ne m’as pas soutenu J’ai attendu en vain ce soutien Un geste de réconfort Un sourire ami Un regard consolateur Jamais il n’est venu. Tu es parti te refugier en France Me laissant choir dans la Démence de l’imbécilité. Je me suis posé mille et une Question Que t’avais-je fait de mal ? Hein SAM ! Dis le moi. Ah ! ta femme Aujourd’hui j’ai le courage De lui crier ma haine Elle est l’auteur de ma détresse A l’époque, ma jeunesse fut ma faiblesse Aujourd’hui j’affronte courageusement Chaque regard et, J’ai envie de me venger Heureusement que le Seigneur parle En mon cœur chaque jour De l’homme d’afric-avenir A ce fameux journaliste Le préfacier de ce livre J’ai envie de les envoyer Au cimetière avec rage. Entre toi et moi, c’est une question De père à fils Mais, ne l’oublie jamais J’ai souffert toutes ces années De ton long mutisme. Pourtant, j’ai tout fait pour Rallumer le dialogue. Orphelin, en plein carrefour Je me suis mis à scruter de Nouveaux horizons Pour dénicher où asseoir Ma colère et ma grosse déception Et surtout réfléchir à de Nouvelles stratégies visant à Entrer en possession de mon livre Si Dieu me laisse longue vie. De même quant à mon financier Je ne sais pas à quelle sauce le cuire. Pourquoi ne répondait-il plus à mes appels Quel était sa responsabilité Dans la charge qui me tenaillait Tout envie de vivre. Comment lui demander une explication Lui également en cette période Avait des démêles avec la justice. Du coup, j’avais l’impression De supporter seul la charge du ciel Aujourd’hui les choses semblent aller mieux J’ai retrouvé un nouveau repère Je travaille pour les NANGA-BOKO Ils ont tous connus comme moi Une carence affective Un désir d’être écouté J’œuvre à les donner Un brin d’espoir Un brin de sourire Pour ceux qui peuvent accéder à la lumière. De mon côté, Aujourd’hui, j’ai des livres édités Mais, il a fallu affronter mille monstres Quel chemin ! Quelle trajectoire abrupte ! Quelle trajectoire Scarpe ! Mais, je reste un grand solitaire.